Diversion et opportunisme : Le Mnla à la limite du ridicule

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Si le ridicule tuait, ceux qui se réclament dirigeants du Mnla ne seraient plus de ce monde. Ou peut-être à force de nager dans le fleuve de la criminalité pour ensuite se sécher sous le soleil de la duplicité, ils se sont taillé une carapace d’hommes et de femmes sans foi ni loi ni honte.  

A droite, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, leader du mouvement Azawad (MNLA) avec des délégués du mouvement rebel touareg Ibrahim AG Mohamed Asseley à gauche et Hassane Ag Mehdy, au centre.  (photo archive AFP)
A droite, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, leader du mouvement Azawad (MNLA) avec des délégués du mouvement rebel touareg Ibrahim AG Mohamed Asseley à gauche et Hassane Ag Mehdy, au centre. (photo archive AFP)

Cette organisation mafieuse piteusement baptisée Mouvement national de libération de l’Azawad avait presque moisi quelque part dans le vaste désert malien parce que chassée de «son territoire» par ceux à qui elle avait pourtant servi de cheval de Troie pour l’occupation de Tombouctou, Gao et Kidal.  De nos jours, ce fanfaron de mouvement veut profiter de l’opération serval dans le Nord de notre pays pour se replacer dans le jeu politique et même militaire du Mali. Pour ainsi prétendre être le seul interlocuteur local crédible de l’Etat malien lors d’éventuelles négociations.
Pour arriver à ses fins, Bilal Ag Achérif et sa bande de narco sont, depuis, passés maîtres dans la  diversion et l’opportunisme à travers des déclarations intempestives. A preuve, il y a peu, le Mnla, sous l’effet de la puissance de feu des forces malienne et française, tendait une main criminelle à la France de François Hollande tout en affirmant, de façon péremptoire, qu’il est disposé à aider la France dans la lutte contre des terroristes d’Aqmi, Ançar dine et Mujao. Il a ensuite annoncé la capture des responsables desdits mouvements. Ceux-là mêmes, aux cotés desquels il avait pourtant combattu il y a un an, se rendant tout aussi coupable des pires formes d’exactions dont le nord du Mali fut le théâtre, notamment  les exécutions sommaires d’Aguel Hoc. Crimes pour lesquels notre pays vient de lancer des mandats d’arrêt afin de punir les auteurs dont des responsables du Mnla.
En tout cas, les Maliens savent que tout le malheur qui leur arrive aujourd’hui est imputable à ce mouvement criminel, pour avoir, dès le 17 janvier 21012, déclenché les hostilités dans cette partie du territoire du Mali. Pour en rajouter à la diversion, cette organisation criminelle a publié un communiqué en date du 11 février 21013. Communiqué dans lequel le Mnla dit abandonner l’idée d’indépendance de son prétendu Etat, mais rappelle l’existence de l’Azawad en tant qu’entité. Aussi, le Mnla réclame l’ouverture immédiate des négociations  avec l’Etat malien et demande à cet effet la désignation d’un négociateur neutre. Or, si négociations il devait y avoir, elles devraient impliquer toutes les communautés du Nord et non pas un quelconque groupuscule qui, du reste, est désapprouvé par les populations qu’il prétend représenter. On en veut pour preuve les propos tenus samedi dernier par le président du Conseil régional de Kidal, Homény Belco Maïga, et celui des ressortissants de Kidal à Bamako, par la voix de Akory Ag Iknan. C’était le samedi dernier à la faveur de l’émission «Sur la ligne de front» de l’Ortm. «Le Mnla n’a jamais eu de soutien à Kidal. Il veut simplement profiter d’une situation pour s’imposer »,  précisait M. Maïga, souhaitant que tous ceux qui sont sous mandat soient traduits devant la justice afin qu’ils répondent de leurs actes. Ses propos avaient été corroborés par ceux de M. Iknan.
Ce dernier fit savoir que, lorsqu’en son temps le Mnla a cherché à rencontrer les populations de Kidal, ces dernières ont refusé l’offre pour la raison que les élus de la région, leurs dignes représentants, ont dû tous fuir par la faute du Mouvement. Par ailleurs, l’irrédentiste du Mnla clame son attachement à la déclaration universelle des droits de l’Homme. A se demander si nous avons la même compréhension de cette notion quand on sait que le même mouvement a, des mois durant, foulé aux pieds les mêmes droits. Et cela, sous les pires formes.
Il reste à dire que le Mnla qui, en réalité, n’est plus que l’ombre de lui-même, s’il a existé, doit enfin se réveiller de sa chimère. Il a tout intérêt, s’il n’est trop tard, à laisser les armes et à venir dans la République afin qu’ensemble, dans un esprit de démocratie et surtout de justice, qu’on se penche sur les problèmes du Nord. Cela, à travers un dialogue avec les véritables représentants de toutes les communautés. En tout cas, le peuple malien ne semble plus prêt à cautionner une «énième reconduite de l’impunité et d’arrangements bancals avec les rentiers de la violence», pour reprendre les propos de notre confrère Souleymane Drabo de l’Essor.
Bakary SOGODOGO  

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13 COMMENTAIRES

  1. C’est une erreur que de retarder la reconquête de Kidal. Cela donne une certaine légitimité au MNLA. Car de quoi se prévaut-il pour garder séparée cette partie du territoire. L’Etat doit également travailler avec tous les pays voisins qui servent de base arrière à ces bandits même s’il faut saisir la CPI pour complicité d’agression du Mali

  2. les gens qui ont attaquer la ville de gao ou sont ils rentrer par ou sont ils passer pour en arriver la? les pays voisin du mali et le nigeria doivent securiser leurs frontieres, aussi les etats de l’afrique de louest doivent se donner la main de ne pas heberger les chefs bandits dans leurs pays. voyez le ca de la cote d’ivoire, tout les actes qu’a subit la cote d’ivoire venais des pays qui les avaient donner la place de refuger, il sagit du ghana et du liberia. depuis que l’on nas mis sur les auteurs les chefs de bande il n’ya plus dattaque en terreivoirienne un exemple palpable. donc le burkina doit livrer les chefs de bandit vivant sur son sol. le burkina et la mauritanie doivent pleinement cooperer avec les pays de la cedeao, sinon il nous naurons jamais la paix dans les villes liberer.

  3. le MUJAO est en train d’ataquer Gao. Comme l’armée se cantonne sur place, eux ils viennent vers elle à Kidal, à GAO et où? et où?????

    • Mme Maiga la mort que l’armée a fui il y a un peut trouver chaque malien dans sa vie quotidienne j’espère me tromper mais jusque là mes analyses se sont toujours révélées exactes ce n’est qu’une question de temps pour ce K.O gagne tout le pays il est encore temps à condition de les neutraliser au plus vite car si jamais ce K.O gagne tout le pays ça sera irréversible il faudra des générations, mais pour le moment à Bamako le seul soucis des autorités et de la classe politique est leur propre sort ils n’ont même pas commencer à réfléchir au sort du pays surtout avec ces hypothétiques élections dans 4 mois.

  4. Si le ridicule tuait ce n’est pas le MNLA qui ne sera plus de ce monde, mais plutôt le Mali, l’armée malienne a fui devant une poignée d’hommes pour ne pas perdre des éléments alors même si la moitié de nos FAS devaient périr on n’aurait jamais dû abandonner des villes aux mains de ces narco-terroristes comme je l’ai dis avant même que les grandes villes tombent comme des fruits mûres, cette mort que notre honteuse armée a fui peut toucher chaque malien où qu’il soit au Mali car les terroristes sont comme un cancer généralisé, une fois installé on peut plus se débarrasser d’eux et personne n’est à l’abri des attentats et attaques aveugles de ces fanatiques, même la liberté de la presse est menacée car les journalistes pourront ne plus signer leurs articles sous peine d’être menacés de morts vu l’état des FAS.on n’avait aucune excuse car il y a eu des précédents dans tous les pays où les terroristes se sont installés on n’a jamais pu se débarrasser d’eux et ils montent toujours en puissance. Le vrai cheval de Troie c’est Sanogo et son gang de Kati qui avec leur putsch cassé toute la chaine du commandement militaire et anéanti le peu de discipline et d’ordre qui restait dans nos FAS, Didier Dacko l’a reconnu tout récemment,le lendemain du putsh sur RFI un des responsables du MNLA a dit que le putsch était une bonne chose pour eux, donc le vrai cheval de Troie c’est le gang de Kati, si vous pouvez mettre Sanogo à la tête du nouvel organe chargé de réformer les FAS, si vous êtes logique et cohérents ses associés MNLA peuvent même prétendre à des postes de ministres, Sanogo en 10 mois alors qu’il tenait le pays n’a rien fait qu’est ce qui justifie cette nomination ??? Le pire c’est la presse tout le monde dit la même chose au même moment, personne ne nous avait mis en garde par rapport à l’incapacité de cette armée de tenir même les parties du Mali libre, vous leur avez trouver toutes sortes d’excuses et avant la prise de Konna j’ai lu pleins d’articles de propagandes comme celui-là du style la reprise des zones occupés n’était plus qu’une question de jour, l’armée a fait ceci l’armée a fait cela, avec cette presse et ces dirigeants ce pays est perdu, je m’en fou de ce que fait le MNLA, Blaise ou je ne sais qui, ce qui m’importe c’est ce que nous maliens on fait pour nous même, qu’est ce qui a bougé c’est bien de le dire, qu’est ce qui n’a pas bougé, qu’est ce qu’on peut faire ou pas ?, aujourd’hui si la France quitte le Mali est ce que réellement on peut tenir tête aux assaillants ? bref toutes les questions dont les réponses permettront la survie du Mali, et mieux vaut avoir un plan B,C,… car on ne sait pas combien de temps on pourra compter sur la France et les forces présentes et ce n’est certainement pas quand ils vont annoncer leur départ qu’on commencera à se préparer, c’est maintenant ou jamais. Au lieu de faire un concours pour recruter 1500 simples fonctionnaires on aurait pu prendre 1500 militaires dont le pays a 1000 fois plus besoin, c’est un paradoxe quand on était en paix chaque année il faisait recruter leurs enfants à tous les niveaux de l’armée parce que les gens étaient âyés à ne rien faire mais depuis une année où c’est très dangereux ils ne recrutent pas de militaires car dans l’état où on est seule ceux qui ont l’amour de l’uniforme et l’esprit de sacrifice iront aux recrutements, donc ça ne les arrange pas on veut donner un boulot pépère aux protégés donc l’armée est à éviter on marche vraiment à contresens dans ce Mali, parce que le seul recrutement et ou concours que j’aurai pu comprendre avec plus de la moitié du pays occupé c’était au niveau de nos FAS et même cela que des hommes de rang, car on a un pléthore d’officiers supérieurs.Arrêtons de rêver c’est bien de prier mais personne ne fera les choses à notre place arrêtons de naviguer à vue, on peut pas tout prévoir mais dans 95% des cas on peut toujours faire quelque chose.

    • Peut-être que je me trompe, mais j’avais compris que l’armée a déjà recruté (ou devrait recruter) 3000 jeunes.

      • c’était juste des rumeurs entre temps les barbus sont passés à l’offensive l’incohérence que je signale c’est qu’il n’y avait aucune urgence à recruter des fonctionnaires avec déjà tous les fonctionnaires du nord qui étaient au sud et beaucoup n’avaient même pas d’emploi effectif, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs l’urgence c’était les FAS et uniquement des hommes de rang mais cela n’arrange pas trop ceux qui tenaient le pays parce que c’était trop dangereux de faire recruter son proche par contre là où il n’y avait pas de danger ils se sont précipités comme si la survie du Mali dépendait de ces 1500 fonctionnaires.

  5. En tout cas, le peuple malien ne semble plus prêt à cautionner une «énième reconduite de l’impunité et d’arrangements bancals avec les rentiers de la violence». 👿 👿 👿

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