Une base terroriste détruite, une dizaine de terroristes neutralisés, 2 pick up équipés, cinq motos, du matériel téléphonique, des armes collectives et individuelles et munitions, des produits et matériels destinés à la fabrication d’Engins Explosifs Improvisés (EEI) récupérés. Tel a été le bilan de l’opération de vigueur menée par les Forces Armées et de Sécurités du Mali, les 15 et 16 novembre dans la forêt de Wagadu où les hommes du nouveau chef jihadiste du Front de Libération du Macina (FLM), Amadou Kouffa sont retranchés.
La bonne nouvelle comme une bouffée d’oxygène est tombée vendredi sur le site des Forces Armées Maliennes, à travers un communiqué du ministre de la Défense et des Anciens Combattants.
Dans lequel, le MDAC, le Pr Tièmoko Sangaré, « porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que les FAMa ont mené une reconnaissance offensive les 15 et 16 novembre 2018 dans la forêt de Wagadou.
Au cours de cette opération, une base terroriste a été détruite ; une dizaine de terroristes ont été neutralisés.
En outre, les FAMa ont récupéré 2 pick up équipés, cinq motos, du matériel téléphonique, des armes collectives et individuelles et munitions, des produits et matériels destinés à la fabrication d’Engins Explosifs Improvisés (EEI).
Les FAMa ne déplorent ni blessé ni aucune perte ». C’est pourquoi, le Ministre Sangaré a félicité les FAMa et les encourager dans leur mission de sécurisation des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national.
« Il sollicite davantage la confiance indispensable des populations et les remercie pour leur soutien aux FAMa ».
A noter que les groupes terroristes par des actions simultanées d’explosion kamikaze et d’Engins Explosifs Improvisés (EEI) avaient réussi à refaire surface, suscitant du coup une psychose généralisée chez les populations de nombreuses localités du pays, notamment des régions Nord du pays.
Il y’a deux semaines de cela des mouvements du même groupe du Front de Libération du Macina (FLM), du chef terroriste Amadou Kouffa ont été signalés à 200 kilomètres de Bamako, dans les localités de Banamba, où ils avaient ordonné la fermeture, puis la transformation de nombreuses écoles publiques en centre d’enseignement coranique.
Cette action de feu de l’armée malienne jusqu’aux derniers retranchements de ce groupe armé salafiste qui réclame l’instauration d’une République islamique a été salutaire. Cela au regard du retard accusé dans l’opérationnalisation de la force G5 Sahel dont le siège sera transféré à Bamako et des unités du Mécanisme Opérationnelle de sécurité (MOC). Sans des opérations offensives de ce genre, il serait difficile de venir à bout de ce phénomène de terrorisme qui affecte les régions du Centre et du Nord du Mali.
M. Diawara