G5-SAHEL : Les défis de la présidence IBK

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Les chefs d'Etat du G5 Sahel

A la tête des pays du G5-Sahel, IBK aura la lourde tâche à mettre en pratique son expertise pour booster les actions de l’institution en matière de lutte contre le terrorisme. Au sortir des assises du 3e sommet des pays du G5-Sahel, le président du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita est désigné pour assurer la présidence du groupe.

Pour mener à bien la présidence du G5-Sahel, IBK a la lourde tâche d’initier des actions de terrain avec à la clé des proposions concrètes contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.

Au cours de son mandat de président en exercice du G5-Sahel, Ibrahim Boubacar Kéita devra également imprimer son leadership aux autres pays et redonner à l’instance ses lettres de noblesse. Mais, que pourrait faire un président d’un pays de plus en plus miné par les actes terroristes ? C’est là que la mission d’IBK parait délicate.

Si dans passé récent, des pays du Sahel, à l’image de la Mauritanie, n’avaient pas totalement adhéré à la volonté des autorités maliennes de l’époque de mener une lutte commune, de nos jours, la possibilité est donnée de parler d’une même voix.

D’ici la fin de sa présidence à la tête du G5-Sahel, le président malien devrait sans doute pousser la réflexion afin de rendre effectives les forces du sahel qui auront à faire des interventions le long des frontières communes

C’est une nouvelle approche qui a le mérite de faire partager le renseignement et de mener des opérations communes pour détruire les sanctuaires du terrorisme. Par exemple, dans la forêt du Ouagadou, réputée être un nid de terroristes, la Mauritanie et le Mali pourraient conjointement de traquer les groupes terroristes. Idem à la frontière Mali-Niger où sont déjà opérationnelles les forces nigériens évoluant au compte de la Minusma.

Autre facilité pour mettre hors d’état de nuire les forces obscurantistes, dans la zone de Douentza, frontalière avec le Burkina, il est possible de gérer la menace qui guette le centre du pays. La présidence IBK sera aussi celle d’une période texte pour matérialiser les bonnes intentions des pays du G5-Sahel. Et c’est là où il doit avoir toutes les cartes en main pour faire bouger les lignes.

Alpha Mahamane Cissé

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2 COMMENTAIRES

  1. Non, non, non mon très cher DAK, nos armées de la sous région ont trop, trop, trop d’insuffisances et à ce titre il est incroyable de dire que ces armées n’auront pas besoin des troupes étrangères pour combattre les terroristes du Sahel. Nos troupes sont insuffisantes en quantité et en qualité et sont très mal formées dans la guerre asymétrique. Aussi, il faut retenir que la lutte contre le terrorisme ne doit pas être l’affaire des seuls pays du Sahel, car ce fléau frappe tous les pays du monde, si nos armes faillissent ces bandits s’introduiront dans ces pays occidentaux avec beaucoup plus de virulence et c’est à cause de ça que les armées de ces continents se mettent à l’œuvre du garantir la sécurités de leurs ressortissants.

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