Fiasco malien au nord : Comment et pourquoi l’armée malienne fut vaincue

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Le samedi 17 mai 2014,  le Premier Ministre Moussa Mara  débarque à Kidal. Il n’ignore pas le danger auquel il s’expose. La veille, à Gao, ses services lui ont décrit l’atmosphère malsaine de Kidal, le nombre réduit des soldats maliens présents au camp n° 1 de la ville et, surtout, la volonté affichée du MNLA, le mouvement séparatiste touareg, d’empêcher toute visite gouvernementale à Kidal avant la fin des négociations entamées sous l’égide de la communauté internationale. La MINUSMA, force onusienne, et la force française Serval ne s’enthousiament pas, elles non plus,  de cette visite qui pourrait ouvrir un engrenage.  Conscient du danger qui rôde à Kidal, Soumeylou Boubèye Maiga, ministre de la Défense, préfère rester à Gao au lieu d’accompagner le Premier Ministre dans la capitale des Ifoghas. Même refus des deux députés de Kidal, pourtant issus des groupes armés. 

 

Trois éleveurs nigériens, dont un chef de tribu enlevés par des bandits armés
Kidal : les FAMA frappent, le MNLA appel au secours

Visite risquée de Mara à Kidal

Au matin du samedi 17 mai, une foule d’agitateurs à la solde du MNLA occupe l’aéroport de Kidal, bien décidée à s’opposer à l’atterrissage de l’avion de Mara. Elle pense rééditer le coup qui a, quelques mois auparavant, contraint l’ex-Premier Ministre, Oumar Tatam Ly, de rebrousser chemin. Mara passe outre aux mises en garde. Il n’a pas, en effet, le tempérament réservé d’Oumar Tatam Ly; de plus, ancien rival politique nommé Premier Ministre au détriment du parti majoritaire, le RPM, Mara tient, davantage que son prédécesseur, à donner des gages de loyauté et d’efficacité au président IBK. Ne vient-il pas, d’ailleurs, de s’illustrer, sur les ondes nationales et devant les députés, dans la défense acharnée de l’achat du très polémique avion présidentiel ? Mara emprunte donc un hélicoptère  de la MINUSMA qui, après une escale au camp n° 2 de Kidal, siège de la force onusienne, le dépose à la garnison malienne de la ville.Vêtu d’un boubou et d’un bonnet, accompagné d’une forte escorte militaire et d’une foule de badauds qui scandent son nom, le Premier Ministre se rend au gouvernorat. Là l’attendent les administrateurs civils de la région: le colonel d’aviation  Adama Kamissoko, nommé gouverneur le 2 mai 2013; les préfets et sous-préfets en grand uniforme kaki.

 

Le chef du gouvernement  leur tient un discours martial, sous l’oeil des caméras de l’ORTM. A l’entendre, Mara n’admet pas que Kidal passe, de fait, pour une principauté étrangère: “Qu’on nous dise Kidal fait ou non partie intrégrante du Mali!”. L’allusion à la France et à la MINUSMA est manifeste: celles-ci passent pour aider le MNLA à perpétuer leur mainmise  sur Kidal, en violation de toute légalité. Mara promet de remettre la région sous l’autorité de l’Etat, d’y redéployer l’administration et d’y assurer la sécurité des biens et des personnes. Comme partout au Mali.

 

Les premiers coups de feu éclatent alors que la réunion se poursuit. Dehors, des combattants rebelles touaregs veulent gâcher la fête en organisant l’invasion du gouvernorat. Il faut, de toute urgence, évacuer la délégation primatoriale. Il ferait beau voir qu’un groupe rebelle s’empare de la personne du chef du gouvernement ! Comme tout le monde ne trouve pas place dans les véhicules présents, Mara, ses ministres, ses plus proches collaborareurs et l’état-major militaire qui l’accompagne  sont conduits au camp militaire malien. S’il n’a pas voulu venir au gouvernorat dans un véhicule de la MIUNUSMA, Mara rentre, en revanche, au camp malien à bord d’un engin blindé onusien. Un petit groupe de soldats maliens monte fébrilement la garde devant le gouvernorat. Il est facilement décimé par les rebelles touaregs qui investissent l’édifice de vive force. Les 24 fonctionnaires présents dans le bâtiment sont pris en otages. Pour bien montrer leur détermination et, accessoirement, ressusciter dans le subconscient malien le terrible syndrome d’Aguelhok, les assaillants égorgent 5 représentants de l’Etat et 3 personnalités civiles. Il s’agit de Mory Diarra, préfet de Tin-Essako; Amadou Belco Bah, préfet de Kidal; Sékou Sissouma, préfet adjoint de Tessalit; Paul-Marie Sidibé, préfet de Tinzawaten et Mahamane B. Touré, sous-préfet de Boureissa. Aghaly Ag Inamoud Yattara, préfet adjoint de Kidal, est annoncé parmi les victimes; son épouse  prend les habits de deuil mais, par miracle, l’intéressé  survécu: les bourreaux rebelles l’ont laissé en vie en lui rappelant qu’il était, en tant que Belha, leur esclave. Les corps des victimes sont jetées dans la rue par les tueurs, ramassées par une patrouille de la MINUSMA puis remises aux militaires maliens.

 

Les malheureux administrateurs sont inhumés à Kidal, en présence du gouverneur Kamissoko. L’odieux crime suscite l’ire de la communauté internationale. Le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Mali et patron de la MINUSMA, Albert Koenders, martèle :  «Ce crime barbare est totalement inacceptable et les responsables devront répondre de leurs actes. Une enquête doit être menée rapidement afin de vérifier les faits et de traduire les responsables devant la justice, la MINUSMA soutiendra tous les efforts dans ce sens ». Les 5 administrateurs civils ne sont pas les seules victimes des affrontements au gouvernorat: selon un communiqué du gouvernement, le Mali déplore 8 morts et les rebelles 28. Les chiffres réels sont-ils plus élevés ? On ne sait.

 

Mara tente de quitter Kidal dans la nuit. Il n’y arrive pas : le temps orageux empêche tout mouvement de l’hélicoptère de la MINUSMA. La force onusienne lui propose de venir passer la nuit à son camp: le Premier Ministre, par accès de fierté, refuse; il préfère rester au camp malien. Ce n’est que dimanche qu’il décolle de Kidal. Il ne se prive pas, chemin faisant, de dénoncer la “passivité” des forces étrangères présentes à Kidal, affirme que le Mali est désormais “en guerre” et que “notre  risposte sera à la hauteur de l’attaque” rebelle. Parle-t-il sous l’effet de la colère ou de son jeune âge (39 ans) ? Personne ne se pose la question tant son attitude plaît aux Maliens qui, dans leur immense majorité, jugent urgent d’en découdre avec la poignée de rebelles qui fait la loi à Kidal et inutile d’attendre, à cette fin, un feu vert français. Et puis, le discours du Premier Ministre panse, ne serait-ce que superficiellement, l’honneur du Mali brisé, en 2012, par la défaite militaire et l’occupation du nord par les hordes jihado-séparatistes. Accueilli en héros à l’aéroport de Bamako-Sénou par une foule qui crie “Mara, président !”, le chef du gouvernement se rend à Sébénicoro pour rendre compte de sa mission au chef de l’Etat.

 

 

Moussa Mara désavoué par IBK

En déclarant ouvertement la guerre avant même son retour dans la capitale, le Premier Ministre se taille un instant de gloire. Cependant, il plonge le président IBK dans le plus vif embarras. D’abord, Moussa Mara n’a pas qualité pour déclarer la guerre, ce pouvoir étant dévolu au chef de l’Etat, chef suprême des armées, par l’article Article 71 de la Constitution qui dispose : “La déclaration de guerre est autorisée par l’Assemblée Nationale réunie spécialement à cet effet. Le Président de la République en informe la Nation par un message”.

 

Ensuite, Mara met IBK devant le fait accompli: soit le président le suit dans son élan guerrier, auquel cas Mara en tire tout le bénéfice politique pour avoir été le catalyseur de la guerre; soit le président le désavoue, auquel cas Mara passe, dans l’opinion, pour le justicier empêché de pourfendre l’ennemi par un président faible. Limoger Mara ? Ce serait la pire chose de la part d’un président dont l’opinion fustige de plus en plus bruyamment l’attentisme. En tout état de cause, c’est Mara, et non IBK, qui sort politiquement gagnant du bras de fer où il a engagé le pays. Des partisans du président IBK, voyant le Premier Ministre voler la vedette à leur champion, subodorent une déloyauté : “Mara a probablement un agenda personnel; IBK devrait dorénavant s’en méfier !”.  Enfin, les déclarations de Mara désobligent les officiels français et onusiens tout en bouleversant le processus de négociations repris, sur injonction de la communauté internationale, par IBK.

 

Comment corriger le tir ? Le président IBK est longuement entrepris par François Hollande (avec lequel il a une conversation téléphonique d’une heure); Hélène Legal, conseillère de François Hollande dépêchée d’urgence à Bamako; Bert Koenders, chef de la MINUSMA; l’ambassadeur français à Bamako, Gilles Huberson; et l’ambassadrice américaine à Bamako, Mary Beth Leonard. Les présidents burkinabè, Blaise Compaoré, et ivoirien, Alassane Ouattara, ne sont pas en reste. Tous pressent le chef de l’Etat malien de calmer le jeu et de ne pas s’engouffrer, malgré la gravité de l’heure, dans la voie guerrière ouverte par le Premier Ministre Moussa Mara. IBK n’a pas le choix. La mine sombre, il apparaît, dimanche soir, au petit écran. Ses paroles sont lourdes de sens. Il condamne l’assassinat des administrateurs, dénonce la prise d’otages au gouvernorat, s’engage à traduire devant la justice internationale les criminels et annonce  que plus jamais, aucune délégation officielle malienne ne sera empêchée d’entrer à Kidal. IBK n’oublie pas de louer le “patriotisme” de Moussa Mara: “Mara a l’amour de ce pays”.Mais concluant son propos, le chef de l’Etat assure que les négociations restent de mise et que le Mali se doit d’honorer sa signature apposée sur l’accord préliminaire de Ouagadougou. La morale de l’histoire ? Mara est adroitement désavoué: lui déclare la guerre, le président IBK la paix. Le désaveu infligé à Mara se traduit d’ailleurs, à Kidal, par l’interdiction faite  aux troupes de s’attaquer aux rebelles. Quand un petit détachement militaire parti chercher des denrées en ville réplique à des tirs du MNLA, il reçoit une sévère mise en garde des hauts galonnés consignés à la base malienne. Se sentant abandonné par son chef, le Premier Ministre aurait offert sa démission, laquelle aurait été refusée par IBK qui n’aimerait pas joindre à une crise militaire une crise politique: il vient à peine de perdre un premier chef du gouvernement (Oumar Tatam Ly) et se dépêtre encore difficilement du scandale né de l’achat d’un nouvel avion présidentiel.

 

Envoi de renforts

Le climat ne cesse pas, pour autant, de s’épaissir à Kidal. Pour ne pas se laisser prendre au dépourvu, l’armée y dépêche des renforts. Commandée par le lieutenant-colonel Oumar Sérémé, une bonne partie des 600 soldats du Groupement tactique “Balanzan” stationnés à Anéfis, issus de la quatrième promotion  de formation européenne à Koulikoro, font mouvement vers Kidal. Deux vagues de bérets rouges venus du camp des parachutistes de Djikoroni les imitent: la première, forte de 300 commandos, quitte Bamako dans la nuit du dimanche 18 mai 2014, la seconde le lendemain matin. Un contingent de bérets verts prend le départ à Kati, le même jour, pour Kidal. Déjà présents au camp n° 1 de Kidal, 200 soldats prennent position dans les alentours. D’autres forces rejoignent Kidal à partir de Gao. Pour encadrer tout ce beau monde, l’état-major opérationnel débarque au grand complet dans la capitale des Ifoghas.Parmi ces officiers qui se préparent à la guerre figurent le colonel-major  Abdoulaye Coulibaly, chef d’Etat-major adjoint de l’armée de terre et chef du poste de commandement opérationnel pour tout le théâtre du nord; le général Didier Dacko, chef d’état-major général adjoint des armées; et le général Alladji Gamou, chef de l’unité “Delta”, composée de combattants touaregs lourdement armés.

 

Mardi 20 mai 2014, la ville de Kidal déborde d’hommes en uniforme. Les 2.000 officiers et soldats maliens bombent le torse. Contrairement à une période récente, ni la France, ni la MINUSMA ne se sont opposées à leur entrée à Kidal. De plus, le matériel de combat se trouve au rendez-vous:  la garnison malienne est remplie à ras bord d’armes lourdes et de munitions. Une dizaine de BRDM, redoutables semi-blindés de fabrication russe, sont de la fête. Pour tout arranger, les renseignements militaires prêtent des effectifs squelettiques au MNLA et à ses acolytes : 250 hommes au total, soit quelque 10% des effectifs maliens.

 

L’offensive malienne

Mercredi 21 mai 2014, l’armée malienne déclenche les hostilités. Objectif: prendre le contrôle de la ville de Kidal et neutraliser individuellement les chefs rebelles, même ceux tapis dans les résidences privées. Le fer de lance de la grande offensive malienne ? Les commandos parachutistes (bérets rouges), chargés d’investir le gouvernorat, où sont tapis des dizaines de rebelles, et de fouiller les quartiers. Chaque béret rouge dispose d’un kit de combat composé, entre autres, d’un bidon d’eau, d’un paquet de nourriture, de couteaux, d’un fusil d’assaut Kalachnikov et d’une cartouchère de 250 balles.  Les commandos, troupes de choc féroces, sont soutenus, à l’arrière, par des fantassins bérets verts ayant pour mission de renouveler, en cas de besoin, les munitions de combat et les provisions alimentaires; de ramasser les blessés et d’assurer l’intendance. Au niveau de la garnison malienne siège l’état-major opérationnel chargé de collecter les renseignements, de coordonner la progression des soldats et de leur donner les ordres tactiques nécessaires.

 

Les premiers affrontement tournent en la faveur des militaires maliens. Encouragé par les informations en provenance du front, le gouvernement publie un communiqué confirmant la mise en oeuvre d’une “opération de sécurisation des personnes et des biens à Kidal”. Les commandos foncent sur le gouvernorat à allure régulière. Il sont accueillis par un feu nourri des occupants rebelles. Lesquels se replient vers leur base appelée “Luxembourg”, située dans un quartier de Kidal et où stationne le gros des troupes et du matériel rebelles. Vers 13 heures, le mercredi, en plein conseil des ministres, le ministre de la Sécurité, le général Sada Samaké, souffle à l’oreille du président IBK que Kidal est tombée sous le contrôle des forces maliennes et que le MNLA, en déroute, demande un cessez-le-feu immédiat. Joyeux, le chef de l’Etat annonce la bonne nouvelle. Toute l’assemblée se lève pour applaudir. Quelques ministres font les difficiles en suggérant de refuser le cessez-le-feu et de détruire les derniers bastions rebelles au nord. Sage réplique d’IBK: “Il faut toujours accepter le cessez-le-feu et négocier quand on est en position de force”. Dans la foulée, un communiqué est préparé par le gouvernement et promis à la lecture dans la soirée: il salue la reprise de Kidal par l’armée et ordonne le cessez-le-feu. Le conseil des ministres prend fin après avoir approuvé une vague de nominations à des postes administratifs.

 

 

La défaite malienne

 

Deux heures plus tard, les mauvaises nouvelles commencent à tomber. Les recoupements permettent d’établir que les troupes déployées en soutien aux bérets rouges ont, les premières, pris la fuite. Ayant essuyé un déluge de feu, elles ont cru déjà morts les bérets rouges qui constituaient l’avant-garde de l’offensive. Apercevant leurs hommes en débandade, les officiers de l’état-major prennent, à leur tour, la fuite. Direction: le camp de la MINUSMA, sis à quelque 800 mètres de la garnison malienne. A bord d’une colonne de 20 véhicules  4X4, le général Didier Dacko, le colonel-major Abdoulaye Coulibaly et autres  se présentent à une telle allure devant la garnison onusienne que les casques bleus manquent de leur tirer dessus, croyant à une attaque armée. Comprenant qu’il s’agit, en réalité, de l’état-major malien en fuite, ils lui livrent précipitamment le passage.

 

Les officiers ainsi réfugiés sont exactement au nombre de 40, selon le compte-rendu de la MINUSMA à sa hiérarchie. Ils seront transportés par hélicoptère onusien à Gao. Quant au  général Alladji Gamou, il connaît mieux le terrain que ses pairs noirs : à la tête d’une colonne de son unité spéciale, il pique à travers la brousse et rallie Anéfis. Là, il tombe nez à nez avec les renforts maliens envoyés de Kati. Après des échanges de signaux, les deux groupes parviennent à s’identifier, font leur jonction et rejoignent ensemble Gao. L’adjoint de Gamou, le colonel Fayçal Ag Kiba,a beaucoup moins de chance: en route, seul, vers son village situé près d’Intadéni, dans la région de Kidal, il est rattrapé par ses poursuivants qui lui logent plusieurs balles dans la tête. En vérité, les rebelles mènent une chasse aux hauts galonnés maliens dont la mort acheverait d’annihiler le moral de l’armée. Seul Fayçal y laisse la peau. Les commandos parachutistes, abadonnés à leur sort, se rendent compte trop tard de la fuite des autres troupes maliennes: ils paient le plus lourd tribut à la bataille de Kidal.

 

Qui commandait les rebelles ?

 

Les forces touarègues sont conduites, à Kidal, par Cheick Ag Haoussa, cousin d’Iyad Ag Ghali et numéro 2 du groupe islamiste Ançar Dine.Il est secondé par un ex-colonel de l’armée malienne: Assalat Ag Habbi, dont les aptitudes militaires sont connues. Autre tacticien rebelle, Haroun Ag Dawoud dirige, depuis longtemps, le camp du MNLA à Ambobar, à 7 km de Tessalit. Près d’Anéfis, un autre état-major rebelle dépend du Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA). Redoutables guerriers, les Arabes prennent le relais du MNLA et du Haut Conseil Unifié de l’Azawad (HCUA) pour prendre en chasse les soldats maliens éparpillés dans le désert. Une étroite coordination lie les différents groupes.

Le triomphe des rebelles à Kidal est dû, non à leur équipement (celui de l’armée est meilleur) mais à une plus grande ardeur au combat, à une meilleure connaissance du terrain et à une meilleure tactique. Pour prendre à revers l’armée malienne à Kidal, les rebelles ont surgi de leur base en formation triangulaire: un premier groupe pique à gauche pour barrer la route aux bérets rouges; un second fond comme un vautour sur les bérets verts qui servent de force de soutien aux commandos; un troisième et dernier groupe rebelle fonce sur la garnison malienne où il met en fuite l’état-major. Après sa conquête, Kidal est laissée aux mains du MNLA et du HCUA: ce dernier groupe est dirigé par le patriarche des Ifoghas, Intallah Ag Attaher, dont le fils aîné, Algabass, siège à l’Assemblée nationale du Mali sous les couleurs du RPM. Kidal conquise, les rebelles se lancent à la poursuite des soldats maliens. Leur but : conquérir des espaces susceptibles, plus tard, de garantir l’accès de leur fameux “Azawad” au fleuve Niger. Ainsi mettent-ils, en autres, la main sur Tessalit, Ménaka, Anéfis, Bourem et Ansongo. A Tessalit, ils se contentent de contrôler la ville et ne progressent pas jusqu’au camp malien, de peur d’une riposte des casques bleus tchadiens. A Bourem, ville natale de Chato, l’ex-candidate à la présidentielle, les combattants rebelles sont priés de refluer par la force Serval qui, pour sécuriser Gao, centre névralgique des troupes françaises, dépêchent une centaine de soldats.D’Ansongo, ville riveraine du fleuve, les rebelles sont également contraints de se retirer par les troupes françaises. La panique, entre-temps, s’installe à Gao et Tombouctou: les Français doivent s’employer, par des messages radiodiffusés, pour apaiser la population et prévenir un exode général.

 

Des terroristes ont-ils pris part aux combats?

 

Selon le gouvernement malien, des groupes jihadistes d’AQMIet du MUJAO ont participé aux combats aux côtés des mouvements armés reconnus légitimes par la communbauté internationale: MNLA, MAA et HCUA. Des sources proches du pouvoir citent parmi les assaillants des terroristes d’AQMI comme  Abdelkrim Al-Targui, un Touareg apparenté à Iyad Ag Ghali et chef de la katiba “Al-Ansar“; et Abou Abdel Hakim Al-Kidali, chef de la katiba “Youssef Ibn Tachfin”. Dans son numéro du vendredi 23 mai 2014, Jeune Afrique soutient, pour sa part, que les troupes rebelles ont reçu des renforts terroristes. Ces informations sont à prendre avec des pincettes en raison de la tendance permanente du gouvernement malien à manipuler l’opinion publique et des accointances notoires du régime d’IBK avec Jeune Afrique. S’il ne faut pas exclure l’hypothèse de renforts terroristes en provenance d’Algérie ou de Mauritanie, rien n’indique que l’on n’a pas confondu “terroristes” et “jihadistes”. En effet, de nombreux jihadistes figurent, bien avant le conflit de Kidal, dans les rangs des 3 groupes armés reconnus comme interlocuteurs par le gouvernement malien: le MNLA, le HCUA  et le MNLA. Depuis belle lurette, le HCUA a intégré dans ses rangs une bonne partie du groupe jihadiste malien Ançar Dine, le chef de ce groupe, Iyad, faisant l’objet de recherches françaises; le MNLA, pour renforcer ses effectifs, a recyclé lui aussi des jihadistes; quant au MAA, il a toujours été animé par des Arabes attachés à la charia islamique.

 

Le bilan des combats

 

Les combattants rebelles font une impressionnante moisson à Kidal. Tout le matériel de combat leur est abandonné. Il y a là des dizaines de véhicules neufs, des armes lourdes et quelque 600 mitrailleuses. Le tout est transporté à leur quartier général. Comme à l’accoutumée, les rebelles mettront, à bref délai, le feu aux BRDM capturés qu’aucun d’entre eux ne sait conduire. Le bilan humain est d’une lourdeur exceptionnelle que par pudeur, nous nous gardons de révéler. La MNINUSMA fut mise à contribution par les rebelles pour ramasser les cadavres maliens dispersés à travers la ville. En parlant de 20, puis de 30 morts, le gouvernement malien minore assurément les chiffres. 120 soldats maliens sont faits prisonniers. Répartis sur deux sites, ils  sont sous la garde du MNLA et du MNLA.

 

Tiékorobani

Commentaires via Facebook :

45 COMMENTAIRES

  1. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
    Soundiata devait être un vrai athlète … 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥

    Pauvre berets rouges… il n’y a rien de pire que de se retrouver au front avec des lâches pour garder tes arrières … AUTANT MOURIR ENSEMBLE QUE DE CAUSER LA PERTE DE CES FRÈRES D’ARMES PAR SA LÂCHETÉ … 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿

    Moussa Ag,… la lâcheté n’est pas limitée au front … ceux qui fuient leur responsabilité sont plus lâches … ET SONT LA VRAIE HONTE DE CE PAYS …

    Quand ça échoue … C’EST PAS NOUS…!!! 👿 👿 👿 👿 👿

    BANDE D’INDIGNES IRRESPONSABLES …. 👿 👿 👿 👿 👿

    SACRÉE DESCENDANTS DE SOUDIATA … FUYARDS ET IRRESPONSABLES …. !!!

  2. 2000 Soldats ARMES contre 250 MNLA. ILS ONT FUIT ni la france ni la nunisma nont ppas cet effectif dans la zone. la guerre ce sont les homme qui le font.meme avec du materiel neuf les soldats ont fuit
    NAPOLEON DISAIT QUE LES REMPARTS DE LA CITE SONT DES HOMMES ET NON DES PIERRES l’armée ce sont les hommes d’honneurs qui font les bon militaires. Aulieu de chercher des boucs emissaires à la france et la Munisma condamnez les militaitrers qui ont fui le combat leur chefs en premier. Il faut reclamer la destition de ces generaux de salon au lieu de condanmer les autres. les thadiens sont des guerrier qui ne reculent pas . Le militaitre malien a montré sA limite QUI EST LA PEUR

  3. Tiékorobani Merci de nous dire la vérité, même si cela fait mal elle doit être dite.
    J’ai une autre version de ce qui c’est réellement passé à Kidal ce jour là.
    De notre envoyé spécial à Kidal Boubacar Sakado .
    Boubacar pouvez vous nous dire ce qu’il c’est réellement passé mercredi dernier à Kidal ?
    Oui, ce mercredi matin v ers 9 heures je me trouvais près du camp de la minusma. Les FAMa étaient présent et discutaient avec des Sénégalais.
    Un camion de livraison de l’armée Française est arrivé chargé de dix tonne de bière en bouteilles. Les Famas ont proposé de donner un coup de main pour décharger le camion. Sympathiques les FAMa mais un peu voleurs !!!
    Une caisse pour la Minusma une caisse pour eux !!! Il faisait chaud ce matin et les FAMa ont commencé à téter les goulots sans modération. A 9 heures 30 les FAMa étaient ronds comme des queues de pelles, Ils sont repartis vers la ville en zigzagant avec les pic up.
    Ensuite que c’est il passé ???
    Ensuite les renforts de Gao sont arrivés. 150 pic up et des blindés. Un Colonel leur a demandé d’encercler la ville. C’est la que la pagaille a commencé.
    Comment encercler une ville carrée ??? Les véhicules ont longtemps tournés dans un gros nuage de poussière. Des accrochages ont eux lieu dans un vacarme de tôles froissées.
    Ensuite Boubacar ????
    Ensuite, je suis entré en ville derrière les Soldats qui chantaient. La ville semblait calme personne dans les rues.
    Boubacar qui a donné l’ordre de tirer ????
    Personne n’a donné l’ordre de tirer c’est tout simplement un militaire qui a marché sur une bouteille de bière vite jetée par un camarade. Il est tombé et, en tombant une rafale est partie faisant exploser la vitrine d’un marchand de vélo sans selle. Un autre militaire est également tombé en lâchant une rafale qui a fait exploser les pneus d’un camion stationné près du magasin.
    Les FAMa ont pensé être agressés et ils ont vidé chargeurs sur chargeurs dans tous les sens.
    Cela devait chauffer pour vous Boubacar, qu’avez-vous fait ???
    Effectivement, les balles sifflaient de partout, je me suis réfugié dans les branches feuillues d’un poteau électrique. De là je pouvais voir sans être vu.
    J’ai vu les chameaux 4×4 V8 turbo de soldat raté réfugiés derrière un mur.
    Pas très courageux ces quadrupèdes !!!!
    Que c’est-il passé ensuite Boubacar ???
    Ensuite, les FAMa se sont trouvés à court de munitions, le marchand de vélos sans selle est sorti de sa boutique. Il a enfourché un vélo et a poursuivi les militaires Maliens. Il faut reconnaitre que quand la prostate est bien stimulée on pédale beaucoup plus vite. C’est un vélo chinois avec mitrailleuse incorporée dans le phare avant droit et un missile sol air dans le phare avant gauche.
    Boubacar pourquoi un missile sol air ???
    Tout simplement pour le cas ou le Boeing présidentiel viendrait à survoler Kidal ou tenterait d’y atterrir.
    Ensuite que c’est il passé ???
    Le marchand de vélo a tiré quelques rafales de mitrailleuse, ceux qui ne courraient pas assez vite sont tombés sous les balles.
    Un officier a demandé du renfort mais c’était déjà l’heure du thé et personne n’a voulu venir. Les soldats se sont réfugiés à la Minusma.
    Si je comprends bien Boubacar, si serval n’avait pas livré un camion de bière rien de tout cela ne serait arrivé ????
    Exactement c’est la faute à Serval ….

    • C’est la faute à SERVAL !

  4. Ce dernier clash entre FAMA et MNLA au nord du Mali est comparable à une bataille absurde sans plan .
    Il y a beaucoup de questions sans réponses au sujet de cette guerre au moment où on preparait la voie pour le processus de paix durable à travers des négociations que devrait mener le Commissaire-Ministre désigné Modibo Keita.

    “Big risk , little profits or none”. 8)

  5. Ce toujours triste la perte humaine . Mais ce qui me fais encore plus triste est que entant que chef d’eteat major comment est- ce possible d’abandonner tes hommes à la merci de ennemis ? Toutes me condoléance à des famille qui ont perdu leur proche et que la terre leur soi légère (Amiine )

  6. Maintenant nous savons tous que tous les groupes terroristes sont à kidal.
    Ils se sont tous retranchés à Kidal par suite de l’opération Serval.
    Ils se sont mis d’accord pour se mettre tous sous le couvert du MNLA,qui est le seul groupe terroriste à être accepté par la communauté
    dite internationale.
    Le seul groupe terroriste au nord Mali à être parrainé par la France
    Face à une telle situation ,il serait très stupide de combattre plusieurs groupes terroristes sans avions de combat.

    • Face à une telle situation ,il serait très stupide de combattre plusieurs groupes terroristes sans avions de combat.

      Il suffit de transformer les deux Boeings du président en bombardiers !!! 😆 😆 😆 😆

      Et toi Mynti tu pourras en piloter un car n’oublie pas que ces avions appartiennent aux Maliens !!! 😳 😳 😳 😳

  7. Au lieu de nous pièger par les formations unituls des Fraçais et autres appeler les Thadiens pour la reforme de notre armée car seuls les Thadiens maîtrisent la gerre du nord, ne nous laissez pas former par des traitres .

  8. Ce qui est amusant avec cet article, c’est qu’il rappelle point par point ‘’Nations Nègres et Culture’’ de Cheick Anta Diop citant les premiers égyptologues français (des scientifiques) qui, devant l’évidence noire de la plupart des pharaons, ont osé porter dans des écrits historiques que : ‘’LA PEAU NOIRE ET LES CHEVEUX CREPUS NE PERMETTAIENT PAS DE DECRIRE LE NOIR’’. Ainsi, Tiokorobani conclut calmement que les ‘’DJIHADISTES’’ qui, plus haut, ’’ égorgent 5 représentants de l’Etat et 3 personnalités civiles’’, comme à Aguelhoc, ne sont pas des ‘’TERRORISTES’’. Et lui-même ajoute que les MNLA, HCUA, MAA sont truffés de ‘’DJIHADISTES’’. Cela sent à plein nez la mauvaise foi ou l’article acheté par le MNLA ? Les Français ? La MINUSMA ? Ou les trois ? , rédigé précipitamment, sans vérifier la cohérence de son contenu. Ou Mr Tiokorobani veut nous faire comprendre adroitement qu’il n’a pas rédigé ce chiffon…
    Sinon, il n’y a aucun doute pour nous autres maliens ordinaires que : i) la France elle-même déclare soutenir le MNLA, ii) le MNLA est en connivence avec le HCUA, MAA, AQMI et autres terroristes iii) c’est la France qui dès le départ est à l’origine de cette rébellion depuis sous ATT en se cachant derrière les djihadistes. Simple logique de mafiosi : on envoie casser la boutique et on revient proposer ses services de protection.
    Ce qui ne dédouane guère l’armée malienne et son gouvernement fantoche de leur incompétence viscérale…

  9. Pourquoi quand le chef d’Etat major des armées Général Touré effectuait sa visite à kidal les rebelles n’ont pas riposté pourquoi ? il a fallu que le PM MARA effectue une simple visite administratif pour mettre le feu à la poudre.Tout ceci est un complot entre certains membres du gouvernement comme Boubeye et la force servale.Qu’Allah fasse triompher la verité Amen et que le Mali en sort victorieux.

  10. On s’en fou si l’armée a fui.. Ce journaliste raconte des salades..parce qu’il était terré chez lui. Le vrai problème, c’est pourquoi la MINUSMA n’a pas empêché l’attaque du PM Mara par le MNLA et ses alliés alors que les deux parties étaient sous l’accord de Ouaga… c’est là le piège. Le PM n’avait t-il pas le droit de visiter son pays? La CI chante tous le temps: négocier négocier. N’est-ce pas au nom de la négociation que le président IBK a fait libérer des criminelles, accepter des rebelles à l’Assemblée nationale du Mali..tous cela n’est pas suffisant pour convaincre la CI de la sincérité et de la volonté du Mali à négocier. Maintenant,que votre tactique semble fonctionner, dictez alors à IBK ce qu’il doit proposer aux rebelles. Mais avouez que vous n’avez pas donné une petite chance au Mali d’IBK. Nous maliens savons que nous sommes faibles mais pas amnésiques…Il semble qu’il n’y ait pas eu de changement dans le plan

  11. Pour une déculottée militaire, TOUS les ingrédients étaient hélas réunis!

    1/ “La veille, à Gao, ses services lui ont décrit l’ATMOSPHERE MALSAINE de Kidal, LE NOMBRE REDUIT des maliens présents au camp n° 1 de la ville et, surtout, la VOLONTE AFFICHEE du MNLA, le mouvement séparatiste touareg, D’EMPECHER toute visite gouvernementale”…
    Par ailleurs, en plus des tentatives de dissuasions des principaux ambassadeurs en poste à Balako:
    “La MINUSMA, force onusienne, et la force française Serval ne s’enthousiasment pas, elles non plus, de cette visite qui pourrait ouvrir un engrenage”…
    Seulement voilà………….. Mara à d’urgence besoin de jouer au HEROS histoire de faire rapidement oublier son récent statut de MENTEUR! Alors, EN TOUTE INCONSCIENCE et au péril de la vies des autres (militaires en sous-nombre, officiels participants!), Mara s’entête afin d’obtenir son petit “coup d’éclat” personnel! (Après tout, lui est bien protégé dans un blindé de la Minusma ! Pas les autres…!)
    *** Conclusion : C’est donc L’ETAT et L’ETA SEUL qui porte la responsabilité de ce carnage, et de cette honteuse défaite de l’armée Malienne !
    2/ » Les recoupements permettent d’établir que les troupes déployées en soutien aux bérets rouges ont, LES PREMIERES, PRIS LA FUITE. »
    Tiens, tiens !… pendant qu’on diffusait partout la fameuse soi-disant « complicité » des forces SERVAL et MINUSMA pour « expliquer » une pareille déroute, on se gardait bien d’évoquer LA FUITE de nos troupes CHARGEES DE SOUTENIR LES VALEUREUX BERETS ROUGES EN PREMIERE LIGNE!
    Aujourd’hui, nous avons démontré et confirmé à la fois au mnla, à la communauté internationale toute entière, et à nos populations, que la fameuse GRANDE RECONSTRUCTION de nos armées promise par IBK n’a jamais commençée, et 2 ans après 2012, l’armée Malienne reste constituée de réels Commandos (bérets rouges), et de bérets verts dont beaucoup sont encore prêts à FUIR !…
    Aujourd’hui, nous avons stupidement ramenée la situation Kidal à son point zéro de départ, notre armée s’est faite rdiculiser, et nous nous sommes NOUS-MEMES remis en position de « demandeurs » de cessez-le-feu, et de « demandeurs » de secours supplémentaires à SERVAL !

    Comme quoi, un Apprenti Gouvernement trop fier de lui pour écouter les conseils de quiconque,
    une armée qui, hormis ses commandos déjà formés depuis depuis longtemps, compte encore des soldats capables de détaler en abandonnant ses armes et en laissant leurs camarades seuls en première ligne,
    Ca donne CA !… Heureusement quand même que le Mali dispose d’un splendide cortège de motards présidentiels, de 2 Boiengs présidentiels, et d’uniformes militaires neufs pour les défilés. C’est toujours ça, mais je doute que ça soit suffiant pour motiver plus longtemps les partenaire s à nous aider indéfiniment !

    • nfp, helas oui seul l’etat est responsible de ce carnage. Je dirais aussi la chaine de commandement a sa part de responsabilite.
      Si a chaque fois il faut a chaque fois que les fama detalent au lieu de faire face a la chose, alors il n’y aura pas moyen pour passer a travers.

  12. Vous êtes pas oblige de raconter ce que vous ignorez. En dehors du fait que les commandos charges de déloger le MNLA du gouvernorat n"ont pas eu de soutient tout ce que vous racontez n'est que causerie de grin. La vérité est plus triste que cela. Si vous ne pouvez pas contribuer a la douleur nationale ne démoralisez pas le peuple malien et son armée. Dans un proche passe vous seriez considéré comme collaborateur ( 5eme Jihadiste a défaut de 5eme colonne). ''Petit vieillot'' sache que toute peine a besoin de réconfort alors a notre peine n'ajoutez pas l'insulte

  13. tout es fo, si tu ne conai rien d larmée il fo t taire,depuis qan une force majoritaire(beret vert) vien en soutien a une force spéciale

  14. FILM TRAGIQUE DEMONTRANT UN VRAI PROBLEME DE COMMUNICATION …. QUI FRISE L'ABANDON DES UNS PAR LES AUTRES … : SEULE LE RETABLISSEMENT DE LA CONFIANCE LES UNS AUX AUTRES PEUT PERMETTRE DE TENIR UNE POSITION ET SURTOUT ÊTRE SURE D'OBTENIR UN RENFORT ! Là EST LA QUESTION ! WHAT IS THE QUESTION !

  15. C’est très facile de parler d’un fiasco, cela pourrait continuer à persister sur notre sol si le Mali continue avec les faux partenaires qui font le double jeu pour nuire notre intégrité territoriale et à être naïf pendant son existence en plongeant son peuple dans l’ignorance parfaite au profit de toute sorte de corruptions de la classe politique et le reste des citoyens intégrés dans ce sens.
    Quand un échec est régulier dans un système de défense il faudrait, en ce moment, revoir les sources d’information car nous devons comprendre que tous les Maliens ne sont pas Maliens par constat quand il s’agit de profits.

  16. QUESTION : SVP Durant le court laps de temps de RECCUPERATION DU GOUVERNORAT : Combien de REBELLES sont tués ???????????? ➡ ➡ ➡ ❗
    On nous a dit qu’il y a beaucoup de morts de part et d’autres puis… SILENCE SUR LE NOMBRE DE MORTS MNLA et complices : Pourtant ce NOMBRE sera pour les patriotes un PETIT SOULAGEMENT A SAVOIR car ils adorent la guerre comme il faut adorer DIEU mais il ne sont pas IMMORTELS:!: ➡ ❗ ❗ ALORS SVP COMMUNIQUEZ ❗ ➡ ❗

  17. Tiekorobani,pour un resumé c’en est un! merci.
    A chaque Bataille le Mali S’appauvri de:
    – ses hommes qui tombent ou qui sont capturés.
    – ses materiels (armes, munitions, engins)
    – sa force mentale;
    Quand est ce que les Autorités maliennes auront l’intelligence et la sagesse nécessaires pour conduire ce Merveilleux pays?
    oui, c’est de l’intelligence dont-il s’agit! le Muscle et les Armes ont une limites.
    Les Groupes armés qui s’étaient grillés au charbon ardent le 17mai aux yeux du Monde par l’assassinat des prefets, ont eu l’occassion par l’attaque du 21mai de retourner la situation contre le Gouverenement au point qu’on parle plus de ce qu’ils ont fait au Gouvernorat! C’etait la bataille a ne pas faire,il fallait se contenter de la presence desormais des renforts et le jugements de la communauté internationale par rapport au mandat de la MINUSMA.
    comme toujours l’EGO a pris le Dessus!

    • Attendre quoi. Nous sommes toujours dans l’attente des éclaircissements dans le massacre d’Aguelhoc. Qu’est ce que nous avons à attendre encore s’il n’y rien eu dans le massacre de 70 des nôtres en serait-il autrement pour une dizaine?

  18. vous avez tendance à glorofier le contingent tchadien .C’ est votre droit.Le jour viendra qui verra les jambars entrer en action .On verra en ce moment ce que vaut le soldat sénégalais .A KIDAL , il a manqué une compagnie d’ appuie feu derriére les commandos specialement formée à cet effet .Vos berets verts ne sont pas des soldats .

    • “Le jour viendra qui verra les jambars entrer en action ”

      qu’ils rentrent en action et qu’ils mettent fin a la rebellion casamancaisepour commencer…

      • En tout cas, ils fuient pas au combat deeeeh!!
        On les tue, mais on ne les déshonore pas! Ne t’en prend pas à ceux qui ne t’ont rien fait, si ce n’est essayer de se battre pour votre pays pendant que vous êtes derrière vos claviers.
        Un état major qui fuit, mon Dieu tout un symbole!!

  19. Ce journalise est un apatrie un menteur de son état . Quand les Fama ont pris dessus sur les rebelles ils ont demandé un cesse-le feu. C’est ainsi qu’ils ont demandé renfort au terroriste pour surprendre les Fama. Meme si ton vraie père est burkinabé , il faut avoir honte de mentir. Espèce de……. Vive le Mali vive les Fama nous vaincrons.

  20. Pourquoi doit on croire à ce Tiékorobani et non à nos autorités, pourquoi ? est ce qu’il était à Kidal lors des affrontement ? SI NON pourquoi mettre en doute la déclaration de notre gouvernement, quelle est sa source? puis nous n’avons que faire de sa vérité à lui.
    Restons unis pour que vive le Mali indivisible et écartons nous des langages qui accentueront d’avantage notre colère.

  21. Paix à votre âme, Vaillants soldats Maliens tombés sur le champ d’honneur, nous vous seront éternellement reconnaissants.

  22. LE MALI, EN ETAT DE GUERRE IMPOSEE, DOIT FAIRE LA PAIX

    Le diplomate malien, Maître Alioune Blondin Bèye, celui que son mandant et ancien Secrétaire général de l’ONU, Boutros-Boutros Ghali, surnommait « l’orfèvre du droit international », disait : « L’homme doit être une marmite pour se mettre entre le feu et l’eau : on doit avoir la patience, tout supporter pour servir de médiateur, de conciliateur entre des personnes si différentes que le feu et l’eau ».

    Malgré la situation extrêmement difficile où toutes les passions peuvent se libérer et se déchaîner, il faut appeler au calme et à la sérénité. Aux groupes armés : Libérez les otages et les lieux et venez à la table de négociation ! Au pouvoir central, ce sage conseil du charismatique président américain, John Fitzgerald Kennedy : « Le temps est un outil, pas un lit pour dormir ».

    Lire la suite sur Les Echos (Le Cercle): http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/international/afrique/221198622/mali-etat-guerre-imposee-doit-faire

  23. André Bourgeot, directeur de recherche au CNRS et soi-disant spécialiste de la région du Sahel soutient l’indignation des Bamakois : « Après l’intervention Serval, le MNLA est revenu et s’est installé avec la protection française. Il a administré la région de l’Adar des Ifoghas en occupant le gouvernorat, les médias pour diffuser leur propagande et en prélevant des taxes sur tous les engins moteur qui transportent des marchandises, souvent des produits alimentaires en provenance d’Algérie. C’est une véritable administration qui constitue une enclave et cela se fait au su et au vu des militaires français ! »

  24. Honte aux soldats maliens qui ne savent que fuir face à l’adversaire
    Nous savons comment les soldats sont recrutés au mali ils ont tous été recruté parce qu’ils sont sous couvert d’un militaire.je ne serai jamais un chef militaire car ils vont fuir te laisser.

  25. vraiment si le contenu de cet article est reel;les ambitions de Moussa Mara a amis le feu au Mali;la plus grave humiliation qui n’a jamais connu de son histoire.que Dieu sauve le Mali;avec ce mèthode ni IBK ni Mara que peut faire l’affaire de Mali.

    • “la plus grave humiliation qui n’a jamais connu de son histoire.que Dieu sauve le Mal”

      Et quand le pays a ete occupe par quelques centaines de touaregs et leurs allies islamistes barbus mauritaniens, algeriens…

      Il faut savoir raison garde, comme disent les toubab…

      Ce pays a ete detruit complement deptit a petit, par les regimes de Alpha et de att:
      -destruction de l’armee: pas d’armement, pas d’entrenement…
      -installation des groupes extremists mauritaniens, algeriens…
      -arrivee massive des mercenaires touaregs de khadafi, qu’ils ont trahis
      -corruption: tous les anciens presidents et pratiqument tous les 1er ministres sont devenus millionnaires…
      -pas de police, que des raquettes
      -l’aeroport de Senou est l’un des 1er postes de corruption du mali
      -l’ecole de fonctionne pas
      -la justice: si tu donnes plus au juge que l’autre, tu gagnes ton proces
      -etc…

      Le mali est un pays minable parmis tant d’autres, je parle des pays franceafricain…

      • Occupe toi de ton pays minable d’abord avant de t’occuper des autres ou de leur souhaiter du mal. Pour l’heure, vous êtes les seuls à nous faire HONTE!! Les autres travaillent.

  26. honneur aux berets rouges merci et bravo vous etes de vrais militaires merci pour votre bravoure.

    • Je dirais la même chose que Issa Maiga – même l’ attaque de mercredi n’ était du tout pas opportune. Il faut donner le maximum de soutien moral à l’ armée.

      La massive présence de renforts maliens à Kidal était déjà suffisante pour exercer une pression constante sur les malfrats. Le reste était à faire avec la diplomatie – exploiter au maximum les exactions du MNLA et de ses alliés.

      Je trouve la visite de Moussa Mara toujours encore très opportune. Naturellement que sous l’ effet des assasinats barbares on peut tout dire. Mais IBK avait corrigé le tir politique/diplomatique.

      Je pense que cette défaite aussi sera absorbée avec la confiance en un Mali multiculturel et voulant renouer avec la coexistance pacifique des communautés ethno-culturelles.

      De nouveau: condoléances très tristes et sincères pour les pertes humaines !!!

      Bien cordialement
      M. Diagayété

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