Sept des neuf Français détenus en otages en Afrique y seraient détenus par des islamistes.
François Hollande a assuré lors de ses vœux du Nouvel An : « Tout est fait pour obtenir leur libération. »
Depuis l’occupation du nord du Mali par des groupes islamistes au printemps dernier, la France a fait entendre sa voix sur la scène internationale pour aider Bamako à reconquérir militairement le nord. Sa position n’a jamais changé : mobiliser la communauté internationale, obtenir une résolution de l’ONU autorisant les Africains, en premier lieu l’armée malienne et la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), à chasser les islamistes du Mali, apporter son appui logistique à ces troupes africaines.
Après des mois de mobilisation, de tractations, Paris a arraché le 20 décembre 2012 l’autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU (résolution 2085) d’envoyer une force africaine baptisée Afisma (African Led International Support Mission in Africa) au Mali, et une mission européenne de formation des troupes maliennes (EUTM-Mali). Et c’est un général français, François Lecointre, qui commandera ce contingent européen de 400 militaires.
« PEUT-ON NÉGOCIER AVEC LES TERRORISTES ? »
Dans ce contexte, quid des sept otages français qui seraient détenus dans le nord du pays ? Si le président François Hollande assurait, encore lors de ses vœux le 31 décembre, « que tout (était) fait pour obtenir leur libération » – sans que personne ne puisse préciser ce qui est fait exactement pour eux –, force est de constater qu’aucun progrès n’a été enregistré. Pire : deux Français ont été à nouveau enlevés dans la zone sahélienne à la fin de l’année.
En revanche, la situation des otages n’a pas entamé la position française sur le Mali. « Nous n’avons pas le choix. Peut-on négocier avec les terroristes islamistes d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ? Que voulez-vous négocier avec eux ? Qu’ils ne prennent que 50 otages par an et qu’ils ne commettent que trois attentats ? Si vous voulez éliminer la menace terroriste d’Aqmi et du Mujao, la seule solution que vous avez est militaire ! », confie une source diplomatique.
PRÈS DE 30 000 FRANÇAIS DANS LA ZONE SAHÉLIENNE
D’autant qu’il ne faut pas surévaluer les forces des islamistes, pense-t-on du côté français : quelques centaines, pas plus. Les autorités françaises ont parfaitement conscience qu’en se mobilisant en faveur d’une solution militaire, elles exposent la vie de ses otages, même si elles ne le disent pas directement. « On s’attend à des représailles, bien entendu : prises d’otages, frappes sur nos lignes logistiques, et même attentats », certifie la même source.
Aqmi et le Mujao peuvent-ils frapper en France ? « Ils sont déjà inscrits dans l’histoire d’Aqmi et si on attend, on les aura inévitablement. C’est pour ça que l’inaction n’est pas une solution ! », répond ce diplomate. Et un autre d’ajouter : « Il y a près de 30 000 Français dans la zone sahélienne. Nous ne pourrons pas empêcher des actions contre eux, aussi longtemps qu’Aqmi et le Mujao tiendront une zone aussi grande que le nord du Mali. C’est pourquoi nous pensons que nous devons agir ! ».
LAURENT LARCHER / la-croix.com/ 1/1/13 – 18 H 00
il ne faut pas se contenter de les chasser ,il faut les exterminer sinon dans un an deux ans ou cinq ans ils reviendront 👿 👿
Bonjour,
L’accompagnement de la France pour une sortie durable de la crise Malienne a été exemplaire et déterminant pour :
(1) la conception des propositions de résolutions concernant la crise Malienne soumises à l’ONU et adoptées par cette dernière,
(2) pour la mobilisation en faveur du dialogue entre Maliens mais aussi en faveur de l’intervention de la force internationale au Mali pour chasser les terroristes,
(3) pour la mobilisation des Européens, en particulier pour l’envoi des quatre cent militaires pour assurer le renforcement de capacités des forces de défense et sécurité du Mali.
Que la France soit remerciée pour cet accompagnement.
Il convient aussi de remercier la CEDEAO, l’UA et l’ONU pour leur support.
Il serait judicieux que la coordination entre ces dernières soit plus efficace pour mobiliser les ressources nécessaires pour une sortie rapide et durable de la crise au Mali.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
Email: Webanassane@yahoo.com
La Logique de la France est juste.Il n’y a rien a y ajouter et rien en extraire.
Parfaitement…. il faut agir militairement pour écraser ces terroristes. … Après tout, ces gens là ne sont pas maliens… L’Algérie a écrasé ses propres fils terroristes. Au nom de quel Droit de l’Homme le Mali doit-il caresser ces bandits criminels racistes ?
Le Mali doit plus que jamais bâtir une armée républicaine pour assurer la sécurité sur notre territoire. Ne plus jamais démilitariser le nord. Et seule l’armée malienne assurera la sécurité.
Plus d’accord d’Arger… Caduc…
Plus de flamme de la paix… C’est éteint… bogo bogo… 😉
Plus de discrimination positive sur des critères ethniques favorisant les seuls touaregs pour rentrer dans l’armée, et affecté au nord… un malien reste un malien… qu’il soit blanc ou noir… 😀
Si une ethnie veut entrer dans l’administration malienne… concours… rappelons que 263 agents ont été virés de l’administration. Ce n’est pas pour intégrer des gens qui ont pris les armes contre leur pays et tué des innocents, quand même …
Appliquons les lois de la République partout, et à tous. La Décentralisation permettra à chacun de développer son coin de brousse ou de désert… 😀 😀 😀
Oui Bravo à la France… 😆 Pour une fois on ne nous parle pas de vols charters ni de reconduite à la frontière… 😀 😀 Tous pour nous aider à sortir de ce chaos… Que les rabat-joies se taisent… Ceux qui ne voient que du noir partout pour le Mali changeront bientôt de veste… ils seront chassés même dans les caniveaux… Yesssssssssssss… Vive le Mali et vive la France… 😀 😀 😀
Le Mali en début 2013, l’état des lieux.
Embourbé depuis janvier 2012, dans une crise sécuritaire, institutionnelle, humanitaire, sociétale, économique et diplomatique, et devenu la tasse à café de ses voisins et de la communauté internationale, le Mali est à la croisée des chemins en ce début 2013, soit il lèvera la tête de l’eau soit il sombrera dans les profondeurs abyssales de l’inconnu.
Le pays, gravement attaqué par des groupes armées islamistes et indépendantistes, n’était pas préparé à défendre efficacement son vaste territoire de 1241000 km².
Les politiques laxistes de gestion financière et sécuritaire du pays et la légèreté avec laquelle les accords et négociations de paix contre nature sont menés avec des groupes rebelles ont affaibli, considérablement, l’état et ses institutions y compris l’armée et les services de renseignement du pays.
Le modèle socio-économique de développement, basé sur un système de projets de développement, financés par l’extérieur, n’a pas permis un développement endogène du pays, (qui reste parmi les plus pauvres du monde malgré d’immenses potentialités), il l’a au contraire fortement rendu dépendant à l’aide extérieure budgétaire et pour financer des investissements publics.
Le très faible niveau de développement des infrastructures économiques et sociales de bases, (routes, électricité, eau potable, télécommunications, écoles, hôpitaux et centres de santé…) et l’étroitesse du marché intérieur, accroissent le coût d’opportunité du transport, et de la production et ne permettent pas une éclosion rapide du secteur privé.
La main d’œuvre bon marché est très peu qualifiée et le coût de l’électricité et des télécommunications reste très élevé pour une correcte industrialisation du pays.
L’économie reste donc majoritairement agricole avec des techniques de production des années 50 qui maintiennent les rendements du travail à un niveau tel que la production agricole peine a explosé.
Le pays enregistre donc au gré des aléas climatiques des niveaux aléatoires de production agricole du coton, du riz, des sorghos et d’autres céréales malgré des efforts de la CMDT, de l’état dans des projets de type Initiative Riz et des aménagements hydro agricole, des paysans et des privés.
L’économie urbaine reste essentiellement informelle, de négoce et de services, non adossée sur un secteur industriel réel et performant et n’ayant pas la confiance des banques pour le financer correctement, elle peine aussi à prendre le relais de la production agricole aléatoire pour doter le pays d’un taux de croissance économique suffisant pour résorber un chômage massif des jeunes entretenu par un fort accroissement naturel de la population et un système scolaire et universitaire désuet dont les échecs surplombent les succès en matière de formation d’une ressource humaine de qualité.
Les 12% de succès au baccalauréat 2012 en sont la parfaite illustration.
La vie sociale, s’accommode avec une urbanisation sauvage et galopante, qui désactive toutes les bonnes mœurs et des bonnes valeurs de la société, pour les remplacer par des vices comme l’incivisme, la tentation, le manque de respect du bien public et d’autrui, la facilité, le laisser aller, avec la complicité des élus locaux et nationaux et de la classe dirigeante.
La gouvernance du pays, née dans cette dépravation des mœurs et de ses pratiques rétrogrades n’arrive pas à inventer des politiques publiques pour permettre à la justice de remettre les bonnes pratiques en place et permettre au pays de créer et de distribuer sainement la richesse par le mérite du travail.
L’homme malien se perd désormais dans une identité de vol, de mensonge et de déni de réalité, et d’opportunité, toute chose qui lui permet de raccourcir son désir de jouissance d’un bonheur lointain qu’on veut tout de suite ramener à la maison, pour une mère, une femme, une soeur, un frère ou pour des enfants qu’on aime à tout prix.
Dans cet océan de cherche-bonheur immédiat et gratuit, le bien public est ce qu’on respecte le moins, et l’Etat la vache laitière qui le produit et qu’on croit immortel.
Alors les maliens (gouvernants comme gouvernés) n’ont aucune notion de respect des institutions publiques, qui font partie du décor pour eux, ils accordent plutôt leur importance et leur respect au prince du jour, car pour eux lui, il est un élément important dans leur politique quotidienne de cherche-bonheur immédiat.
C’est dans ce climat contre nature de “je cherche donc je suis” que la classe politique ou du moins une partie a fait allégeance à un régime d’exception contre un régime démocratique qu’ils ont eux mêmes contribuer à travestir des années durant, quand bien même qu’ils savent que l’avènement de ce régime d’exception fera perdre au pays des centaines de milliards de FCFA de ressources financières d’aides extérieures.
C’est pour cela que des chefs religieux ou du moins certains cherchent à tout prix une influence politique pour peser contre une certaine islamisation du pays dont ils contribuent, d’une manière ou d’une autre, à faciliter dans le pays.
Et enfin c’est pour cela que des citoyens qui battent le pavé avec tambours et trompettes, pour un dirigeant politique, perdent, subitement, le chemin de ce pavé quand celui-ci est débarqué d’une manière ou d’une autre.
La dessus, demandez plutôt à CMD qui a enregistré l’une des toutes dernières marches de soutien dans le pays, pour un homme politique, quand il était premier ministre qu’il vous donne le nombre de ses soutiens quand il fut contraint, illégalement, par la junte militaire de Kati de démissionner.
La franchise et l’honnêteté sont devenues des denrées rares au Mandé!
C’est pour cela qu’on peine à croire à l’armée malienne et à Dioncounda quand ils évoquent que le “Mali n’attendra” pas longtemps pour libérer le nord!
Parce qu’après 9 mois de péripéties, de contre vérités, de coups bas, d’inactions, de guerres de positionnement et d’ambitions personnelles, de petites querelles de vengeances personnelles, de fausses fiertés, nous faisons plutôt confiance à l’Onu, à la communauté internationale et au droit international pour le dossier du nord de notre pays.
Nous les réitérons cette même confiance pour le rétablissement de notre démocratie, le respect de notre constitution par l’organisation d’élections générales crédibles libres et transparentes au Mali de Diboli à Andarraboukane, et de Zégoua et Tinzawatène.
Parce que nous n’avons pas compris qu’après les 3 trois ans de Kafougouna et de son RAVEC inachevé, Moussa Sinko Coulibaly, ne daigne pas, 9 mois plus tard, nous fournir le moindre fichier électoral.
Nous ne comprenons pas, qu’au même moment, des armes fraîchement débloquées du port de Conakry, dorment encore à Kati, à mille lieux de Diabali et Sevaré qui constituent notre front du nord.
Non, nous n’avons pas compris pourquoi l’armée malienne a attendu 8 mois après la chute de Gao, Tombouctou et Kidal, pour lancer un programme de recrutement massif de 2000 hommes dans l’armée.
Nous voulons savoir quand est ce que le capitaine Sanogo et sa cohorte de soldats encagoulés, pleine de ressources quand il s’agit de faire démissionner un premier ministre “pleins pouvoirs”, prendront enfin le chemin du nord, ne serait ce que pour attendre la Misma à Sevaré jusqu’en septembre 2013, et permettre enfin à Diango Cissoko de faire face à la crise économique qui se greffe sur la crise sécuritaire et institutionnelle et que chaque jour que Dieu fait ronge un peu plus le panier de la ménagère au Mali et avec lui son moral.
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