Indignation, colère, révolte, condamnation, l’attentat à la Terrasse de Bamako ne cesse de susciter des réactions variées. Les bamakois, en particulier, les maliens de Kayes à Kidal, en général, ne sont pas en sécurité. Certes la sécurité dans tous les pays du monde même ceux développés n’est pas assurée à cent pour cent mais dans le cas de notre pays, le problème est posé avec acuité. Les forces de sécurité malienne (la police, la gendarmerie, la garde nationale) sont défaillantes. Elles sont mal formées, sous équipées et gangrenées par la corruption, le clientélisme, l’affairisme etc. La grande majorité des éléments ne sont pas animés par un sentiment patriotique. Ils sont venus dans le corps pas par amour mais par nécessité. « Je n’ai rien à faire, je suis au chômage, je vais à la police, à la gendarmerie ou à la garde nationale afin d’avoir au moins un salaire à la fin du mois ». Comment voulez vous que des éléments assurent la sécurité des personnes et de leurs biens.
Au lieu d’assurer la sécurité des paisibles citoyens, les policiers les harcèlent. Leur seul c’est l’argent. Tant que l’autorité politique n’aura pas changé la méthode de recrutement, le Mali n’aura jamais des forces de sécurité digne de ce nom. Face à la menace terroriste, l’équipement de nos forces de sécurité de moyens matériels modernes et humains est indispensable à l’atteinte de l’objectif d’assurer la protection des personnes et de leurs biens.
Pendant ce temps, les auteurs, qui ont eu le temps de frapper fort et de disparaître dans la nature, courent toujours. Trois jours après leur forfait, ils demeurent introuvables. Aucune indication, pour le moment, sur leur destination. Le ministre de la sécurité intérieure, le général Sada Samaké, le directeur général de la police nationale, le Général Hamidou Kansaye, le directeur régionale de la police, le commissaire du 3ème arrondissement de Bamako doivent tous rendre des comptes aux maliens. Reconnaissant que les forces de sécurité sont incapables de faire face à la menace terroriste, à l’insécurité grandissante qui a atteint son paroxysme, le président de la République, IBK a convoqué un conseil de défense extraordinaire qui a statué sur l’attentat terroriste qui a été revendiqué par le mouvement ilsamiste Al-Murabitoune dont le leader est Mokhtar Belmokhtar alias Khaled Abou al-Abbas. Des mesures ont été annoncées afin de resserrer les rangs à travers des dispositions sécuritaires efficaces. A l’issue du conseil de défense extraordinaire, les autorités ont affiché leur détermination à combattre le terrorisme. Le président de la République, IBK s’est dit déterminé à retrouver et traduire devant la justice les auteurs de ces crimes.
Ouverture d’enquête judiciaire
Au Mali, il y a eu une ouverture d’enquête afin de savoir ce qui s’est réellement passé. Situer les responsabilités et punir avec la dernière énergie les éventuels auteurs. Selon le journal l’express suie à l’attentat de Bamako, le parquet de Paris a ouvert une enquête judiciaire. De son côté, le monde a annoncé que le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête, ont annoncé des sources judiciaires à l’Agence France-Presse. Une enquête de ce type est automatique quand un Français est victime d’un crime à l’étranger. Elle a été ouverte pour assassinat en lien avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroristes. Elle a été confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire (Sdat).
M.M.B
Mais oui le faite de dénoncerAussi est salutaire personnes ne dit rien il faut pas avoir peur il faut dénoncer
Je pense que de tel article ne doit pas être publier au moment même ou le pays traverse une période difficile; L’auteur de cet écrit n’est pas honnête quand il pense que les forces de sécurité ne font rien. Qu’est ce que lui même fait pour son pays ? s’il n’a rien à dire qu’il se taise !
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