Depuis plus de 15 jours la panique règne à Farabougoucoura, localité de Dôkôfri. En cause, le siège du village principal Farabougou par des hommes armés qui sèment la terreur au sein de la population. Impossible de se déplacer. A Dôkôfri une centaine de personnes a marché aujourd’hui pour manifester leur solidarité à ce village voisin qui manque de tout et dont la population ne bénéficie d’aucune assistance. Même les vivres qui devraient servir d’espoir et de soulagement, les militaires n’ont pas été capables de l’acheminer faute de route dit-on, selon les informations concordantes. La population à bout de souffle risque de prendre les armes si rien n’est fait qui puisse leur donner espoir. Nos sources indiquent, par ailleurs, que les hommes armés circulent à moto et à pied de toutes parts. Ils paraissent peu nombreux pour le moment selon les informations, une intervention rapide et même aérienne s’impose dans cette localité avant que la situation ne dégénère au pire. On apprend que depuis plusieurs jours des médiations étaient engagées avec ces hommes armés. Malheureusement jusqu’à ce jour rien n’a abouti. Le seul souhait de la population est de pouvoir s’occuper de ses travaux champêtres et pas seulement de recevoir des vivres qui ne serviront que pour quelques temps.
En soutien à Farabougou et un meeting d’interpellation du gouvernement s’est tenu, hier dimanche, à Dôkôfri. En colère les populations se demandent comment une localité peut être coupée du reste du pays et que l’armée régulière reste indifférente. Certains en sont même arrivés à s’interroger
La Rédaction