En effet, selon notre source, les populations de la ville de Gao se sont révoltées, hier vers 18 h, contre la présence des bandits armés (MNLA et Ançardine) dans leur ville. Ces populations ont tout simplement décidé de reprendre leur destin en main en affrontant les bandits armés et cela, après avoir vainement attendu le secours de l’armée malienne.
Au moment où mettons sous presse, c’était la confusion totale dans la ville de Gao, selon notre source. Tous les habitants étaient révoltés et se sont rués vers les grandes rues de la ville avec des slogans « Vive le Mali ! À bas l’Azawad ! » et lancé des pierres sur les islamistes armés et autres bandits occupant leur ville. Toujours selon notre source, les populations ont brûlé des pneus sur les voies et pris la direction du gouvernorat qui sert de logement aux bandits armés. « C’est la confusion totale dans la ville. On entend des coups de feu partout…Des jeunes hissent le drapeau malien en lançant « A bas l’Azawad ! Vive le Mali ! ». Les manifestants ont brûlé des pneus dans les rues et jeté des pierres aux bandits armés…J’ai même entendu le bruit d’une arme lourde… Au moment où je vous parle, il n’y a pas eu de mort d’homme… », affirme notre source.
De ses explications, il ressort que cette révolte générale serait la réponse aux exacerbations des bandits armés dans la ville, surtout à leur intention d’aller profaner le tombeau des Askia. De toute façon, les populations de la ville de Gao sont désormais décidées de mourir pour la libération de leur ville. Et le plus héroïque, c’est qu’elles mènent cette révolte…sans armes ! Pourtant, cette révolte n’a pas surpris car on avait déjà annoncé l’existence, à Gao, d’un mouvement clandestin dénommé « Mouvement des jeunes résistant à la crise du Nord (MJRCN), un mouvement dont le premier objectif vise la libération des villes occupées et voulait attendre l’offensive de l’armée malienne pour l’aider. Mais comme cette aide tarde à venir, les populations ont provoqué cette révolte. (A suivre)
Oumar Diakité
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Nous sommes ehureux que les popualtions se liberent elles-memes car il ne faut pas compter sur Bamako mais sur soi-meme.
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