A deux mois de l’élection présidentielle malienne, les appels au cessez-le-feu et au dialogue se multiplient. Ce 27 février 2012, le ministre des Affaires étrangères burkinabè, Djibril Bassolé était à Alger. La veille, le chef de la diplomatie francaise Alain Juppé,qui concluait à Bamako une visite éclair au Bénin, au Burkina et au Mali, avait souhaité que le dialogue soit le plus inclusif possible.
Un dialogue politique entre le pouvoir et les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) pour sortir de la crise, c’est ce qu’a suggéré le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, à l’issue de sa visite de trois heures, dimanche 26 février à Bamako.
Cette solution a été favorablement reçue par la classe politique malienne qui reconnaît qu’un tel conflit ne peut se régler par les armes. Cependant, comme l’explique maître Tapo, le porte-parole de l’Adéma (Alliance pour la démocratie au Mali), un dialogue avec le MNLA ne doit pas se faire à n’importe quelles conditions : « Nous ne pouvons pas négocier l’autonomie ou l’indépendance du Nord-Mali ! Maintenant, si les gens veulent discuter sur le développement du Nord, sur les problèmes de la région, les autorités maliennes ont été de tout temps ouvertes à cela ».
Le Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES), très proche du président Amadou Toumani Touré, adopte une position similaire : le chef de l’Etat a toujours accepté de parler avec les fils du pays, tant qu”il s’agit de respecter l’intégrité territoriale comme l’explique Mohamed Dibassy, secrétaire politique du PDES : « Les gens du MNLA sont venus avec des vélléités d’agression. Nous avons toujours dit que la solution politique est une solution envisageable et nous pensons qu’une solution inclusive au Nord malien est encore possible, mais il faudrait que de l’autre côté, ce soit entendu comme tel ».
Dans les états-majors politiques, le ton est donc à la conciliation.
En revanche, sur les sites d’informations en ligne et les réseaux sociaux, certains Maliens n’hésitent pas à rejeter toute idée de négociation avec ceux qu’ils qualifient de bandits armés ou ennemis de la nation malienne.
Négocier, oui, mais avec qui ?
Le préalable pour l’ouverture d’un dialogue est de savoir avec qui l’on négocie. Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ne présente pas de structure homogène et cohérente.
La branche politique n’a pas de réelle prise sur les chefs militaires, très puissants sur le terrain. Autre handicap : le mouvement rebelle ne dispose pas d’une structure suffisamment représentative de toutes les communautés du Nord .
Le MNLA pourra-t-il se réorganiser ? Sera t-il capable de proposer une plate-forme consensuelle pour négocier ?
Du côté de Bamako, la donne n’est pas plus simple. Quelle autorité sera en mesure de discuter si l’élection présidentielle prévue le 29 avril prochain ne peut avoir lieu ?
Ce scénario d’une possible vacance du pouvoir inquiète plusieurs capitales de la sous-région et la France qui militent pour l’obtention d’un cessez-le-feu.
Différentes personnalités politiques des pays de la sous-région ont été mandatées pour rencontrer tous les acteurs. Certains contacts sont en cours avec le MNLA mais n’ont pour l’instant pas encore abouti.
L’Algérie décidée à jouer un rôle
Le ministre des Affaires étrangères burkinabè, Djibril Bassolé était à Alger ce lundi 27 février pour s’entretenir de la situation au Mali avec son homologue Mourad Medelci ainsi que le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.
Alors que le Burkina Faso aspire à jouer un rôle plus important dans les efforts de médiation entre les rebelles du MNLA et Bamako, les deux responsables algériens ont défendu le statut d’acteur incontournable de l’Algérie dans la crise du nord du Mali. Pour Alger, toute concertation ne peut se faire sans l’Algérie.
Début février, les autorités maliennes et l’opposition touarègue se sont rencontrées à Alger, mais sans résultat, le Mouvement de libération nationale de l’Azawad (MNLA) n’ayant pas participé aux discussions. « Qu’à cela ne tienne, nous espèrons que les deux parties puissent se mettre autour d’une table dans les prochains jours », a déclaré Mourad Medelci, ce lundi, en réitérant la volonté de l’Algérie d’organiser cette médiation.
Les responsables algériens et burkinabè ont également évoqué la situation des réfugiés maliens qui ont fui les combats vers les pays frontaliers. Selon les Nations unies, ils seraient désormais plus de 65 000. L’Algérie a annoncé l’envoi d’une aide humanitaire dans le courant de la semaine. Une manière encore de rappeler qu’elle est un interlocuteur indispensable dans cette crise.
mardi 28 février 2012
Source: RFI
Toutes les bonnes volontés doivent se manifester pour créer les conditions au retour d’une paix durable, si les actions du COREN visent cela c’est une très bonne chose, car personne ne peut souhaiter ou en courager une guerre pour son pays surtout quand il s’agit d’une guerre fraticide. L’islam a dit quand des musulmans frères sont en guerre tout le monde doit se mettre pour imposer la paix entre eux, s’il y a un qui a tord tout le monde doit se mettre contre lui pour le ramener à la paix. C’est la voie qui nous a été dictée par notre Seigneur, le Tout Puissant, donc en tant que bon musulman on doit savoir raison garder. Nous devons tous soutenir ATT et notre gouvernement pour les encourager à aller rapidement vers le cessez le feu et ramener nos frères égarés à la raison et c’est à ce prix que nous pouvons nous reconcilier sereinement et nous orienter définitivement vers le développement harmonieux et juste de notre pays. Les pays comme la France, le Burkina et l’Algérie qui nous aide à cela ne sont que des vrais amis du Mali!
Toutes les guerres finissent autour d’une table de négociation,certes mais avec des interlocuteurs représentatifs d’une cause à laquelle des gens adhèrent.Que représente le MNLA?Strictement rien.Leur seul mérite est d’avoir su profité de l’attitude belliqueuse des hommes de main de ghadhafi, mort.Ces hommes ne sont que des marchands de la mort .Ils sont étrangers au Mali et seraient disposés à aller combattre dans n’importe quel autre pays pour peu qu’on leur fasse miroiter des gains possibles.le MNLA ne représente personne au Nord.Il ne faut surtout pas commettre la bêtise de discuter avec des gens dans lesquels les nordistes ne se reconnaissent pas.Cela peut donner des idées à d’autres groupes qui se sentiront marginalisés.Les pourparlers doivent se faire avec des personnes ressources du Nord capables de garantir l’application des décisions qui seront prises.Il faut d’abord donner le temps aux combattants d’assurer la loi sur toute l’étendue du territoire et aller ensuite en position de force aux négociations.La France de Sarkozi,Aziz et Boutéf croyaient en la puissance de nuire des aventuriers venus de nulle part et leur avaient donnés leur caution moyennant quoi, je ne saurai le dire.L’hostilité des populations du Nord face à cette nouvelle aventure,la reprise du terrain par l’armée font apparaître aux parrains,la monstruosité des mensonges de ces voyous.Ils pressent pour précipiter nos idiots de dirigeants dans une négociation sans honneurUN VRAI NORDISTE,afin de ne pas paraître les trahir.Tous les médiocres,s’agitent autour de ce problème aujourd’hui pansant chacun de son côté,aux retombées,qu’ils gagneront sans efforts.Non à la précipitation,prenons le temps qu’il faut pour aboutir à une solution définitive.UN VRAI NORDISTE AMOUREUX DE SON PAYS ET MEPRISANT LE SYSTEME AUTANT QUE LES AVENTURIERS.
Négocier avec ces agences-la ,sans que les hauteurs des massacres ne soient pas poursuivis et traduits devant les tribunaux , est une insulte envers nos braves soldats qui ont été froidement massacrés par ces misérables . On ne peut pas accepter qu’on tue des maliens et vivre en toute impunité . Celui qui va negocier avec ces agences-la mérite une balle dans la tête.
au mali il faut qu on arrêt d accusé tjours les autres surtout la france le seul fautif ses att qui a entrainer la magouille avec les fonctionnaires les opérateurs économie et tout sont entourages semega sow kafoukouna bittar lobbo sont tous devenu des milliardaires ses au malien de se lever et demander des comptes a att car personne d autre va venir faire le mali a notre place le mali est le seul pays au monde quand les fonctionnaires vont au travail disent je vais cherché de l argent
Pauvre Mali, il a ni les moyens de sa guerre ou de sa paix, il faut que les autres fassent tout. 😥
Il n’y aura plus de négociation ou de pourparler avec les bandits. Un bandit doit être combatu sans équivoque. N’encouragez pas les Bandits car le Mali a trop negocié ou trouvé des concensus avec plusieurs accords qui n’ont rien aboutis. Nos chers voisins, si vous voulez nous aidé, il faudra s’adjoindre à nous pour combattre les bandits communs. Si tu laisse bruler la case de ton voisin, tu vera un jour ta case brulée.
pourquoi nos autorités ne font pas d’aide aux réfugiés ou même nos opérateurs économiques, ce sont nos compatriotes -vous avez soutenu l’armée pourquoi pas eux?
je fais une proposition de négociation. C’est la suivante: Faire un réferandum a la place de la modification de la contitution, si oui ou non ont doit négocié avec ces bandits? 😮 😮 😮 😮
Tout ce mouvement de Paris vise une seule chose isolé le Mali sur le plan diplomatique pour l’imposer le dialogue avec les égarés à leur tête la France. En réalité les commenditaires de cette affaire ces les français avec la bénédiction encore de la Mauritanie (Pays ennemi du Mali du moins le président). Donc il faut isoler ATT pour l’exiger à s’assoir à la table de négociation comme président défait. Nous disons non à la négociation tant qu’un grain de sable de la République du Mali est occupé par ces égarés assoifés de sang et de pouvoir.Chers compatriotes sachez que le Mali est en guerre car je suis étonné du comportement DE certains maliens qui disent ça nous concerne pas c’est un problème du nord. Même s’il faut que les 14 millions de marchent mains nues pour déloger les ennémis du Mali il faut qu’on le fasse.
Qu’est ce que la France vient faire dans cette affaire ? les autres pays nous disent pas quoi faire alors pourquoi la France ?
Il est peut être temps de couper le cordon non ?
Qu’est ce que la Belle Madame Hilary Clinton a proposé a Alger pour qu’ils soient si chaud d’un coup.
Avec son diabolisme on peu s’attendre a tout. Cette Dame rien qu’à voir son sourrir, sa fait reflechir.
Cette Elle qui riait et disais qu’elle espere qu’on pourra attraper ou tuer Kadaffi.(des Parole a ne pas negliger)
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