Enlèvement des deux Français à Hombori : Les ravisseurs arrêtés

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Bonne nouvelle du côté du Nord : les ravisseurs des deux ressortissants français enlevés à Hombori, le 24 novembre dernier, ont été arrêtés. C’est un communiqué du gouvernement qui a donné l’information hier.

« Le gouvernement de la République du Mali informe l’opinion nationale et internationale de l’arrestation par les Forces spéciales maliennes le 8 décembre 2011 du commando qui a enlevé les deux ressortissants français à Hombori le 24 novembre dernier. Les intéressés sont mis à la disposition de la justice pour les besoins de l’enquête. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’une des personnes arrêtées est passé aux aveux en reconnaissant être le chef du commando et auteur de l’enlèvement. Le gouvernement de la République du Mali réaffirme sa détermination à prendre toutes les dispositions appropriées pour assurer la protection des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national », telle est la teneur du communiqué qui a annoncé la bonne nouvelle. Les bandits arrêtés sont au nombre de trois. Selon nos informations, le cerveau du commando serait venu d’Abeïbara (dans la Région de Kidal) jusqu’à Hombori en faisant une petite halte à Boni. C’est dans cette localité qu’il a emprunté l’autobus qui l’a amené à Hombori. « Nous ne pouvons pas donner de noms pour le moment, mais force est de reconnaitre que son informateur lui filait à la seconde près les moindres détails du séjour des deux Français qui étaient à Hombori pour une mission. Vraisemblablement, ils ont leurs complices à Bamako », explique une source. Ce commando arrêté vers Aguelhoc, possédait un petit arsenal d’armes de guerre. Les forces spéciales ont, en effet, récupéré sur les ravisseurs cinq pistolets mitrailleurs, des couteaux pour commando, quatre paires de menottes, une paire de jumelles infrarouge pour la vision nocturne, des grenades défensives. Les preneurs d’otages avaient également en leur possession des moyens de communication très modernes comme les téléphones satellitaires de type « Thuraya », des talkies-walkies. Ils avaient également des gaz asphyxiants. Selon toute vraisemblance, ce commando ferait office de sous-traitant, et aurait revendu ses victimes à Aqmi qui a revendiqué leur enlèvement à la fin de la semaine dernière.

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