Que de dérives dans la gouvernance depuis son arrivée à la tête du Mali un certain septembre de 2013, que de tâtonnements voulus volontairement pour faire plaisir à la France à laquelle, il avait promis en marge des élections la large autonomie de Kidal contre un soutien électoral des autorités socialistes françaises ;
Qu’à la suite de son refus d’appliquer l’accord de Ouaga signé en 2013, après son élection comme président de la République du Mali, alors que cet accord lui donnait 60 jours pour commencer les négociations ;
Que le Mali avait ses forces militaires sur toute l’étendue du territoire national, même si certains éléments étaient tenus en respect dans les camps ;
Que suite au débâcle des FAMA, le 21 mai 2014, aucune présence malienne n’a plus été possible ni à Kidal, ni à Tessalit, les deux gâchettes de la rébellion touareg ;
Qu’à la suite de cette nouvelle situation créée, l’URD le plus grand parti de l’opposition avait demandé que les forces vives de la nation se concertent avant d’aller à Alger pour les négociations qui devraient amener la paix entre toutes les parties ;
Que cette initiative du chef de file de l’opposition avait pour but de déterminer ce qui est acceptable lors des négociations et ce qui n’est pas négociable, en terme clair la ligne rouge qui ne doit pas être franchie ;
Que pour toute réponse IBK a refusé cela tout en pensant que ces concertations allaient lui enlever totalement l’initiative des négociations d’Alger ;
Que lors de la composition de la délégation devant représenter le gouvernement à Alger aux négociations, la majorité des membres désignés l’ont été non seulement parce qu’ils avaient des affinités avec ‘’Ma famille d’abord’’ mais aussi ils espéraient empocher des perdiems sur toute la longue durée des négociations ;
Que le représentant personnel du chef de l’Etat en la personne de l’ancien premier ministre sous Alpha Oumar Konaré, Modibo Keïta n’avait aucune connaissance de la situation et il a passé son temps à noter tout pour un compte rendu fidèle à IBK ;
Que la présence de ce représentant personnel n’a eu aucune influence sur la portée des négociations à Alger ;
Qu’il a été facile de savoir quelle a été la part de responsabilité du président dans l’évolution du processus d’Alger et dans quelle mesure il a été contraint par d’encombrants amis et médiateurs pour accepter la partition du Mali. Parmi ces médiateurs il y a l’ancien président mauritanien Abdoul Aziz, l’hôte du MNLA depuis 2011 ;
Que de nos jours et vue l’ampleur de la déstabilisation du Mali sur le plan sécuritaire, l’Algérie continue à fustiger même de nos jours le mutisme dont la délégation malienne a fait montre pendant les négociations d’Alger ;
Que du fait que les consignes rendues parmi celles qui ont été données par le président IBK à cette délégation, en rapport avec les négociations de Ouaga (à savoir intégrité territoriale, unité nationale, forme républicaine et laïque de l’Etat etc…) étaient beaucoup trop sommaires, pour une si importante négociation ;
Qu’à la suite de ces consignes légères, l’Algérie a eu le bride sur le cou, toute chose qui lui a empêché de supporter la délégation malienne comme d’habitude ;
Qu’à la suite de ce mauvais casting qui a consisté à écarter tous les experts maliens des rébellions et des négociations antérieures, le résultat ne s’est pas fait attendre ;
Qu’à cet effet, le résultat a été la signature un accord inapplicable et le renforcement des groupes armés revendiquant toujours plus de pouvoir hors de tout contrôle de Bamako sur les zones du nord ;
Qu’à cela ne tienne une loi de programmation militaire a été votée en mars 2015 dotée d’un fonds 1230 milliards F CFA afin de doter les FAMA d’équipements adéquats pour assurer la sécurité sur l’ensemble du pays ;
Que ce montant faramineux a été dépensé pour payer des tenues de parade, un avion surfacturé, des hélicoptères payés en état épave, suivant des contrats illisibles, des montants détournés et des paiements en espèce de 3,9 milliards F CFA ;
Que par la suite, IBK même lors de la réception des dits appareils a tancé l’opposition et tous ceux qui le critiquaient, en disant que l’essentiel était là maintenant, et qu’avec ces appareils les FAMA pourront rétablir au plus vite l’ordre et la discipline sur l’ensemble du territoire national ;
Que dans la pratique, IBK était informé de toutes les procédures d’achats en cours et qu’il a donné son accord parfaitement sur les magouilles des différentes acquisitions selon son ancien premier ministre SoumeylouBoubèyeMaïga ;
Qu’à la suite de cette acquisition, il y a eu Dioura avec une vingtaine de soldats morts et des équipements détruits, Guire avec des morts, Kolongo, Ogossagou, Sabane da, Boulkessi, Mondoro, Indéliman avec au total son cortège de plus de 472 morts parmi les FAMA ;
Qu’à la suite des premiers massacres des soldats maliens en début d’année 2019 plusieurs officiers supérieurs ont perdu leurs postes, pour inefficacité selon le président IBK ;
Que bien que ces changements aient lieu, la situation se complique de jour en jour et nos vaillants soldats continuent à mourir, sur les champs de bataille par manque de couvertures aériennes car la guerre se gagne d’abord dans les airs puis sur terre autrement dit qui contrôle le ciel maîtrise la terre ;
Qu’à un moment donné qu’il faut avoir la décence de dire stop ! Reconnaître sa défaite, revoir sa copie et de ce fait, explorer d’autres perspectives. Au pire des cas, abdiqué pour le bien de la Patrie ! Certes, certains pensent qu’une nouvelle période d’instabilité politique pourrait s’établir si IBK quitte le pouvoir. Loin de là ! Nous ne voulons pas d’une révolution de couloir comme celle de 2012 qui a su donner à ses auteurs et partisans un autre os à ronger… ;
Que toute fois, quand une nation n’a plus d’espoir, quand ses enfants tombent et meurent comme des mouches et quand ses élites se foutent du peuple, la colère gronde. Le législatif est un moyen de démettre un président de la République, mais la désobéissance civile dans la démocratie en est un autre, et lorsque le premier ne fonctionne plus, que reste-t-il aux citoyens ?
Qu’il va falloir que le peuple se demande si IBK a-t-il été attentif aux préoccupations des maliens ou ne serait-ce une fois écouté le cri de cœur de son peuple ?
Que le peuple doit faire le constat qu’il va sans dire que depuis son accession au pouvoir en 2013, IBK n’a pas pu faire face au défi de la sécurité pour lequel les maliens l’ont élu. Pire nos maigres ressources ont été dilapidées et les conséquences dramatiques sur les populations sont palpables. Cette satanée loi d’orientation et de programmation militaire dont il était tout fier a pompé le trésor malien à des coûts de milliers de milliards de nos francs pour un résultat humiliant et médiocre. Un désastre !
Que sa vision semée de doute, d’acceptation de la trahison du peuple malien par la France qui encadre, informe, conseille et attaque nos troupes au sol pour obtenir la partition du Mali ;
Que l’on peut aisément demander si le Mali d’IBK ne va pas entériner et cautionner la disparition de l’Etat malien ?
Qu’après analyse de la situation de plus en plus désespérante, IBK doit tirer les leçons de son échec et remettre sa démission à la Cour Constitutionnelle pour éviter au pays de disparaitre avec la complicité de la Communauté Internationale.
Que cette démission attendue par tout le peuple malien sera la bienvenue.
Badou S KOBA
SEUL L IDIOT VEUT LA DEMISSION DE IBK!
QUOI APRES SA DEMISSION?
QUI APRES SA DEMISSION DANS CE MALI POLITICIEN DEBILISES INTELLECTUELLEMENT ET CONSCIENCIEUSEMENT, CORROMPU AUX MOELLES A BAMAKO LA SEULE DETERMINANTE ALORS QUE LES AUTRES REGIONS RENGORGENT DE TALENT!?
SI IBK DEMISSIONNE ALORS DECIDEMENT BILAL AG ASHARIF PRESIDENT DU MALI!
Pourquoi pas Bilal Ag Asharif comme president du Mali, il est certainement plus competent et capable que Boua IBK qui a ruine le Mali sur tous les plans social, economique, developpement et militaire depuis 2013 qu’il est au pouvoir!
FOURBI$LAMI$T€$
FIL$ D€ PUTI$LAMI$T€$
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