Un charnier a été découvert non loin de Gossi après le départ de la force Barkane. L’information a fait le tour de la toile, relayée aussi par la radio France internationale et incriminant les FAMa de nouveau. Cette manœuvre contre les FAMa est à classer dans la rubrique des Fake news.
Après la tentative d’incrimination des Forces armées maliennes au sujet du charnier de Moura, un autre a été découvert à Gossi dont la base vient d’être transférée aux soldats du Mali. Comme avant, cette fois-ci aussi, les FAMa ont été accusées d’être les auteurs de ces crimes. Toutes choses qui ont forcé la réaction du directeur de l’Information et des Relations publiques des armées, le Colonel Souleymane Dembélé.
Dans un communiqué en date du 22 avril 2022, l’Etat-major général des armées informe l’opinion nationale et internationale que des dépouilles en putréfaction avancée ont été découvertes dans un charnier, non loin du camp anciennement occupé par la force Barkhane à Gossi.
Le communiqué dit qu’après la rétrocession au Mali de cette emprise par la force Barkhane, le mardi 19 avril 2022, un détachement des FAMa a vite été déployé avant l’arrivée d’une unité en renfort le mercredi 20 avril 2022.
Selon le communiqué, cette force a immédiatement essuyé des tirs indirects sur l’emprise. « Une patrouille a ainsi été dépêché pour reconnaître l’environnement immédiat du camp. C’est au cours de cette sortie que ladite patrouille a découvert ce charnier », lit-on dans le communiqué.
L’Etat-major général des armées déplore le fait que les FAMa fassent malicieusement l’objet de communication visant à fourvoyer leur montée en puissance et à altérer leur image ainsi que celle du Mali. Il rassure l’opinion nationale et internationale que le respect des droits de l’Homme, de même que le droit international humanitaire reste une priorité dans la conduite des opérations des FAMa. Selon le communiqué, ces allégations mensongères ne détourneront pas les FAMa du serment de défendre la patrie au prix de leur vie, en assurant la protection des civils.
Pour faire toute la lumière sur ledit charnier, l’Etat-major général des armées a saisi le ministère de la Défense et des Anciens combattants pour l’ouverture d’une enquête.
Bazoumana KANE
Cela semble être plutôt une élimination des témoins.
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