L’insécurité résiduelle crée la psychose chez les populations et sape les efforts de développement des Gouvernants. Face à cet état de fait, le G5 Sahel peaufine ses stratégies afin de mettre un terme à cette situation peu confortable. Une initiative qui mérite l’accompagnement des populations des zones transfrontalières du Mali, du Burkina-Faso, du Niger et de la Mauritanie.
Le G5 Sahel a lancé ses premières activités en tant que force De lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux. Telle est la mission confiée au Général Didier Dakouo et ses Hommes dont le centre de commandement se trouve à Sévaré, Région de Mopti.
Notre pays connait ces derniers un climat d’insécurité résiduelle grave de conséquences pour tous les pays épris de paix et de justice et qui crée plus directement la psychose chez les populations locales. Le phénomène est connu dans toutes les Régions du Nord et du Centre du Mali, mais aussi dans les pays voisins et de l’ensemble de la Sous-région ouest-africaine. La dernière en date qui ravive les débats est l’attaque du convoi du Président de la Haute Cour de Justice ayant fait 6 morts. Une attaque attribuée aux Hommes du prédicateur Amadou Kouffa.
Le plus surprenant dans la plupart de ces attaques est que leurs auteurs se confondent facilement aux populations locales avant de mener leur sale besogne. Ce qui amène les forces armées et de sécurité à changer de stratégies dans la traque de ces bandits. Le groupement du G5 Sahel dont la mission est de lutter contre le terrorisme et l’extrémisme religieux s’active à donner un cachet particulier à cette lutte. L’équipe de Dakouo est très sollicitée sur ce terrain; car, ces attaques sement la terreur partout. Aucune personne n’est épargnée par le phénomène : forains, administrateurs, enseignants, écoliers, cultivateurs et éleveurs en sont les principales victimes. Dans la plupart des zones, les écoles sont fermées pour des raisons d’insécurité ; des marchés abandonnés ; des agents d’Etat en abandon de poste… Si le phénomène perdure, le développement local doit en pâtir. Pour éviter ces effets désagréables, le G5 Sahel monte au créneau pour protéger les populations locales et maintenir stable l’économie locale. Le groupement doit bénéficier en cela l’accompagnement des populations locales. Il reste maintenant à mettre à la disposition de cette commune les moyens adéquats de mener leurs missions. Tels sont les vœux des populations vivant dans les zones en insécurité, notamment au Nord Mali et dans une bonne partie du Centre.
Pour ce faire, les populations locales doivent fournir des renseignements aux Hommes en armes et éviter tout propos propagandiste tendant à démoraliser les troupes et affoler les citoyens. Les radios de proximité et les journaux ont un rôle prépondérant à jouer dans l’information et la sensibilisation des populations sur les conduites à tenir.
Ne pas distiller n’importe quel message, respecter les consignes des autorités locales et former les animateurs et journalistes locaux sur les informations à donner aux populations constituent les préoccupations de l’heure.
Ambaba de Dissongo