Au mois dernier, des experts d’organisations internationales ont fait état de la présence de mineurs parmi les éléments terroristes arrêtés à la faveur de l’opération Serval. Ils ont souligné que certains enfants étaient même détenus dans les centres d’arrêt pour adulte. Toutes ces allégations ont été jugées sans fondements par les autorités maliennes. Tout en se disant surprises par celles-ci, les autorités du pays ont réaffirmé leur respect des dispositions nationales et internationales applicables en la matière.
Au mois dernier, des experts d’organisations internationales ont fait état de la présence de mineurs parmi les éléments terroristes arrêtés à la faveur de l’opération Serval. Ils ont souligné que certains enfants étaient même détenus dans les centres d’arrêt pour adulte. Toutes ces allégations ont été jugées sans fondements par les autorités maliennes. Tout en se disant surprises par celles-ci, les autorités du pays ont réaffirmé leur respect des dispositions nationales et internationales applicables en la matière.
C’est le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de la Commune III du District de Bamako qui a été le premier à donner la charge preuves à l’appui. Il a démonté une par une, toutes les allégations formulées par ces organisations et relayées par la presse. Pour lui, celles-ci ne visent qu’à nuire à l’image de la justice malienne qui s’est toujours montrée impartiale et respectueuse des droits de l’homme malgré le contexte. Il a indiqué qu’aucun mineur n’est détenu parmi les terroristes qui croupissent dans les prisons maliennes. Il a également précisé que la justice malienne ne prenait aucune liberté par rapport aux lois nationales et autres instruments juridiques régionaux et internationaux ratifiés par le Mali, en gardant une personne identifiée comme étant mineure à la Maison centrale d’arrêt. S’agissant du cas particulier des présumés enfants associés aux groupes terroristes, le Parquet a précisé qu’il veillait au strict respect des dispositions nationales et internationales applicables en la matière. Rappelons qu’au milieu du mois dernier, des organisations avaient souligné la présence de certains mineurs parmi les terroristes détenus dans les prisons maliennes. A cet effet, elles ont affirmé que certains avaient été victimes de tortures dans le but de leur soutirer des aveux. Elles disent fonder leur argumentation grâce aux entretiens qu’elles ont eus avec certains enfants âgés de 13 à 17 ans, détenus avec des adultes à la Maison centrale d’arrêt et au Camp I de la gendarmerie à Bamako, la capitale, parce qu’ils étaient soupçonnés d’association avec des groupes armés. Toutes ces accusations ont été rejetées en bloc par les autorités maliennes qui se disent même disponibles à permettre l’ouverture d’une enquête pour clarifier cette situation. Elles tiennent à affirmer que ces mineurs qui combattaient dans le camp des insurgés islamistes et indépendantistes sont traités selon les textes et règlements régissant les lois nationales et internationales en matière de protection des enfants. Rappelons que ces enfants sont inculpés pour diverses infractions : association de malfaiteurs, rébellion, atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État et actes de terrorisme.
D’autres enfants, arrêtés en raison de leurs liens présumés avec des groupes armés, ont été remis à l’UNICEF par la gendarmerie malienne et les forces françaises. Preuve de leur volonté à lever toute équivoque sur la question, les autorités maliennes disent même qu’elles tentent d’établir des contacts avec des communautés locales afin d’aider leurs enfants qui avaient rejoint des groupes armés et qui, actuellement, se retrouvent dans la clandestinité. Ces enfants sont en outre livrés à des instances onusiennes qui développent des programmes de réinsertion et de réintégration des anciens enfants soldats.
Maciré Diop
A quand la mutation des auditeurs monsieur LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE car nos droits sont violes dans notre ETAT je crois ala bonne foi du PRÉSIDENT
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