La cybercriminalité constitue aujourd’hui un danger pour la sécurité humaine. Conscient de cet état de fait, le Collège Sahélien de Sécurité (CSS) a organisé un atelier de formation sur « Cybercriminalité et preuve numérique » à l’endroit de 24 auditeurs et auditrices venus des 5 pays du G5 Sahel (Mali, Niger, Mauritanie, Burkina Faso et le Tchad)». L’objectif de cette formation est d’établir un cadre de formateurs policiers, gendarmes et magistrats qui seront en mesure d’instruire leurs pairs sur la manière d’aborder une scène de crime contenant des preuves électroniques et de traiter ces preuves en préservant leur intégrité et valeur. Ladite formation s’est tenue au Centre de formation des collectivités territoriales (CFCT) du lundi 30 octobre au vendredi 3 novembre 2017.
La cérémonie de clôture qui a eu le vendredi dernier était présidée par le coordinateur du Collège Sahélien de Sécurité, Moro Diakité, en présence de nombreuses autres personnalités. Dans ses mots de bienvenue, le directeur adjoint du CFCT (Centre de Formation des collectivités territoriales) a remercié les participants d’avoir œuvrer dans la lutte contre l’insécurité. S’adressant aux responsables du CSS, l’expert Collège Sahélien de Sécurité, Colonel honoraire de gendarmerie, Thierry Viry a déclaré ceci : « Vous avez devant vous, vingt quatre auditrices et auditeurs de cette formation séminaire dont le thème « Cyber criminalité et preuve numérique » est le premier thème de formation thématique retenu par le conseil d’administration qui s’est tenu à Bamako, ici même les 27 et 28 juillet derniers. Ces auditrices et auditeurs nous viennent de Mauritanie, du Niger, du Tchad, du Burkina Faso et bien sûr du Mali. Ils sont issus des forces de sécurité, de la magistrature ». A l’en croire, ces 24 participants ont suivi et même animé cette formation en lui conférant un caractère particulièrement interactif. Ils ont notamment eu à exposer Pays par Pays, dit-il, l’état de la menace en matière de cybercriminalité ainsi que l’état de la réponse institutionnelle et pénale en la matière dans leurs Pays respectifs. Selon lui, les objectifs de cette formation ont été pleinement atteints. A ses dires, il s’agissait de doter les premiers intervenants au sein des forces de sécurité mais aussi des autorités judiciaires des compétences nécessaires pour identifier, prélever et préserver les preuves électroniques en rapport avec n’importe quel type d’infraction. Quant à Alain Sevilla, l’expert en cybercriminalité, il a apprécié l’assiduité des participants. Enfin, Moro Diakité, coordinateur du collège sahélien de sécurité a exprimé toute sa satisfaction pour la réussite de cet atelier de 5 jours. La cérémonie de clôture a pris fin par la remise des attestations aux participants.
Aguibou Sogodogo
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