Fabricants-vendeurs d’armes, terroristes, jihadistes, rebelles : Quelle différence entre ces marchands de morts qui nous gouvernent ?

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Lorsqu’il est établi qu’une guerre, quelle qu’elle soit, se termine toujours autour d’une table, pourquoi alors persister dans cette voie, celle de la violence extrême, dont le comble a été atteint lors des deux grandes guerres mondiales ayant marqué le 20e siècle ?

 

Gaza, le 19 novembre 2012 au matin.
Gaza, le 19 novembre 2012 au matin.

Ils sont fabricants ou vendeurs d’armes, rebelles, fanatiques religieux et autres narcotrafiquants de tous bords. Leurs chemins sont jalonnés de corps calcinés, égorgés, éventrés, atrocement mutilés. Partout où ils passent, ils sèment amertume, meurtrissures, tristesse et de désolation. Cependant, ils sont désormais quasiment partout, insaisissables, éternellement insatisfaits et insatiables à volonté. Ils, ce sont tous ces gens, multinationales ou pays, qui se nourrissent des malheurs d’autrui à travers la fabrication, la vente et l’utilisation exponentielle de ces armes de toutes natures et de tous calibres, qui servent à endeuiller tant de familles à travers le monde.

Pour les besoins de leur cause, ils suscitent, créent, alimentent et entretiennent des situations d’insécurité, de conflits, des guerres civiles et autres dans le seul but de satisfaire leur ego de puissance. Souvent ces situations relèvent du faux ou sur la base d’arguments fallacieux, mensongers et hypocrites au nom de la paix, de la religion ou du développement. Pourtant, la réalité est toute autre. En effet, la paix, la quiétude, la stabilité et le développement sont leurs pires et principaux ennemis, car ne servant ni leur cause, ni leurs intérêts égoïstes, mercantiles et sournois.

 

Le conflit israélo-palestinien franchira vraisemblablement une nouvelle étape dans les jours et semaines à venir avec une plus que probable opération terrestre des forces armées israéliennes à Gaza. Encore une fois, ce sont les civils, aussi bien palestiniens qu’israéliens, qui paieront le plus lourd tribut de cet énième (sûrement pas la dernière) escalade entre ces deux peuples condamnés à vivre ensemble ou du moins côte à côte dans le strict respect des droits de l’un et l’autre.

 

Malgré les drames quotidiens qui en résultent, le monde, devenu impuissant du fait du laxisme et de la complicité active ou passive des décideurs, le conflit israélo-palestinien continuera encore pendant longtemps à envenimer les relations déjà très tendues entre le monde islamo-musulman d’une part et Israël soutenu par l’Occident, avec en tête les Etats Unis, d’autre part. Ainsi, cette partie du monde est soumise à des situations de conflits plus ou moins violents de façon cyclique et répétitive.

 

Israël pourrait être tenté, au besoin de raser Gaza de la carte géographique du Proche-Orient, mais cela lui conférera-t-il pour autant la paix, la quiétude et la tranquillité qui sont toutes autant de droits inaliénables de ses populations ?

 

Ailleurs et en d’autre époque, pour “chasser” le régime de mollah Omar et des Talibans au pouvoir en Afghanistan, une coalition mondiale s’est constituée autour des Etats-Unis d’Amérique (première puissance militaire au monde) pour envahir ce pays, il y a de cela plus de 20 ans. Certes, le régime a été vaincu. Mais l’Afghanistan peine toujours à recouvrer une certaine normalité.

En effet, malgré un semblant de normalisation enclenchée avec l’organisation d’élections “démocratiques” et le retrait progressif des troupes étrangères, notamment américaine et française, ce pays peine aujourd’hui encore à retrouver une vie institutionnelle normale. La situation sécuritaire est loin d’être maîtrisée.

 

Malheureusement l’exemple afghan n’est pas un cas isolé en la matière où, au nom d’une prétendue “sécurité mondiale”, les grandes puissances de ce monde ont largement contribué à instaurer un peu partout un climat d’insécurité permanente et omnisciente en passe de se transformer (si ce ne l’est déjà) en psychose généralisée. La lutte contre le terrorisme sert ainsi de prétexte idéal à toutes les interventions militaires qui, elles-mêmes, servent d’occasions rêvées pour essayer l’efficacité et la dangerosité de nouvelles armes et types de munitions.

 

L’existence du monde se trouve aujourd’hui sérieusement menacée du fait surtout de l’homme, de son orgueil, de son égocentrisme et de son hypocrisie. Pendant que des prix sont annuellement “décernés” au nom de la paix, les fabricants d’armes, en tous genres, ne se sont jamais autant bien portés que maintenant. Le marché s’approvisionne par tous les moyens et canaux, des plus licites aux plus mafieux. Conséquence : un foyer ne s’éteint pas qu’un autre s’allume ailleurs. Ce sont toujours les mêmes à l’origine de la quasi-totalité des situations conflictuelles qui ensanglantent actuellement notre monde.

La raison est toute simple : profiter au mieux de la bêtise humaine afin de faire le maximum de profits quel qu’en soit le prix. Pourvu que ça se passe chez l’autre. Hier c’était l’Afghanistan, l’Irak, la Yougoslavie, le Liban, etc. Aujourd’hui, c’est le Mali, c’est la Syrie, c’est l’Egypte, c’est la Libye, c’est la Centrafrique, c’est l’Ukraine, etc. Demain, ce sera le tour à qui ? Seul Dieu le sait. Car, nul n’est à l’abri de leur ignoble dessein.

 

Ainsi, du haut de leur piédestal satanique, ils en imposent à tous. Malheur à ceux qui osent s’opposer à leurs intérêts. Ils n’ont que faire du drame des familles endeuillées. L’essentiel n’étant que d’engranger des milliards, toujours des milliards et rien que des milliards d’euros ou de dollars à partir de la vente de leurs productions d’armes. Le reste n’est point leur préoccupation tant que leur égo est satisfait.

Qu’ils soient fabricants, vendeurs, intermédiaires sur ce marché assez fourni des armes ou terroristes, jihadistes et autres rebelles dont leur action sert à alimenter la cause, ils sont tous autant, sinon plus, comptables des malheurs des peuples que ces gouvernants corrompus et traitres au pouvoir dans la plupart de nos pays sous-développés.

Lorsqu’il est établi qu’une guerre, quelle qu’elle soit, se termine toujours autour d’une table, pourquoi alors persister dans cette voie, celle de la violence extrême, dont le comble a été atteint lors des deux grandes guerres mondiales ayant marqué le 20e siècle ? Après tant de victimes en Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Libye, en Palestine, au Mali et au Nigeria, l’issue qui finit toujours par s’imposer aux parties est le dialogue et la concertation.

En attendant que tous se convainquent de cette implacable réalité, face à tant de bêtises, d’égoïsme et d’hypocrisie de la part de ceux-là qui nous “gouvernent”, on en est à se demander si seulement il est vrai qu’il y a une autre vie qui ne soit celle d’ici-bas, tel qu’enseigner par les Ecritures Saintes ? Si oui, alors comme ce rappeur malien “que Bilal sonne le glas” pour que tous redeviennent égaux devant l’Eternel et que chacun paie pour ses crimes.

Bréhima Sidibé

 

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1 commentaire

  1. Etat d’esprit de quelqu’un qui semble très fâché! Tout à fait normal. Il y a de quoi être en colère après tous ces gens de malheur à cause desquelles le monde ne vivra jamais en paix. Israël doit arrêter ses tueries à l’encontre du peuple palestinien. La puissance militaire ne résoudra jamais ce problème.

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