Selon les autorités burkinabè, l’épave de l’avion de l’Air Algérie un McDonnell Douglas MD-83 qui transportait au moins 116 personnes et qui avait disparu dans la nuit de mercredi à jeudo, aurait été localisé sur le territoire malien à 80 kilomètres au sud-est de Gossi, à la frontière avec le Burkina, dans une zone de plaines et de marécages. Hier en début de soirée, les autorités burkinabè se sont rendues sur place et auraient fait atterrir un hélicoptère à coté de l’épave autour de laquelle étaient éparpillés les corps de passagers et de l’équipage soit plus de 116 victimes parmi lesquelles un Malien, un certain Diallo. Ces informations nous ont été confirmées par le porte-parole du gouvernement qui a ajouté que les autorités burkinabés ont fait une ceinture de sécurité autour des lieux pour éviter que les animaux dévorent les cadavres.
Contacté par RFI, le chef d’état-major particulier du président du Burkina Faso, le général Diendéré, a affirmé que l’épave a bien été localisée. Les autorités burkinabè ont envoyé un hélicoptère sur la zone, c’est-à-dire au sud de Gossi, au Mali, non loin de la frontière avec le Burkina. « Nous avons pu constater la présence de l’épave », a-t-il assuré. Le secteur du crash est une zone de marécage et de plaine.
Toujours selon le général Diendéré, les autorités maliennes et françaises ont été averties afin d’organiser la sécurisation de cette zone. En effet, la nuit est tombée et cette région est inhabitée. Les secours risquent d’être compliqués de nuit.
Les autorités françaises ont indiqué qu’elles procédaient à la vérification de cette information.
Les autorités militaires de la région se sont par ailleurs très vite mobilisées, très tôt ce matin, pour tenter de repérer l’appareil. Deux Mirage 2 000 français ont survolé la zone et des hélicoptères Apaches de la Minusma ont effectué également des rotations. Tout le monde était sur le pont pour tenter de retrouver l’avion.
Cause de la disparition du vol : aucune hypothèse n’est exclue
Selon le chef de l’Etat français, l’équipage espagnol a signalé qu’il changeait de route « en raison de conditions météo particulièrement difficiles ». Cependant, « aujourd’hui même, nous ne pouvons pas établir les causes de ce qui s’est produit », a souligné François Hollande.
De son côté, le ministre français des Affaires étrangères précise qu’aucune hypothèse n’est exclue pour expliquer cette disparition. En réponse à une question sur un possible acte terroriste, Laurent Fabius a répondu :« On ne doit exclure aucune hypothèse avant d’avoir tous les éléments ». « La seule chose que nous sachions de manière certaine, c’est l’alerte météo », a-t-il dit sur la chaîne publique de télévision France 2.
Rassemblés par YC
Bravo au Burkina Faso, sans la compétence des “hommes intègres”, le dénouement de cette tragédie, survenue hélas en terre malienne, allait sans doute prendre des lustres. Côté malien, on a encore fois de plus étalé au monde entier depuis le sommet de l’Etat (et par l’implication de sa majesté himself) qu’on ne savait que mentir et sans la moindre vergogne. C’est lamentable !
boucary Daillo que ton corps repose en paix que les fleures du paradis t’entoure mon petit frère ma belle son épouse du courage soit forte c’est ainsi la vie prions pour ton mari bien aimé. Ami O.M.
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