C’est entendu: le Mali n’aura jamais les moyens de restaurer, par la force, sa souveraineté militaire, politique et administrative sur la région de Kidal. Il faudra obligatoirement négocier avec les rebelles touaregs et leur octroyer leur autonomie ou quelque chose qui y ressemble. La puissante France y veille comme sur la prunelle de ses yeux.
Lors de son premier séjour présidentiel français, Ibrahim Boubacar Kéita avait dénoncé, à de multiples reprises, la situation de Kidal. “On nous force à négocier avec les groupes armés”, avait-il confié à la presse hexagonale.
Au cours d’entretiens en plus faible société, les officiels français lui avaient répondu que la France ne s’opposerait pas à ce qu’il récupère par la force Kidal mais qu’elle craignait une nouvelle humiliation que pourrait infliger à l’armée renaissante du Mali les bandits armés du MNLA.
De retour à Bamako, IBK, après avoir consulté la hiérarchie militaire, s’était rendu à l’évidence : le Mali n’avait, pour l’heure, les moyens militaires de reconquérir Kidal.
En son temps, votre journal l’avait rapporté en précisant que l’état-major de l’armée conseillait d’attendre, avant toute offensive militaire, la sortie de la quatrième promotion de soldats maliens formés à Koulikoro par l’EUTM, la mission européenne d’entraînement. Cette promotion, dénommée “Balanzan”, a fini ses classes le 18 mars 2014, sans que la situation de Kidal évolue d’un pouce. En réalité, les experts reconnaissent unanimement qu’on ne peut envisager de libération armée de Kidal sans force aérienne d’appui et de protection. Or, en fait d’avions de chasse, le Mali n’en a point. Quant aux hélicoptères susceptibles d’appuyer des fantassins déployés au sol, il n’y en a pas non plus, à moins de compter sur d’antiques coucous juste bons pour bombarder les nuages en vue de provoquer la pluie! Pour que l’armée ait la moindre chance de déloger les rebelles qui campent à Kidal, il lui faut des avions ou, à tout le moins, des hélicoptères. C’est d’ailleurs grâce à sa force de frappe aérienne que la France a pu vaincre, en janvier 2012, les jihadistes en détruisant leurs sanctuaires et convois éparpillés dans l’immensité désertique du nord-Mali.
Le gouvernement de François Hollande a donc théoriquement approuvé la reconquête militaire de Kidal en sachant fort bien qu’elle relève, pour le Mali, de l’impossible. Et pour que l’impossible reste…impossible, la France travaille à empêcher le Mali d’acquérir des moyens aériens de combat. Objectif patent: obliger le Mali à négocier et à faire des concessions aux groupes armés du nord.
Pour s’équiper en appareils de combat aériens, le Mali s’est adressé à plusieurs pays européens. Les Pays-Bas, la Belgique et la Grèce se sont montrés favorables à la demande malienne. La Grèce était la plus enthousiaste à vider ses hangars et à vendre à vil prix de vieux mais efficaces hélicoptères au Mali. “La France y a mis le pied”, nous affirme une source militaire qui révèle que la France a agi au niveau de l’Union Européenne pour que la Grèce obtienne une compensation financière de la perte d’argent frais que lui causait l’embargo français sur le Mali.
Le pays de François Hollande a également usé de son influence auprès de Bruxelles et des Pays-Bas pour renvoyer aux calendes grecques (c’est le cas de le dire !) toute livraison d’avions et d’hélicoptères au Mali. Selon des connaisseurs du dossier, le seul pays susceptible de livrer des appareils aériens au Mali sans craindre de représailles françaises est la Russie. Il semble que le récent séjour à Moscou d’une délégation du MNLA ait eu pour but principal de sensibiliser le président Vladimir Poutine à la cause touarègue et de le dissuader de livrer des avions militaires au gouvernement malien. L’information est d’autant plus vraisemblable que le MNLA n’avait jamais mis les pieds en Russie, que ce pays a toujours fourni des armes au Mali et qu’au regard des bonnes relations entre le Mali et la Russie, les rebelles n’avaient aucune chance d’obtenir des armes de Poutine.
En l’absence d’appui aérien, le Mali n’a plus qu’à regarder les rebelles parader et dicter leur souveraine loi à Kidal. Il y a, depuis février 2012, une autonomie de fait de cette région où le Premier Ministre malien, à l’époque Oumar Tatam Ly, n’a pu se rendre. Certes, les rebelles du MNLA ont quitté l’intérieur du gouvernorat de Kidal, mais ils se sont hâtés de l’encercler aussitôt, faisant de l’édifice une simple prison virtuelle. Prudent, le gouverneur vient y prendre le thé le matin mais la nuit, il se réfugie au camp militaire malien. Ledit camp est lui-même encerclé par les forces onusiennes pour éviter tout mouvement suspect et non autorisé des soldats maliens.
La stratégie française de pression officieuse sur IBK ne s’arrête d’ailleurs pas à l’embargo sur les avions: même les armes lourdes sont interdites de livraison au Mali.
Il n’est pas exclu que la France soit pour quelque chose dans le marasme économique malien dû, en partie, au non-déblocage des aides massives promises en 2012 à Bruxelles.
Est-ce pourquoi on assiste à un fléchissement d’IBK sur le sujet lorsqu’après avoir exigé le désarmement préalable des rebelles, il a finalement ordonné la reprise sans conditions des négociations avec eux? Jusqu’où IBK serait-il prêt à faire des concessions aux groupes armés ? Il n’est un secret pour personne que les revendications des rebelles tournent autour de 4 axes essentiels: autonomie administrative de Kidal; pouvoir des autorités autonomes locales de traiter, en matière économique, avec les bailleurs de fonds et opérateurs étrangers, y compris miniers; sécurisation du territoire kidalois par une force mixte majoritairement constituée de combattants touaregs; affectation prioritaire des ressources économiques de Kidal au développement local. Il n’est pas du tout certain que ces points de revendications soient solubles dans un processus de décentralisation, même poussé. Le plus drôle, c’est que le Mali, sans être un foudre de guerre, en est à son deuxième embargo militaire en deux ans: le premier, décrété par la CEDEAO contre l’ex-junte, visait à rétablir la démocratie; le second, décidé par la France contre un président démocratiquement élu, conforte plutôt des rebelles.
Tiékorobani
de toute facon on a le choix !
https://www.youtube.com/watch?v=Xnog2Dotsh4&list=PLt5WE4d7puq8p8t0NIHojv34nwAzknwl_&index=2
Je ne serais pas surpris de cet acte de la France, le jeux est un des favoris des puissances sur les pays en crise securitaire tsnt aussi longtemps qu’ils n’obtiennent pas ceux qu’ils veulent.
🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉
Il faut que les autorités aient le courage d’aller en Russie et en Chine ou même au Brésil pour des avions de combat et des hélicoptères adaptés.La France n’est pas DIEU et ne peut empêcher aucun pays sérieux de vendre son matériel. Il faut que l’armée s’équipe, Idriss Deby est puissant aujourd’hui parce qu’il a refusé d’obéir aux injonctions de la Banque mondiale et du FMI de ne pas payer d’arme. Le Mali ne peut être indéfiniment bloqué par la France, même s’il faut qu’on aille louer des avions de combats du Nigeria il faut le faire, il faut explorer toutes les voies. On comprend maintenant le désastre causé par ATT le général d’armée qui a laissé le pays sans défense aérienne. C’est pourquoi il faut le juger, ceux qui doutent de sa responsabilité prémière n’ont qu’à mesurer le degré de desarroi dans lequel il a plongé le Mali en 10 ans de cécité. Sous Moussa Traoré (malgré que je ne suis pas un supporteur) le Mali, bien que plus pauvre encore qu’aujour’hui n’avait pas de souci aérien. Mais il a fallu nos democrates “convaincus” pour que le pays aille à vau-l’eau. ALLAh ka an Kissi a gnongon wèrè ma! Amina
J'accuse en premiere ligne les autorites de Bamako et du Mali en general.ILs n'ont pas su adapter l'outil de defense a la realite geopolitique et strategique.Conquerir Kidal ne releve pas de l'impossible.IL faut revenir sur terre et renforcer les relations diplomatiques traditionnelles que le Mali a avec les pays de l'est en general et la Russie en particulier.De l'autre cote il ya la Chine.En s'offrant le luxe et construire des bunkers,les problemes du Mali ne sauraient etre resolu.Ladji Bourama doit descendre sur terre.
QUE LE SEIGNEUR PROTEGES ET BENISSES LE MALI.AMINE
J'accuse en premiere ligne les autorites de Bamako et du Mali en general.ILs n'ont pas su adapter l'outil de defense a la realite geopolitique et strategique.Conquerir Kidal ne releve pas de l'impossible.IL faut revenir sur terre et renforcer les relations diplomatiques traditionnelles que le Mali a avec les pays de l'est en general et la Russie en particulier.De l'autre cote il ya la Chine.En s'offrant le luxe et construire des bunkers,les problemes du Mali ne sauraient etre resolu.Ladji Bourama doit descendre sur terre.
QUE LE SEIGNEUR PROTEGES ET BENISSES LE MALI.AMINE
Dans le contexte de l’Union Europenne,le Mali semble reduit a l’immobilisme.Dans l’action strategique,il est essntiel de garder sous main des alternatives d’action.Cela,nous l’avons suggere depuis
le debut de la crise.Y a-il un Brain-Trust au niveau des Affaires Etrangeres ou au niveau de la Presidence? Il est temps de sortir des manoeuvres exterieures et de se fixer une ligne de l’Action Gouvernementale centree sur l’integrite territoriale et la Souverainete pleine et Entiere.On a vu les actions exterieurs se dramer et se deployer sans que l’Etat Malien s’y oppose.L’attaque exterieure commanditee par le MNLA,l’intervention du Serval jusqu’a
Kidal,l’envoi des cadres bleus supposes depasser en nombre l’Armee
Malienne,qui font le contraire ce qu’ils sont senses faire:etendre
l’autorite de l’Etat sur tout le territoire et proceder au cantonment des rebelles armes.Si l’Etat ne peut concevoir une contre-offensive
qu’on fasse appel a l’Opposition et a tout Malien pouvant aider
efficaceme
Vous n’avez qu’à prendre le nouveau Falcon d’IBK ,et Karim lancera des grenades par les hublots 😆 😆 😆 😆 😆 😆
c’est mieux ainsi, on en a marre de nous entre-tuer, il faut négocier ! tous unanimes qu’il n’existe qu’un Mali alors il faut accorder a nos frères du nord une liberté de choix et voir, peut être que le salut viendra de là ! une chose est certaine, plus le fossé se creuse entre le nord et le sud, plus il deviendra difficile au Mali de de s’en sortir. Cela est le choix de certains pour s’enrichir mais nous, si nous avons encore une légitimité
, avons le devoir de veiller sur ce PAYS POUR NOS ENFANTS. La haine est inutile !
Tout ça c’est la géopolitique. Nos cadres et autres experts en politiques doivent tirer les enseignements sur les enjeux mondiaux et proposer des portes de sorties pour notre pays. Nous devons apprendre à compter sur nous mêmes, mettons nous au travail et oublions les milliards promis par Bruxelles.
Des sacrifices sont indispensables au stade actuel, tels que les mesures d’austérité, et les sommes engrangées serviront à relever le niveau de notre outil de défenses nationales. Pour rappel, les gouvernements successifs de l’ex premier Ministre CMD ont pu travaillés des mois durant sans aides extérieures. C’est l’exemple à suivre si nous voulons rester souverain.
IBK a 2 obstacles …LA FRANCE VS MNLA…puis ses detracteurs du sud qui ne font que le mettre les battons dans les roux depuis son arrivee au palais…il faut laisser nos diversances a cote ,et le soutenir pour du bon…
Les Pays n’ont pas d’amis mais des intérêts, c’est connus tous y compris les dirigeants. Il faut savoir tirer son épingle de jeu
Paris bloque toute livraison d’avions militaires au Mali.
Paris exige du Mali à détruire ses missiles de défenses.
IBK, qu’on l’aime ou pas, ne peut rien faire sans le soutien du peuple. A ce que je sache, le MNLA, n’a pas d’helicoptères, non plus! Tant que nous n’accepterons pas de nous battre, on ne va pas nous foutre la paix! Et si nous ne pouvons pas nous battre, en tant que peuple, pour notre pays, alors qu’on organise un referendum, et que chaque communauté gère ses terres! Ceci doit etre valable pour toutes les communautés, au nord comme au sud! Touaregs, Songhois, Peuhls, Arabes, Bambaras, Miniankas, Bobos, Soninké, Dogons etc….. Et qu’on fasse l’economie du temps!
Le MNLA a été combattu ,vaincu et bouté hors de toutes les grandes villes du Nord par Ansar Dine. Tout le monde sait qu’Ansar Dine ne possède pas d’avions de combat ni de chasse.
Il ne sert à rien d’acheter des avions de chasse et des hélicos de combat pour se battre contre le MNLA, ce serai comme tirer sur une mouche avec une mitraillette.
Par contre l’attitude de la France est à prendre avec beaucoup de sérieux. Que veut réellement la France?
Le Mali doit saisir immédiatement les instances juridiques internationales pour dénoncer l’attitude de la France concernant Kidal et le MNLA.
Attention ,si par naivété une quelconque autonomie est octroyée a Kidal ,il faudra faire une croix sur toutes les autres villes du nord Mali.L’autonomie pour kidal serai le début d’un processus d’indépendance ou d’autonomie pour toutes les autres régions du nord
C’est maintenant qu’il faudra solliciter l’aide de tous les vrais amis du Mali concernant le problème de Kidal avant qu’il ne soit trop tard.
Vraiment, enterrons nos haches pour l’intérêt supérieur de la Nation. IBK doit être soutenu par le mali en entier sinon c’est fini pour ce pays
Que IBK demande de l’aide matérielle militaire au chinois à l’Iran…eux, ils se foutent de ce que pensent les occidentaux hypocrites et égoïstes…
@ Jules………………tu as raison ,quittez Montreuil ,quittez la France ,et aller mourir pour votre Mali pourri mais avant de partir pensez a rendre vos cartes vital et carte vital 💡 💡
ce la france qui est pourrie…
la puanteur de la france se remarque à travers ses pratiques civilisationnelles…tous des PD….
Blanche neige
On quittera Montreuil quand la France quittera le Mali !
@Soninke , je te rappelle juste que c’est vous qui vous nous avez appelé au secours quand en 3 jours les barbus occupaient déjà les 2/3 du pays et que vous aviez peur de vous faire couper vos mains de voleurs !!!!!! Crois tu que les veuves et les enfants des soldats français morts pour le Mali soient heureux maintenant ???? Ces soldats etaient plus tranquilles dans leurs casernes en France et le soir auprés de leurs familles . Pour les remerciements qu’on en a eut , dés que avez cessé de chier de trouille dans vos pantalons , c’était ” frenchies go home “
Superdupont, contribue à entretenir les opérations de communication de la France dans cette affaire avec ses articles écris vraisemblablement par les soins des services secrets français. Voulez vous nous faire comprendre que les autorités Maliennes n’ont aucune envie de payer des armements sérieux pour leur armée? comment vous qualifiez alors les propos tenus par les fantassins du FMI et de la BM dépêchés au Mali pour dire au gouvernement qu’il dépense trop dans les armements? Comment comprendre que les appuis annoncés à Bruxelles tardent autant à nous parvenir alors qu’il n’ya pas qu’au nord où il y’a des urgences.
Nous avons espoir que tout finira par s’arranger parce-que tous ceux qui ont comploter contre ce pauvre pays en ont eu pour leur compte ou sont dans des beaux draps. Dommage que le capital sympathie susciter par l’opération SERVAl est entrain de s’effriter, enfin les français n’ont rien à foutre de la sympathie de sales “nègres” de Maliens.
Le peuple Malien est digne et demeurera digne, solution est que d’organiser les marches pacifiques incessantes, des conférences débats, pour dénoncer l’hypocrisie et l’ingérence de la France, partout comme de l’intérieur et de l’extérieur du Mali, surtout dans les pays européens et que cet ambassadeur quitte le pays, après ceci sans le concret il y aura beaucoup des volontaires comme moi ou presque tous les maliens de prendre des armes pour libérer Notre pays. Nous savons qu’à travers le Burkina la France fournirait des armes aux bandits et voyous. Que le Mali revoit sa coopération avec ces pays ennemis amis, non au complexe et à la faiblesse comme on le dit en anglais”to be or to be not” y a jamais un demi Malien, que la France sache nous sommes tous prêts à mourir pour l’intégrité du Mali!
Très bel article!!!Un proverbe malinké dit: “ne pousser pas quelqu’un qui, armé du même bâton a fui devant un serpent, à retourner le même reptile avec la même arme”. IBK
Le Mali n’a pas une armée combattante mais une armée de parade et de maintient d’ordre au sud ,le président IBK serait bien inspiré d’accepter d’organiser un référendum local ou toutes les populations exprimeront leurs avis et il tirera les conséquences.
C’est marrant, j’ai une source russe :
http://french.ruvr.ru/2013_04_02/Les-armes-russes-seront-employees-dans-la-lutte-contre-les-islamistes-au-Mali/
et une source française :
infosdefense.com/larmee-malienne-poursuit-son-marche-darmement-42745/
qui indiquent exactement le contraire.
SuperDupont,
Tes articles en references datent du… 2 avril 2013 ! Soit bien avant les evenements decrits dans cet article.
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