Suite aux attaques meurtrières de Sobane Da, le Président de la République a affirmé que l’Etat procèdera immédiatement au désarmement de ceux qui détiennent illégalement les armes. Une seconde opération s’annonce pour le Régime après celle survenue à Kati lors du premier mandat d’IBK. Réussira-t-il pour, cette fois ci, se demandent des citoyens dépassés par la prolifération des armes de tout genre au pays avec ses corollaires de mort d’hommes.
S’il y a une chose qui coupe le sommeil aux paisibles populations du Mali, c’est bien la prolifération des armes. Celle-ci ayant été favorisée par la crise politico sécuritaire, met à mal la quiétude des populations. Les attaques meurtrières survenues à Koulogon, Ogossagou et, tout récemment, à Sobane Da auront montré les conséquences de cette prolifération pour les populations elles-mêmes.
Car, n’importe qui détient d’armes et la dégaine contre qu’il veut en toute impunité. La création des milices d’autodéfense est la conséquence immédiate de ce laisser-aller. Face à ces situations qui mettent à mal la quiétude des populations, le Gouvernement sévir. Il annonce le désarmement immédiat d’armes aux détenteurs illégaux. Une annonce qui sonne bien dans les oreilles des populations victimes, mais elles s’interrogent sur la capacité de l’Etat à parvenir à cette fin. La question mérite d’être posée dans la mesure où ces détenteurs illégaux se trouvent dans les coins reculés du pays où ils y opèrent en toute facilité dans la mesure où leurs cibles sont sans défense. A la faveur de la crise, ces malfaiteurs ont élu domicile dans ces zones.
Les Maliens mettent du prix à cette opération, mais s’interrogent sur sa faisabilité dans la mesure où le nombre de détenteurs d’armes non autorisées n’est pas connu et en même que les types d’armes en leur possession. L’Etat va-t-il bénéficier de l’assistance de la Communauté internationale en pareilles circonstances, la question mérite d’être posée dans la mesure les forces du mal ont des ramifications à travers le territoire national. Les attaques isolées enregistrées çà et là révèlent l’ampleur du fléau. Vouloir y mettre un terme à ces proliférations d’armes, c’est bien mais la faisabilité du projet pose problème. C’est pourquoi les Maliens mettent du prix à cette opération, mais s’interrogent sur leur faisabilité. Une opération d’autant caduque.
Ambaba de Dissongo