Après une grande période d’accalmie, le nord du Mali a renoué récemment avec des attaques souvent meurtrières contre ses sites stratégiques. Une situation qui démontre que les jihadistes qui ont occupé le nord du Mali durant pratiquement une année commencent à réinvestir les positions où ils avaient été chassés à la faveur de l’intervention militaire française lancée le 15 janvier 2013. Cette recrudescence des violences a été observée après la nomination d’un nouveau chef à la tête de la brigade Tarek Ibn Ziyad qui était très actif dans cette partie du territoire malien.
Rappelons que l’ex-numéro 1 de cette brigade, Abou Zeid, qui est aussi l’un des principaux chefs d’Aqmi a été éliminé par des raids menés par un détachement franco-tchadien dans le massif de Tegharghar, il y a environ 6 mois. Celui qui a été désigné comme son successeur se nomme, Abou Saïd el-Djazaïri, un autre Algérien comme lui âgé d’une quarantaine d’années et originaire de la région d’Oued Souf situé à 700km au sud d’Alger vers la frontière tunisienne.
Rien ne prédisposait ce dernier à occuper cette fonction quand on sait qu’il n’était ni un chef militaire de la brigade encore moins un leader du groupe. Il n’était d’ailleurs que le responsable matériel et logistique. Ainsi, des sources ont précisé les raisons pour lesquelles l’organisation a fait six mois avant de désigner le successeur d’Abou Zeid, qui était notamment connu pour avoir été le principal auteur de l’enlèvement de plusieurs otages occidentaux dans le Sahel.
En effet, après le lancement de l’opération militaire Serval qui a permis la libération des régions du nord du Mali, la brigade d’Abou Zeïd a été décapitée, ses principaux chefs tués et la majorité de son arsenal saisie. Les combattants de son mouvement avaient d’ailleurs perdu tout contact avec leur maison mère située en Kabylie, l’une des principales régions algériennes. Le choix porté sur Abou Zeïd el-Djazaïri serait motivé par sa grande connaissance de l’outil, car il est spécialiste des transmissions.
C’est lui qui aurait permis le rétablissement des contacts entre les rescapés de l’opération Serval qui se sont retranchés dans le Sud libyen et leur hiérarchie. Son point commun avec Abu Zeïd est qu’il a piloté en septembre 2010, le rapt des otages sur le site d’exploitation de l’uranium à Arlit au nord du Niger non loin de la frontière malienne. Sans doute que le Chef d’AQMI, le fameux Droukdel aurait en tête d’avancer un fin connaisseur du dossier des otages pour demander un répit après avoir subi un camouflet au nord du Mali. Ou compte-t-il commettre d’autres actes terroristes en s’attachant les services d’un travailleur de l’ombre ? Preuve sans doute que l’organisation n’a pas entièrement disparu, car même défaite, elle reste dangereuse. D’où la nécessité de veiller au grain pour ne pas laisser le champ libre à ces groupes qui n’ont pas totalement perdu leur capacité de nuisance.
Maciré DIOP
solo tu a raison mois je dirais plutôt que les militaires au mali connaissent tous sauf la guerre et la prévention ils ont repris les habitudes avant le conflit en 2012 si non pourquoi renvoyés ses mêmes gouverneurs qui ont échoué au nord depuis 2011 ils sont nuls il faut une autres manière de gestion que ceux qui ont échoué a sécurisé ses villes tous les 3 chefs de l’exécutif aux nord devais être remplacé
l’armée malienne doit se considérer en guerre elle doit être constamment mobilisé au nord et occupant le moindre village habité surveillée tous les marchés hebdomadaires et les points d’eaux pour réduire le déplacement de cet terroristes ils ne vivent pas sous terre non ils sont dans les villages et les campement véhiculés pour la plus part nos militaires dorment c’est tous et ont peur d’aller les rejoindre en brousse c’est tous comme avant 2012
Il est logique de se poser la question suivante .
Pourquoi le nord du territoire malien est il devenu le sanctuaire du grand banditisme islamique internationale ?
Pas à cause du désert ; beaucoup de pays ont le désert en partage
Pas à cause des touaregs ; ils sont aussi dans d’ autres pays où ils se tiennent tranquille
La réponse exacte qu’ on pourrait avoir , est que les maliens n ont pas appliqué les mêmes méthode que les autres
Ces gens sont en face d’ un manque crucial d’autorité d’ une faiblesse et d’un laisser aller , qui leur permet de se sentir à l’ aise et de proliférer
Les responsables avec un peu de bonne volonté ; peuvent se réformer et trouver des solutions , il suffirait d aller faire un stage chez nos voisins et d apprendre les bonnes méthodes
Sinon tant que nous leur faisons la part belle ; les maliens ne seront jamais plus chez eux au Mali
C est tout à fait humain , ils fuiront partout où ils sont indésirables , pourchassés pour converger chez nous
http://www.areen.info/?p=2708
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