Etat-groupes armés : Les dangers de la médiation algérienne

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L'Algérie veut garder sa position de leader
Ramtane-Lamamra-, ministre des affaires étrangères algérien

Une nouvelle rencontre réunira à la mi-juillet à Alger, sous la médiation algérienne, le gouvernement malien et les trois groupes armés touaregs signataires de l’accord de cessez-le-feu le 10 juin.

 

« Après les déclarations et les plateformes signées par les groupes armés qui reconnaissent l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali, nous pensons qu’aujourd’hui les conditions sont réunies pour que s’engagent des pourparlers directs avec ces groupes sur la facilitation algérienne et puis l’implication des principaux acteurs de la région », a déclaré Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la Coopération internationale. Avant d’ajouter que «la prochaine étape est qu’il est prévu mi-juillet qu’on se retrouve en Algérie et il appartient maintenant à la facilitation algérienne de dessiner les contours de cette rencontre ». Le rendez-vous a été confirmé par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.

 

Et la médiation de la CEDEAO, sous l’égide du Burkina Faso ? Elle est tout simplement sabotée par les voisins algériens qui abritent certains responsables des mouvements armés. Et c’est là tout le danger de la médiation de ce pays (l’Algérie).

 

Menaka (I)

La radio contrôlée par le MNLA

La radio rurale de Ménaka est passée sous le contrôle du Mnla et des djihadistes. Tout le bâtiment a été peint aux couleurs de la fantomatique « République de l’Azawad». La radio a été baptisée « la Voix de l’Azawad». Mais les émetteurs auraient été endommagés depuis quelques jours. Et la radio a cessé d’émettre.

 

Menaka (2)

Un meeting de propagande

La semaine dernière, les terroristes du Mnla et associés ont organisé un meeting à Ménaka. Au cours de ce rassemblement qui n’a pas mobilisé foule, les terroristes n’ont pas cessé de parler de l’indépendance de l’Azawad. Pour eux, c’est désormais fini entre eux et le Mali. Au cours de la rencontre, un colonel déserteur est intervenu pour fustiger l’attitude de l’armée malienne. Mais la population de Ménaka reste majoritairement acquise au Mali. Et cette population entend organiser la résistance, indique une source contactée à Ménaka.

La Rédaction

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4 COMMENTAIRES

  1. Il n’y a rien à dire Kassin.Nous attendons encore le communiqué du gouvernement qui semble muet comme une carpe.

  2. C’EST FINI la campagne de élection les maliens ont choisi leur président il appelle IBRAHIM BOUBACAR KEîTA maliens connaissent mieux leurs candidats mieux que vous mr KASSIN.

  3. Les jeunes de Ménaka je vous encourage à chercher des armes pour envoyer tous ces enfants maudits dans l’enfer.Il faut les tuer tous.

  4. Il était une fois l’idiot IBK qui ne comprenait pas ce que veut dire Institutions de Bretton Woods!

    Il faut que les maliens sachent qu’il y a les ACCORDS DE FINANCEMENTS et il y’a les DÉCAISSEMENTS (versements effectifs des fonds dont le financement est accordé).

    Il y a bien SUSPENSION des DÉCAISSEMENTS au profit du MALI jusqu’en septembre 2014 dans l’attente des résultats de l’audit promis par les autorités maliennes au FMI et dans l’attente d’une visite des experts du FMI en septembre 2014 au Mali pour évaluer l’audit promis par le Mali.

    Il est clair que le FMI est la tête de fil de la majorité des bailleurs de fonds, parce qu’il est beaucoup plus réactif que la banque mondiale dans la SURVEILLANCE régulière des finances PUBLIQUES des états membres.

    Le Mali est un état membre du FMI.

    Celui-ci a été créé en même temps que la banque mondiale en juillet 1944 à Bretton Woods une ville américaine de l’état de New Hampshire pour réguler le système monétaire international en mettant le dollar au centre du système qui était la seule monnaie internationale convertible en or (au cours de 33 dollars l’once).

    Toutes les autres monnaies (livre sterling, franc français, Deustch Mark, etc..,) était d’abord convertibles au dollar c’était la période du “Gold exchange standard”: étalon de change or en remplacement de l’étalon or “Gold standard” qui mettant le dollar et la livre sterling au centre du système monétaire international dans la période d’entre deux guerres.

    C’était l’architecture mise en place pour éviter des dévaluations compétitives entre les différentes monnaies et stabiliser du coup les paiements internationaux après la deuxième guerre mondiale, afin d’éviter une inflation trop grande comme l’économie mondiale a du connaître pendant la période d’entre deux guerres dans les années 20.

    Le négociateur américain de Bretton Woods était Harry White et John Maynard Keynes était le négociateur anglais de cette conférence qui a consacré le dollar “as good as Gold” (c’est à dire aussi bon que l’or) puisqu’il était devenu la seule monnaie convertible directement à l’or.

    Mais très vite avec la reconstruction rapide de l’Europe et du Japon dans les années 50, la balance des paiements des l’Etats-Unis (l’état émetteur du dollar) va devenir déficitaire et beaucoup de dollars en circulation (appelés des euros dollars) se trouvent un peu partout dans le monde dès les années 60 jusqu’au début des années 70.

    Face à des demandes incessantes des banques centrales des pays développés de convertir leurs “euros dollars” en en or (au cours fixé par Roossevelt en 1934 à 33 dollars l’once), le Fort KNox, l’institution qui gère les stocks d’or aux États-Unis a tiré la sonnette d’alarme depuis 1968 pour signaler qu’elle ne pourrait pas échanger tous les dollars en circulation dans le monde, en or.

    Le président Nixon en 1971 suspendit la convertible or du dollars et mît fin au système de change fixe mis en place à Bretton Woods en juillet 1944.

    Le monde rentra donc dans un système monétaire de flottement généralisé entre les monnaies et le FMI redéfinit complètement son rôle et s’intéresse à l’aide aux économies qui connaissent des problèmes graves de balance de paiements.

    Autrement dit elle devient le conseil et le soutien financier et technique des pays membres qui ont des déficits chroniques de leur balance de paiements et de leurs comptes publics.

    Tous les pays en développement ou presque et la quasi totalité des pays africains sont dans cette situation de problèmes structurels de balance de paiements (c’est à dire qu’il y a plus d’argent qui sort du pays par rapport à l’argent qui rentre dans le pays).

    Donc forcément les États ont des difficultés pour payer les fonctionnaires et tenir leurs engagements financiers à court terme.

    Le FMI depuis les années 1982 avec la crise de la dette mexicaine vient en soutien aux économies “malades” de la planète mais en contrepartie il demande une orthodoxie financière par des mesures drastiques de réduction des déficits budgétaires appellées “ajustements structurels” ou “facilités de caisse”.

    Il s’agit de réduire les dépenses publiques et d’accroître les recettes publiques.

    Quand à la Banque mondiale, elle a 4 institutions dont l’IDA, International Development Association, qui aide les pays pauvres comme le Mali avec des prêts à long terme (30, 40 ou 50 ans) à taux d’intérêt proche de zéro (prêts concessionnels) pour financer des projets de développement dans les secteurs divers (éducation, santé, transport, énergie, agriculture, environnement, mines, etc).

    Donc le FMI finance le court terme et la Banque mondiale, le long terme.

    Mais leur philosophie est la même c’est la bonne gestion des fonds prêtés et un contrôle strict et régulier.

    Le Mali d’IBK en s’adonnant à une délinquance financière qui consiste à acheter avion et motos à coup de dizaines milliards, à offrir des marchés publics de gré à gré à coups de centaines de milliards sans aucun contrôle, va à contre courant des institutions de Bretton Woods alors que le Mali est totalement sous assistance financière internationale.

    Le problème est que, ces institutions ont une longue expérience et expertise dans le financement des économies malades et du financement du développement.

    Cette expertise fait que les autres bailleurs de fonds multilatéraux et mêmes bilatéraux les suivent presque automatiquement dans leurs orientations.

    Si elles larquent le Mali en septembre 2014 faute d’audit crédible et de mesures de transparentes adéquates dans la gestion des finances publiques au Mali, tous les autres suivront!

    Il ne s’agit donc pas de faire de la politique d’autruche en voulant tromper les maliens que la Banque mondiale nous a accordé des financements alors que les décaissements du FMI sont suspendus jusqu’en septembre 2014.

    Il faut plutôt prendre des mesures de transparence budgétaire et mettre un terme à la gabegie des dépenses inutiles dont le mégalomane IBK et son Mara menteur ont le secret et convaincre les partenaires de la bonne gestion des fonds publics, sinon le pays va péricliter “once again”!

    Wa salam!

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