La population de l’ex-arrondissement de Fatoma dénonce le laxisme de l’Etat face à ceux qu’ils ont dénommé la « razzia » des milices. Elle a demandé aux élus communaux de saisir les plus hautes autorités pour mettre fin aux agissements des milices dans leur zone. Faute de quoi, elle s’organisera pour préserver leurs progénitures et leurs biens.
Le silence du gouvernement et l’armée face aux agissements et attaques des donzos est assimilé à une complicité. Cet avis est partagé par l’ensemble de la population de l’ex-arrondissement de Fatoma, dans la région de Mopti. Elle a dénoncé, au cours d’une assemblée générale populaire tenu le 3 décembre dernier à Ouronema, les attaques de la milice dogon contre les civils et exhorte les élus locaux à prendre leur responsabilité en exigeant à l’Etat de protéger les citoyens partout où ils se trouvent.
La population de cette zone, selon une source dans la région, vive la peur au ventre depuis le 30 novembre dernier, date à laquelle une milice dogon en provenance du cercle de Bandiagara a fait une irruption dans certains villages à forte domination peule.
« Nous demandons à l’Etat de prendre ses responsabilités. Nous n’allons pas croiser les bras et assister à l’assassinat de nos enfants et au vol de nos biens. C’est ce qui se passe actuellement partout où opère la milice, c’est la « razzia ». Si l’Etat ne peut pas nous protéger, nous allons nous organiser pour assurer notre sécurité et la sécurité de nos biens », a déclaré notre source sous couvert de l’anonymat.
Un élu de la zone a confirmé l’organisation de cette rencontre à laquelle des conseillers communaux ont pris part. Pour cet élu, le silence des autorités devant l’occupation du terrain par une milice étrangère à la zone est inquiétante. Pour lui, la population a fait son travail de collaboration avec les forces de défense et de sécurité en donnant les noms et les numéros de téléphones des terroristes et leurs complices. « Malgré cela, rien n’a été fait. C’est pourquoi, nous avons ouvert un dialogue avec des éléments incontrôlés qui opèrent dans la zone pour faciliter l’ouverture des classes dans les trois communes de l’ex-arrondissement de Fatoma depuis la rentrée. Une présence d’une milice extérieur est une menace pour la population et nos efforts pour maintenir les enseignants et les agents de santé présents », a soutenu l’élu que nous avons joint.
Pour cet élu, la population est favorable à la présence permanente des forces de défense et de sécurité dans la zone. « C’est dans ce cadre que nous avons initié une campagne pour amener nos communautés à adhérer au projet d’installation des camps militaires prévu par le gouvernement dans la zone », a ajouté l’élu communal qui souhaite garder l’anonymat.
Il faut préciser que l’ex-arrondissement de Fatoma est composé de trois communes pour une population de près de 42 000 habitants.
Moussa M SIDIBE/Maliweb.net
LES milices cherchent AMADOU KOUNFA le chef de terroriste et des ses amis terroristes dans le centre du pays il faut que tous les voyous se rendre aux autorités maliens avec leurs armes après plus d’ autodéfense .
Après Extinction-Rebellion qui detruit au moins 3000 trottinettes/
Vraiment des gaspill€ur$ ces Atlantistes!
iphonesoft.fr/2019/12/13/remade-salaries-detruisent-1000-iphone-jour
paris-normandie.fr/actualites/economie/des-salaries-de-remade-detruisent-un-millier-de-telephones-en-normandie-KP16080318
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