Mardi 19 juillet 2016, des terroristes attaquent ville de Nampala tenue par l’armée malienne. Les assaillants lancent l’assaut vers cinq heures du matin à bord de véhicules très bien équipés… Au cours de l’assaut, les djihadistes mettent le feu au camp militaire puis s’en emparent, ainsi que son poste de commandement. Bilan 17 soldats tués et une trentaine de blessés.
Samedi 27 janvier 2018, dans le Nord du pays, le camp de l’armée de Soumpi, localité située dans la région de Tombouctou, a été attaqué par de présumés djihadistes faisant au moins dix militaires tués et des blessés.
Dimanche 17 mars 2019 à l’aube, le camp militaire de Dioura a été attaqué par « plusieurs dizaines » de djihadistes lourdement armés. L’état-major de l’armée malienne a annoncé, le lendemain, un bilan de 23 morts et 17 blessés pour ses troupes. Aucun soldat malien n’a été fait prisonnier. Des militaires un temps portés disparus sont retrouvés vivants dans des villages voisins situés jusqu’à plus de 20 kilomètres de Dioura.
Dimanche 21 avril 2019, vers 5h du matin, des hommes lourdement armés se sont dirigés à moto et à bord de véhicules vers le camp militaire de la localité de Guiré, proche de la frontière avec la Mauritanie. À leur arrivée au camp de Guiré, les assaillants ont mis le feu à des véhicules militaires et en ont emporté d’autres. Bilan : 11 morts et plusieurs blessés.
Dans la nuit du 30 septembre au 1 octobre derniers : Les FAMas ont été attaquées à Boulkessi, tout comme à Mondoro. Selon certaines sources, ce sont des éléments du groupe terroriste, Ansaroul Islam, qui ont lancé l’assaut à Boulkessi contre les FAMas. Le détachement des soldats (déployés il y a juste deux semaines) occupant cette ville sont de la force conjointe G5-Sahel. Après des violents combats durant plusieurs heures, les assaillants ont pris le contrôle du camp. Au même moment, à Mondoro, situé à une centaine de kilomètre de Boulkessi, une autre attaque a été lancée par un autre détachement des mêmes terroristes. Le bilan provisoire des deux attaques, pour les FAMas, fait état de 40 morts, 78 disparus, une trentaine de véhicules emportés ou détruits avec plusieurs armes et munitions.