G5 Sahel: «Le Conseil de sécurité peut peut-être réviser sa position»

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Roch Marc Christian Kabore, Ould Abdel Aziz, Emmanuel Macron, Ibrahim Boubacar Keita, Idriss Deby et Mahamadou Issoufou ce 2 juillet 2017 à Bamako. © REUTERS/Luc Gnago
Roch Marc Christian Kabore, Ould Abdel Aziz, Emmanuel Macron, Ibrahim Boubacar Keita, Idriss Deby et Mahamadou Issoufou ce 2 juillet 2017 à Bamako. © REUTERS/Luc Gnago

Au Mali, le représentant spécial de l’ONU a présenté le contenu de la nouvelle résolution de l’ONU qui prolonge le mandat de la mission onusienne dans le pays, la Minusma. La résolution évoque, notamment, une collaboration renforcée avec la force antiterroriste du G5 Sahel. Lancée il y a quelques semaines, cette armée transnationale a bien du mal à trouver les financements nécessaires.

Un peu plus de 420 millions d’euros par an, c’est ce que va coûter cette force transnationale du G5 Sahel, qui, sur le papier, a tout pour être un outil efficace de lutte contre le terrorisme.

Mais l’ONU, sous la pression des Etats-Unis, ne donnera pas un sous à cette nouvelle armée. La résolution 23 59 ne fait que saluer la création de cette force et ne lui concède, en aucun cas, un mandat onusien.

Pour le représentant de l’ONU au Mali, Mahamat Saleh Annadif, tout n’est pas perdu et le Conseil de sécurité pourrait réviser sa position. « En lisant la résolution, le paragraphe 8 demande au secrétaire général des Nations unies de lui faire rapport dans les quatre mois qui suivent pour lui dire quelles sont les difficultés et quels correctifs est-il possible de faire pour que cette force puisse réellement répondre à ses objectifs. C’est vrai que, jusque-là, ce qu’on a dit aux pays du G5 Sahel, c’est de commencer avec ce qu’ils ont. Après les quatre mois, le Conseil de sécurité peut peut-être réviser sa position. Je reste optimiste », a-t-il déclaré.

Le Conseil de sécurité réexaminera donc le cas de la force du G5 Sahel avant la fin de l’année. Avant cela, une conférence des donateurs aura lieu, les dates restent à préciser. Pour l’instant, il reste 90 % du budget du G5 Sahel à financer.

 Par RFI Publié le 19-07-2017

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3 COMMENTAIRES

  1. Washington a cessé tout soutien aux jihadistes !

    Selon le Washington Post, le président Trump a mit fin à tous les programmes de la CIA de soutien aux jihadistes en Syrie.

    Selon le quotidien, cette décision aurait été prise lors d’une réunion avec le directeur de la CIA, Mike Pompeo, et le conseiller de Sécurité nationale, le général H.R. McMaster. Ce conseil restreint se serait tenu avant la rencontre Trump-Poutine du 7 juillet, au cours de la quelle un cessez-le-feu a été annoncé au Sud de la Syrie. Cette chronologie prouverait l’inféodation de l’administration Trump à la Russie.

    Mais selon nos propres informations, cette décision daterait des environs du 20 mai. En outre, elle ne porterait pas uniquement sur le soutien aux jihadistes en Syrie, mais à tous les jihadistes dans le monde. Donald Trump aurait alors pu prononcer le discours de Riyad enjoignant tous les États musulmans de rompre avec tous les jihadistes, incluant leur matrice politique, les Frères musulmans.

    http://www.voltairenet.org/article197179.html

    MAIS LA FRANCE TARDE ENCORE….

  2. Foutaises et mauvaise foi manifeste contre le terrorisme.
    On voit bien qui est qui et qui fait quoi ainsi que pourquoi car le plus forts restent toujours forts et les plus faibles de plus en plus faibles parce que ces derniers ne sont que des participant utiles dans les cotisations onusiennes mais que toute la puissance onusienne est utilisée contre eux.
    En effet tout indique que cette insécurité au sahel est bien entretenue par des mains invisibles qui ne sont ni religieux, ni celle des opprimés.
    Comment peut on comprendre que des pays qui montent sur les toits médiatiques pour déclarer la priorité de toutes leurs priorités qu’est la lutte contre le terrorisme, assassinent des milliers de populations civiles innocentes entrainant des milliers de migrations décident contre toutes leurs valeurs élogieuses de ne pas accorder l’utilisation de la force pour combattre le terrorisme au sahel.
    Cette injustice insolante que vit les africains nous interpelle tous et nous oblige à admettre que nos vrais amis sont ailleurs.

  3. En clair, la MINUSMA et BARKHANE seront financés pour ne rien faire, sinon espionner et semer la discorde. G5 du sahel devra se prendre en charge pour réparer…

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