Echos du Nord-Mali : Des bandits armés tuent le chef de village de Hombori

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A défaut de pouvoir affronter l’armée malienne, les bandits armés pouruivent les assauts contre des positions isolées et des villages sans véritable protection. Mais ce qui inquiète, c’est que Hombori avait été la cible d’un enlèvement et devait en conséquence bénéficier d’une surveillance acrue dans la situation qui prévaut actuellement. Comment et pourquoi donc cette ville a encore subi ce drame ?


Après une pénétration en compte goutte, des assaillants armés et enturbannés ont marqué par la violence leur présence à Hombori dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 février 2012. Ils se sont servis de deux véhicules pour mener des attaques en passant à la douane et à la gendarmerie. Dans leur croisade, ils ont rencontré le chef de village Moussa Balobo Maïga, âgé de 77 ans qui venait de la mosquée aux environs de 20 heures 30. Ils l’ont aussitôt fusillé pour se replier en dehors de la ville. Etait-ce un règlement de comptes contre la personne du chef de village ou contre l’ensemble du village qu’il représente?
Suite à l’attaque le Commandant de brigade (CB) et deux autres gendarmes ont été portés disparus. Cependant, le CB a été plus tard retrouvé. Pour le moment, on ne sait rien de la présence des militaires dans le camp, au moment de l’arrivée des bandits armés.
Ce même soir dans cette localité, la tension était vive. Avant cette attaque, dans l’après-midi aux environs de 14 heures à Tonka, les rebelles auraient enlevé un véhicule de l’AMADER contenant trois fûts de gaz-oil. Ce même samedi à Youwaroou, ils ont enlevé deux véhicules 4X4. Enfin, la rumeur de l’imminence d’une attaque rebelle s’est intensifiée à Nampala et autres localités proches, nous indiquent des sources provenant de Maliweb.
Depuis samedi, la tension est au comble dans ces localités. En attadant un déploiment rationnel de nos forces armées ou la prise de dispositions sécuritaires adaptées à ces attaques dans toutes les localités qui seraient dans l’éventualité de ces violences.
Mamadou DABO

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