Engins à deux roues en provenance de la Guinée Conakry : Un danger pour les populations

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Le gouvernement du Mali, via le Ministère de l’Equipement et des transports, a amorcé, depuis un certain temps, une vaste campagne de dédouanement des motos ou engins à deux (2) roues.

 Hélas, c’était sans compter avec la détermination ; la cupidité et l’incivisme des justiciables de l’importation en contrebande.

En effet, certains contrebandiers se sont spécialisés dans l’importation des engins à deux (2) roues, en provenance de la Guinée Conakry, et ce, au grand dam de l’économie des deux pays (La Guinée Conakry et le Mali).

 Au delà de cet aspect économique, non moins négligeable, c’est l’arrivée cavalière des « pilotes mercenaires » de ces engins à deux (2) roues. Qu’il faille déplorer et réprimer par la dernière rigueur. Les mercenaires ont pour mission et une obligation de résultat ; c’est d’amener  leurs marchandises jusqu’au marché en état poussiéreux   pour montrer, si besoin en était, qu’elles proviennent effectivement du pays de trafic (Guinée Conakry).

Pour se faire, ils ne respectent ni les règles qui régissent la circulation routière ni les usagers. Ils méprisent éperdument les panneaux de signalisation et les feux multicolores exposant ainsi les usagers à des dangers d’accident aux dégâts humains et matériels importants.

La scène à laquelle nous avions assisté à Bamako-Coura, ressemble à un western des temps modernes ; des motocyclistes, à la recherche d’un chemin vierge de toute présence policière ou douanière, circulent dans tous les sens.

Cette quête leur aveugle au point qu’ils empruntent des rues des quartiers dits populaires où les enfants ont pour lieu de jeu, la rue. Or, ils roulent à tombeau ouvert, avec comme seul souci, regagner le marché Dibida avec des motos où des commerçants sans foi ni loi les attendent pour conclure la transaction.

Ce phénomène accroit sensiblement le fléau de l’insécurité routière qui sape nos efforts de développement  et  nos forces vives.

C’est pourquoi, les autorités doivent  s’impliquer en mettant la chaine répressive en marche au grand bonheur de notre économie, de la sécurité routière, gage de tout développement durable.

Les populations doivent impérativement collaborer, en dénonçant et en assistant, dans les règles de l’art, les forces de sécurité. Il est regrettable de constater que, le plus souvent, certaines populations apportent aide et assistance à ces mercenaires, au détriment des agents de répression, en leur indiquant l es voies et moyens de contourner les mailles policières. Aussi, les candidats à l’achat de motos doivent être munis des documents afférents au dédouanement ; toute chose qui aura de juguler le phénomène. Nous estimons, en outre, que les autorités guinéennes doivent jouer leur partition dans cette lutte, qui ne peut être gagnée qu’avec  les efforts conjugués de tous. Une étroite et franche collaboration dans ce sens est salutaire pour des économies fortes, dynamiques, dans la sous-région  intégrée et unie.

 

                                                                                                                      Aïssata DIARRA


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