G5: IBK achève une mini-tournée cruciale avant l’Assemblée générale de l’ONU

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Référendum constitutionnel au Mali: IBK jette l'éponge, jusqu'à nouvel ordre
Le président Ibrahim Boubacar Keïta (ici le 15 août 2017 à son arrivée à Ouagadougou après l'attentat au restaurant Aziz-Istanbul) a décidé de surseoir à l'organisation d'un référendum constitutionnel au Mali. Il l'a annoncé dans la nuit du 18 au 19 août. © Ahmed OUOBA / AFP

Après avoir reçu le président mauritanien à Bamako lundi 11 septembre, Ibrahim Boubacar Keïta boucle ce jeudi 14 septembre une mini-tournée dans les autres pays du G5 Sahel, le Tchad, le Niger et le Burkina. Le président en exercice du G5 y a rencontré ses homologues pour discuter de la mise en place concrète de la force conjointe anti-terroriste, en amont de l’Assemblée générale des Nations unies qui accueille la semaine prochaine les chefs d’Etat et de gouvernement. Une mini-tournée d’autant plus importante que le suspense demeure sur le déplacement à New York de certains des chefs d’Etats du G5.

C’est un moment clé pour la force du G5 Sahel : son poste de commandement a été installé samedi dernier au centre du Mali et Paris ne cesse de répéter que ses premières opérations anti-terroristes auront lieu dès octobre.

Mais un problème demeure : le financement n’a pas évolué depuis le sommet de Bamako de juillet, or les fonds promis par les pays concernés, l’Europe et la France, ne représentent qu’un quart des 430 millions d’euros jugés nécessaires par le G5 pour rendre cette force opérationnelle.

Et si les Nations unies avaient salué en juin dans une résolution la création de la force, aucune aide financière n’avait été prévue, notamment à cause des réticences de Washington et Londres.

L’Assemblée générale de l’ONU est donc une nouvelle opportunité de convaincre la communauté internationale, et surtout les Américains, de mettre la main à la poche en mettant l’accent sur les quelques avancées réalisées.

D’où l’importance pour les cinq présidents de parler d’une seule voix sur leurs besoins et stratégie.

Reste à savoir si tous seront présents à New York, comme le souhaite d’ailleurs la France : au moins Idriss Deby et Mahamadou Isssoufou n’avaient pas prévu de s’y rendre.

Mais lors de sa tournée, le président IBK ne se serait pas contenté de consulter ses homologues pour pouvoir parler au nom de tous. De bonne source, il aurait réussi à les convaincre d’être tous présents à New York.

 Par RFI Publié le 14-09-2017

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