Après les attentats de Paris, les grandes puissances du G20 se sont engagées à renforcer leur lutte contre le financement du terrorisme. Ils ont notamment décidé de renforcer le contrôle des frontières et couper les canaux de financement des terroristes. Malgré tout, ces mesures sont loin de convaincre la plupart des pays développés qui n’ont pas manqué de le faire savoir, en refusant d’engager leurs troupes en Syrie. Mettant ainsi la France – qui ne cesse de lancer des appels à la guerre totale contre Daech – très mal à l’aise.
En effet, le G20 n’envisage pas une intervention militaire en Syrie. Beaucoup d’Etats y sont opposés, en l’occurrence, les Etats unis. Sur ce point le président Barack Obama a déclaré :“ Daech est le visage du mal et certains ont suggéré que nous devrions déployer un grand nombre de troupes américaines sur le terrain. Mais ce n’est pas du tout mon point de vue ni celui de mes plus proches conseillers civils et militaires qui estiment que ce serait une erreur.” Quant à Vladimir Poutine, il a déclaré : “Il a été dit que les canaux de financement d’activités terroristes devaient être coupés”. Il a toutefois ajouté : “j’ai donné des exemples basés sur des informations dont nous disposons sur le financement de Daech qui serait aidé par des individus provenant d’une quarantaine de pays dont certains sont membres du G20 “. Cette affirmation du président russe est de nature à semer le trouble au sein des représentants des pays développés, d’autant plus qu’en refusant d’engager leurs troupes en Syrie, la majorité des membres du G20 met la France mal à l’aise. Pourtant, le mercredi 18 novembre dernier, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, précisait : « Les accusations de financement du terrorisme souvent portées contre des pays du Golfe ne sont pas avérées… Paris ne saurait avoir la moindre complaisance à l’égard de gouvernements qui aideraient financièrement les terroristes ». Ces déclarations venant d’un responsable français en rajoutent au trouble des pays du G20, dont certains ont tendance à présenter les pays arabes comme les bailleurs de fonds des terroristes. En effet, le financement du terrorisme ne se fait pas toujours sous forme de transferts de fonds, mais souvent, par renforcement d’équipements militaires et d’armes. Les Etats unis et la France sont intervenus en Afghanistan en appuyant les rebelles contre les Russes. De même, la France était en première ligne des pays de l’OTAN qui ont largué des armes en Libye, au profit des rebelles. Les évènements ont ensuite révélé au monde que c’était plutôt les terroristes qui bénéficiaient de ces armes. Les accointances des terroristes avec les Occidentaux étaient frappantes. Des rebelles touarègues ont finalement avoué que ces sous les instructions de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, qu’ils étaient rentrés au Mali, après la chute de Mouammar Khaddafi. En outre, la libération de plusieurs otages français détenus dans le Sahel a eu lieu avec une forte suspicion de paiement de rançon. En créant l’Etat islamique, ces terroristes ont même ravi la vedette à Al Qaïda, occupant une bonne partie de l’Irak et de la Syrie et s’accaparant des réserves de pétrole de ces pays. Aujourd’hui, les puissances occidentales veulent changer de fusil d’épaule en coupant les canaux de financements des terroristes, mais ils ne parlent toujours pas le même langage, puisque la France semble encore crier seul dans le désert, pour faire adopter le principe de la guerre totale contre l’Etat islamique.
B.D
G20 connaissent les états voyous qui financiers les criminels depuis longtemps eux même n’ont pas exclue 🙄 🙄 🙄
C’est un secret de polichinelle ❗
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