Suite aux propos tenus par Emmanuel Macron et rapportés par le journal Le Monde durant le week-end, Alger a décidé d’interdire le survol de son territoire aux avions de l’armée française. Des décisions qui pourraient avoir des conséquences au-delà des deux pays concernés.
Au Sahel, et plus particulièrement au Mali, l’armée française est engagée pour lutter contre les groupes terroristes et bénéficie pour cela du soutien d’Alger. Dès ce week-end, après la prise de décision des autorités algériennes d’interdire le survol de son territoire par l’aviation militaire française, Paris a tenté de minimiser les conséquences opérationnelles de la réponse algérienne.
Notamment parce que le territoire algérien peut être facilement contourné et que la France dispose de bases aériennes au Sahel, l’interdiction de survol ne suscite pas d’inquiétude majeure pour les forces françaises engagées dans la région. En revanche, cette décision, qui n’avait pas été officiellement notifiée et dont on ne connaît pas encore toute la portée, pourrait poser d’autres problèmes.
Le premier, c’est celui du ravitaillement. L’Algérie fournit du carburant aux troupes de Barkhane postées dans l’extrême nord du Mali, continuera-t-elle de le faire ? « Ce mécanisme n’a plus été utilisé depuis décembre 2020 et il n’était pas prévu d’y recourir prochainement », indique un haut-gradé de l’état-major des armées françaises.
« Si vous gelez le partage de renseignements ça limite les capacités de l’armée française »
Plus épineuses, des questions sur le renseignement et les opérations menées par Barkhane à la frontière entre le Mali et l’Algérie se posent. « Les renseignements algériens ont des réseaux partout et connaissent très bien la situation. Il y a une coopération sécuritaire très importante. Si vous gelez le partage de renseignements ça limite les capacités de l’armée française. Quand vous menez des opérations militaires pas loin de l’Algérie, vous devez coordonner avec l’armée algérienne… Donc cela aussi peut impacter le déroulement des opérations », analyse le chercheur algérien Djallil Lounnas, spécialiste des groupes jihadistes au Sahel et professeur de relations internationales à l’université marocaine al-Akhawayn. Autant de sujets sur lesquels l’état-major français préfère ne pas s’exprimer à ce stade.
Enfin, c’est Alger qui dirige le Comité de suivi de l’accord de paix conclu en 2015 entre Bamako et les groupes armés du nord du Mali. Ce processus, déjà laborieux mais dans lequel Alger a ses propres intérêts de sécurité nationale, semble en revanche peu susceptible d’être affecté par les tensions franco-algériennes.
En ce qui concerne Barkhane on ne fait état que l’opinion du Mali
Mais 4 autres pays sont concernés .Le Burkina, le Niger, le Tchad et la Mauritanie
J’ai consulté 3 journaux Burkinabés
On voit que le Burkina considère que cette guerre est bien la sienne et non celle de la France
Le secrétaire du G5 sahel dit dans Fasonet (Eric Tiaré ):”Nous éspérons que la tension va baisser” en parlant de la situation Mali/France …On voit même les armées nationales qui neutralisent les terroristes
Au Burkina pas de haine..
Au Niger le président Mohamed Cheikh GHAZOUNI fait dans MAURIBWEB cette déclaration :
“Le Mali « devrait au préalable consulter ses partenaires » s’il souhaite faire appel à Wagner, selon Ghazouani” voici le lien :http://mauriweb.info/node/10227
Tamtam info du Niger présente le président Bazoum qui lie des partenariats avec , l’Algérie,la Libye,les USA
Pas de haine non plus au Niger et aussi beaucoup de sérénité
J’ai consulté le journal Tchadien -Journal du Tchad.com- …Mahamat Idriss Déby fait part d’un entretien avec Angela Merkel qui souligne le soutien de l’Allemagne et de l’EU ..pour réussir la transition..
Il y des Touaregs dans les 5 pays du G5 SAHEL
Pourquoi les Touaregs du Mali sont-ils plus actifs ?
La question vaut la peine d’être posée
Le seul pays qui a parlé d’abandon en plein vol est le Mali ..
La France entre plusieurs feux qui brûlent…
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