Des employés maliens de la Croix-Rouge enlevés dans le centre du pays

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Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)
Bamako, – Des employés maliens du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont été enlevés dimanche soir dans la région de Mopti (centre) par des jihadistes présumés, a appris lundi l’AFP de sources concordantes.

“Dimanche nuit, cinq travailleurs maliens du CICR ont été enlevés à Toguere Coumbe par des hommes armés. La femme du groupe a été immédiatement libérée. Les autres sont partis avec les ravisseurs, qui sont probablement des islamistes”, a indiqué à l’AFP une source sécuritaire malienne.

“Des collègues du CICR Mali et de la Croix-Rouge malienne ont été enlevés dans le cercle de Ténénkou, région de Mopti, le dimanche 14 mai 2017 aux environs de 19H00” (locales et GMT), a annoncé le bureau du CICR au Mali sur sa page Facebook lundi après-midi, sans préciser leur nombre.

“Ils se trouvaient sur place dans le cadre de l’évaluation de la situation humanitaire lorsque des individus armés non identifiés les ont obligés à les suivre”, a précisé l’organisation, exprimant son inquiétude et disant tout faire “pour comprendre ce qui s’est passé et pour obtenir qu’ils soient libérés sains et saufs, au plus vite et sans conditions”.

Selon une source sécuritaire étrangère dans le nord du Mali, “a priori, ce sont des hommes se réclamant d’un extrémisme religieux qui sont les auteurs du rapt”.

Un élu local de la commune rurale où l’enlèvement a eu lieu a également qualifié les ravisseurs d’”islamistes”, faisant état à l’AFP de “négociations en cours pour obtenir leur libération”.

L’armée malienne a dépêché “dans le secteur, des hommes pour participer aux recherches”, a affirmé une source militaire à l’AFP.

En avril 2016, trois collaborateurs du CICR enlevés dans le nord-est du Mali, que le groupe jihadiste Ansar Dine affirmait retenir, avaient été libérés au bout de quelques jours, “sans condition”, selon l’organisation.

Ce nouvel enlèvement intervient alors que le CICR a annoncé vendredi la reprise de ses activités dans la région de Kidal (nord-est), fief de l’ex-rébellion à dominante touareg, interrompues pendant plus de deux semaines, pour raisons de sécurité après un cambriolage.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda.

Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, et qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques, malgré la signature d’un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du pays.
sd-sst/mrb/sba

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1 commentaire

  1. C’est l’ensemble du pays qui échappe à tout le monde. Ce pays est à terre ou par terre peu importe. L’insécurité s’est généralisé à l’ensemble du pays. Il n’existe plus nul part sur ce territoire où l’on peut se sentir en sécurité. Les djihadistes rôdent partout, faisant fuir civils et militaires. Pendant ce temps, l’incapable Président, l’inconscient et l’insouciant I.B.K fait la fête au bord de sa piscine tous les vendredi soirs, au son de petits orchestres qui animent ses soirées à domicile. Comment est-ce que le chef d’un pays qui comme le Mali se trouve dans la tourne mente, peut-il avoir le temps de se faire bercer au son de la musique. Les Maliens, jusqu’à présent ne savent pas le genre d’individu qu’ils ont élu. Cet homme n’a aucun soucis de ce qui se passe en dehors de son cercle fermé. Les Maliens qui meurent devant les hôpitaux, les victimes des bandits et des djihadistes, tout cela ne le concerne pas. Ce qui importe pour lui, c’est son bien-être et celui de sa famille. Les Maliens cette fois devraient le lui faire payer très cher. En cas de fraude, on lui fera connaitre l’enfer tel qu’il en entend parler par les marabouts.

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