RFI
Nos confrères Chislaine Dupont et Claude Verlon ont été les moutons de sacrifice pour la rupture de la combine entretenue par la France avec le groupe armé MNLA. Qu’elle a toujours protégé et rehaussé au détriment d’un Etat souverain, sans savoir qu’elle avait affaire avec un groupuscule de trafiquants de drogues sans foi ni loi. Avec lequel les débordements sont toujours possibles. Comme le drame du samedi dernier, qui finira par faire tomber des turbans.
Avant la signature de l’Accord d’Ouagadougou, qui ne se rappelle pas des cris de cœur incessants du président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, pour cantonner et désarmer tous les mouvements armés, notamment le MNLA et le HCUA ? Qui a tordu les mains au Président à autoriser son représentant à la négociation de parapher le document ?
La réponse à ces questions, nous ramène à la conclusion que la France est tombée dans son propre piège. Après avoir nettoyé tout le terrain, elle a permis au MNLA et au HCUA (Ançar Dine reconverti) à prendre place à Kidal. Au motif qu’elle est la première force à occuper le terrain après la retraite des supposés djihadistes. Les Maliens ont été obligés d’avaler la couleuvre. Pouvait-on faire autrement ?
Avec la bénédiction de la France, aucune autre force ne peut se permettre de circuler dans le septentrion de notre pays avec arme si ce n’est le MNLA et le HCUA. Nul n’ignore qu’au lieu de cantonner et désarmer les mouvements rebelles, ce sont les forces maliennes et de la MINUSMA qui sont cantonnées. Tout le monde sait que c’est le MNLA qui sème le désordre à Kidal avec la main complice de la France. Toutes les attaques, perpétrées ces dernières semaines ne peuvent être menées que par le MNLA. Mais, pour créer la confusion, ils agissent sous le manteau des djihadistes. Une manière de brouiller les pistes aux enquêteurs. Avec toute son armada de surveillance, la France ne peut convaincre personne de son innocence. Elle peut belle et bien empêcher les mouvements des éléments du MNLA. Mais cela n’a jamais été possible ; à cause du deal qu’elle partage avec ce qu’elle appelle la minorité touareg.
Concernant l’assassinat crapuleux, lâche et sauvage de nos deux confrères de RFI, nul besoin de mener d’autres enquêtes pour situer les responsabilités. Les suspects ne sont autres que dans le giron du chef de MNLA interviewé, Ambédji Ag Rhissa. En tant que chef rebelle, Il doit être en mesure de dire conformément à la langue parlée par les assaillants, de quel groupe ethnique ils peuvent appartenir. Aussi avec la marque et la couleur de leur Pick-up, il peut dégager la nature de leur groupe de combats. En tout cas il n’est pas évident que ça soit des éléments d’Aqmi ou du MUJAO qui sont doués dans la revendication de leurs forfaits, généralement 24 heures après.
En réalité, à cause de beaucoup de facteurs et enjeux non dévoilés, les autorités françaises hésitent de tout go à faire porter la casquette de ces crimes à leurs associés du MNLA. Mais, force est de reconnaître que quelque soit la portée de ces conciliabules la cruauté de ce drame, l’impact de ces cinq balles logées dans les corps des innocents finiront par briser cette combine.
La France doit donc cesser avec son hypocrisie et jouer carte sur table avec les autorités maliennes. La politique de l’Autruche ne mène nulle part.
Mohamed A. Diakité
Quelle torchonnerie..Se servir de la mort pour faire la leçon au pays qui a sauvé le Mali!!! Quand la France intervient elle empêche le Mali de sombrer, comme elle a fait en Côte d’Ivoire où elle a séparé longtemps les combattants du Nord et du Sud sans prendre parti..Il faut résoudre CE PROBLEME QUI SEPARE LE NORD ET LE SUD du Mali
Ceache
Désolé, mais je partage tout à fait l’avis et le jugement de Blanche Neige; Je trouve comme lui que cet article est torchon écrit par un nullard!
C’est une énième et énième illustration de la démagogie Malienne qui consiste à mettre ses propres faiblesses sur le dos des autres, et surtout s’il s’agit de la France!
“Qui a tordu les mains au Président à autoriser son représentant à la négociation de parapher le document ?”
Fatalement, quand un des notre fait une c.onnerie, c’est qu’on lui a “tordu la main”… Mais personne “n’a tordu la main” au même Dionkiss pour tenter de passer des contrats pétroliers avec une société fictive enregistrée aux Iles Caimans ou pour bombarder Sanogo chef suprême des armées!…
Aujourd’hui, on dénonce à corps et à cri la “complicité” de la France avec le mnla pour mieux faire oublier que c’est IBK lui-même qui les libère et lève leurs mandats! 👿 👿 👿 👿
Mais………… sans doute qu’on lui a tordu la main, n’est ce pas?
SI LA FRANCE RESTE NAIVE ET RATE DE DESARMER LE MNLA ELLE VERA PIRE CAR CES TOUAREGS NE SONT PAS DIGNES DE CONFIANNCE ET ILS ADORENT VIVRE DE BANDIDISME. 👿
Répondre 👿
TRUE
C’est sûr qu’on est très bien placés pour expliquer à ces cons de Français à quel point ces rebelles sont dangereux: Nous, on les libère par dizaines, on lève les mandats d’arrêts de ceux qui sont poursuivis, et on en fait même des députés! 😀
Alors, quand est ce ces crétins de toubabs comprendront qu’il ne faut jamais faire confiance au mnla!!! On sait de quoi on parle nous!
TRUE
SI TU ETAIS UN HABITANT DU NORD ET TOUAREG AURAIS TU LE MEME AVIS ?..vois comment les pays comme par exemple le NIGER résolvent le problème.Heureusement toi tu es intelligent et TU VIS CHEZ ces crétins de Toubabs ….
Bonjour,
Pour ma part, l’article de M. Mohamed A. Diakité rejoint ma propre analyse. Oui la France n’a pas “fini le job” à Kidal dans le cadre de l’opération Serval. Elle devait désarmer tous – je dis bien TOUS – les groupes armés… dont le MNLA. Elle en avait le mandat. Alors quelle analyse des raisons de cette décision POLITIQUE (et non militaire – les militaires ont, dans cette affaire, exécuté les directives politiques) ? Je pense que le politique français a misé sur le MNLA pour recouvrer les otages. A l’évidence c’est une erreur. Une grave erreur… pour les Maliens …et au delà.
Ceache
Le mandat de la France, comme celui de la minusma d’ailleurs, consistait à empêcher toutes éventuelles frictions entre les groupes belligérants en place; (Force tampon d’interposition).
C’est le Mali qui a signé les accords de Ouaga, pas SERVAL, pas la France… A ce titre, c’était au Mali d’imposer de gré ou de force la stricte application des application desdits accords, si des clauses n’étaient pas respectées! Or, JAMAIS et à AUCUN MOMENT Koulouba n’a tapé du poing sur la table! Jamais!…
Quand le mnla a OFFICIELLEMENT déclaré qu’il ne reconnaissait plus les accords de Ouaga, IBK avait la porte ouverte pour déclarer en toute légitimité que le Mali non plus! Rien!… Silence radio!…
Pire, IBK s’est lancé dans ces pitoyables libérations de prisonniers, agrémentées ensuite de levée des mandats d’arrêts pour d’autres! 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁
Si la situation de Kidal n’est pas gérée aujourd’hui, c’est parce que Koulouba se dégonfle lamentablement, et “ne fait pas le job”!
C’est pourquoi je trouve hypocrite (et trop facile) d’imputer SYSTEMATIQUEMENT à la France le fait que la république du Mali n’est pas respectée là-bas ; La vraie raison, c’est qu’ELLE-MEME N’OSE PAS S’Y FAIRE RESPECTER ! Serval et la France sont des excuses trop faciles !
ça c’est tjikan même,la france doit savoir que ses amis du MNLA sont des caméléons qui changent de couleur selon les circonstances;ils se disent aujourd’hui de ne pas maîtriser KIDAL.Merci M. le journaliste pour la clairvoyance de cette crise
çà fait peur de lire un torchon pareil écrit par un nullard qui n’a jamais mis les pieds en dehors de Bamako ! 😳
Soit disant que la France ignorait que Kidal était la plaque tournante de tous les trafics ?? mais mon vieux journaleux depuis des années il y a du y avoir à Kidal plus d’agents secrets occidentaux que de journalistes maliens depuis un siècle !! alors il faut arreter les délires plutôt que de jeter de l’huile sur le feu .
Bonjour blanche neige,
On peut ne pas être d’accord avec une analyse et rester poli. J’ai exprimé mon point de vue et donc mon désaccord avec votre appréciation de “torchon” écrit par un “nullard”. Si je vous comprends bien, la France, avec tous ses agents secrets sur place a pris la décision de refermer la plaie (opération Serval) en laissant une partie de la tumeur en place, en espérant qu’elle allait se résorber d’elle même ??? Hélas, on voit le résultat, et la rechute cancéreuse – pour poursuivre la métaphore médicale – est violente. Il va donc falloir ré-opérer, en renforçant le dispositif et la présence française. C’est peut être ça mettre de l’huile sur le feu… mais il aurait été préférable de “finir le job” comme je l’ai dis, pour ne pas laisser le temps de se ressaisir à cette “plaque tournante de tout les trafics”. Vous avez raison en effet sur cette analyse; mais alors fallait-il la laisser telle quelle sans y mettre les pieds ? ce qui a été le choix de la France !
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