Crise malienne et bissau-guinéenne : La Côte d’Ivoire va envoyer 700 hommes

29

Réunie à Dakar le 3 mai, la Cedeao s’est dit toujours favorable à l’envoi d’une force d’intervention au Mali et en Guinée-Bissau. Elle a précisé que l’opération ne se ferait pas sans le consentement des autorités maliennes de transition. 


La Côte d’Ivoire, qui préside la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) va envoyer un bataillon au Mali et une compagnie en Guinée-Bissau. Cette annonce a été faite par le ministre délégué auprès du président de la République, chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, lors d’une interview accordée à la radio onusienne.

Selon des sources bien introduites, ce sont près de 500 militaires ivoiriens qui seront déployés pour permettre aux autorités maliennes d’assurer une transition pacifique. Première puissance militaire de l’Afrique de l’Ouest, le Nigeria pourrait assurer le commandement de cette force. Toutefois, sa connaissance du terrain sahélien est mince, pour ne pas dire inexistante. Le déploiement de la Force d’attente de la Cedeao (Fac), tarde parce que, selon des sources, l’institution sous-régionale est à la recherche de moyens financiers. Il faudra aussi parvenir à mobiliser les ressources nécessaires. Une source sécuritaire estime qu’une force de la Cedeao coûterait environ 380 millions d’euros par an. L’organisation sous-régionale compte sur ses partenaires traditionnels : la France, l’Union européenne et les États-Unis, qui ont toutefois prévenu qu’ils n’enverraient aucune troupe au sol. Un conseiller américain viendrait renforcer l’état-major opérationnel. Paris et Bruxelles apporteront un appui logistique et financier, à condition qu’il y ait une « feuille de route claire et cohérente pour le Mali », insiste une source française bien informée. « Ce sera la première vraie mission militaire de la Cedeao », dit un général ouest-africain, qui s’attend « à une guerre difficile ». Reste à convaincre les autorités maliennes de transition de l’opportunité de faire appel à la Fac. Rien n’est joué.

Pour l’heure, la Cedeao prétend ne pas s’en inquiéter. « On est dans le formalisme pour ne brusquer personne, confiait un ministre de la Cedeao à l’issue du sommet. Mais, si le danger se précise, rien ne dit que nous n’allons pas nous passer d’autorisation ». A Bamako, un trio gère la transition. En théorie, le président par intérim, Dioncounda Traoré et le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, ont les pleins pouvoirs. M. Diarra entretient des relations cordiales avec le chef de la junte. Tous deux sont originaires de Ségou et ont vécu aux États-Unis. Le capitaine Sanogo laisse les coudées franches à ce ‘’grand frère’’ qu’il dit admirer. Avec Traoré, les relations sont plus tendues. Sanogo le soupçonne d’avoir manœuvré pour écarter les militaires. Dans le Nord, Le groupe Ançar dine, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité du djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao, une dissidence d’Aqmi) ont pris l’ascendant sur la rébellion touarègue et sont parvenus à rassembler de nombreux jeunes désœuvrés. Ils seraient aujourd’hui plus de 6 000.

Un bataillon en mission à Bissau
Concernant la crise bissau-guinéenne, la Cedeao a décidé d’envoyer 500 militaires pour aider les autorités nationales à réformer l’armée. La Côte d’Ivoire va envoyer une compagnie, environ 200 militaires, qui seront composés de l’armée de réserve. Le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, a déclaré qu’il ne faudra pas se déshabiller pour habiller l’autre, autrement dit, négliger la sécurisation en Côte d’Ivoire au profit de celle des autres pays. Ces forces seront sous le commandement d’un colonel-major Burkinabé, Barro Gnibanga. Elle sera composée des éléments du Nigeria, du Togo, du Sénégal, de la Gambie et de la Côte d’Ivoire.

PATRICK N’GUESSAN

abidjan.net

Publié le samedi 12 mai 2012

Commentaires via Facebook :

29 COMMENTAIRES

  1. on les mec vous etes dit non a la cedeo vous votre sanongo vous penser que ala fouteil mai pas pour aller au nord allor laisse le cedeo aide le mali vous savez cedeo et creir depui plus de 20 ans il sont jamais que ils nous envois de militaire au mali poses vous la guesions ou demande m: sanogo il a petet la reponse laisse cedeo tranquille ils font leur devoir merci

  2. Je trouve certains commentaires très utiles, en occurence ceux de Arrfe et Sidibé.

    Il faut compter sur ses propres forces et faire face à l’urgence du nord. Les militaires de la CEDEAO doivent aider un pays membre à retrouver son intégrité territoriale et non pas imposer une forme de gouvernance quelconque quand une partie d’un pays brûle. Ce n’est pas le temps de faire la politique partisane.
    Les dirigeants de la CEDEAO n’ont ni le sens des priorité ni une vision stratégique, de plus ils sont dependants de force externes qui leur dictent comment agir.

    La CEDEAO n’a rien fait quand les Maliens étaient égorgés ou sommairement exécutés, les camps étaient encerclés et les populations terrorisées (en passant la terreur continue). Il es facile d’imposer des sanctions. La priorité demeure le ravitaillement des populations en produits de première necessité et la liberation des regions du nord. La CEDEAO n’a pas le droit de faire souffrir les peuples qu’elle est sensée protéger. L’urgence est au Nord, pas à Bamako. Il est plus facile d’imposer des sanctions que d’aller combattre les bandits-terroristes.

    Les Maliens doivent restés unis derrière leur armée, le president, le 1er ministre et le gouvernement. C’est imperatif. C’est une question de cohesion sociale. “L’union fait la force.”

    La CEDEAO a intérêt à lutter contre ses bandits armés et terroristes, car après le Mali ça sera le tour d’autres pays de la sous-région, l’effet domino quoi. Pas besoin d’être stratège pour comprendre ça.

    Vive l’Afrique unie, solidaire, libre et prospère!

  3. Si la CDEAO depend du financement des pays occidentaux pour financer ses missions, alors la elle peut dechanter. Les occidentaux sont entrain de preparer leurs propres strategies militaires uniquement pour nettoyer le Nord du Mali des hommes nuisibles a leurs propres securites. Avec les difficultes financieres que traversent les europpeens de la zone euro vous pensez qu’ils ont les ressources extra pour des ‘Per diem” militaires qui n’auront AUCUN resultats. Il ne faut JAMAIS sous estimer ces guerriers islamistes, ces hommes n’ont pas peur de la mort contrairement a nos soldats qui ne savent qu’enfanter et s’enrichirent.
    Revoyons nos copies et agissons AUTREMENT.

  4. Ce burkinabe president Allassane Ouattara pense que le Mali est la Cote d’Ivoire . Lui son jeune frere Blaize ont tue les ivoiriens mais cette fois Ils nous trouveront au Mali. Quelle cour de democraties ces 2 presidents les sauvages font enseigner au people maliens. Ils sont tous venus dans le sang et partiront dans le sang. Ce burkinabe Mossi Ouattara veut soigner sont passes mais pas sur le Mali. Cherche a stabiliser la cote d’ivoire d’abord Espece de burkinabe tricheur voleur de nationalite ivoirienne . Tes merceneurs nous trouverons au Mali. L’or de la chute de Laurent Gbagbo tu depensais 25 millions sur eux au Burkina. Assassin du people ivoirien

  5. les maliens digne son près pour accueillir a bras ouvert la cedeao et tue sanogo une bonne fois pour tous elle est la bienvenu la cedeao on s’en fou de sanogo qu’il nous foute la paix
    qui conque tuera sanogo sera bien récompensé par les maliens

    • D’accord avec toi mon frère , Sanogo est entrain de tué le mali et les maliens ne comprenent pas , réveillés vous peuple malien avant qu’il ne soit trop tard

  6. Peuple du Mali, patriotes du Mali, vous êtes prévenus ! La CEDEAO fantoche qui n’a pas les moyens de ses expéditions militaires néocoloniales, s’apprête à vous envoyer des mercenaires grâce à des financements alloués par les USA, l’Union Européenne et la France. Coût de l’opération: on parle de 577 Millions de dollars. Une rondelette somme qui fera l’affaire des entrepreneurs de guerres privées, ces loueurs de mercenaires violeurs en plus des éléments frelatés de la classe politique malienne qu’intéressent de tels financements extérieurs. C’est la solution idéale si le Mali attend son intégrité, son unité et son indépendance de ses prédateurs: USA, UE, France et tous les satrapes de la CEDEAO en plus de la bourgeoisie compradore et islamo-intégriste du Mali même. Non seulement, ils ne vous libèreront pas, mais en plus vous occuperont durablement et vous imposeront la partition du pays en plus des frais et impôts de guerre à payer.
    Peuple du Mali, refuse le folklore que tes pires ennemis t’imposent. Ne te laisse pas amuser par l’excitant folklore de la transition démocratique et de l’ordre constitutionnel avec ses élections sans l’autre moitié du pays! C’est le plus sûr moyen de la partition d’office du pays. Elle en découlera.
    Les mêmes forces qui ont réussi la partition de l’URSS, de la Yougoslavie, de l’Irak, de la Libye, de l’Éthiopie, de la Somalie, du Soudan, sont à l’œuvre au Mali, avec la complicité de certains de ses fils et filles et des satrapes de la CEDEAO. Plus que jamais, il faut en être conscient. L’histoire nous l’enseigne.
    Joseph Ki-Zerbo a dit: « N’an lara, anw sara! » Et c’est au Mali patriote d’être debout ; et maintenant, face à la rébellion touareg!

  7. POUR CEUX Qui n’ont pas lis l’accord -cadre lisez- le <>, <> et vous allez comprendre que le CNRDRE a signe un texte dont eux-mêmes ne connaissent ou comprennent pas le contenu.
    1-Ils ont acceptes de restaure l’ordre constitutionnelle “cela signifie que le CNRDRE n’est plus crédible et n’a aucune légitimité”
    2- Dans l’accord-cadre ,il est dit que (vue les circonstances exceptionnelles que vit le mali ,le s40 jours sont insuffisants pour organiser des élections libres et transparents )
    ” Dans aucun partie de l’accord-cadre ,il est dit que après les 40jours la CEDEAO va concerte le CNRDRE pour un nouveau accord intérimaire.
    3-la remarque la plus pertinente est que la partie qui concerne “LA MISE EN PLACE D’ORGANE DE TRANSITION «tous les verbes sont au présent sauf un <>
    ET ils l’ont définis le sommet de la cedeao <<le sommet salue la libération des personnalités détenues par les militaires le 17 avril 2012 et demande au CNRDRE d'honorer scrupuleusement son engagement pris dans l'accord-cadre en respectant l'ordre constitution et en se soumettant aux autorités civiles de le transition ,a cet égard la conférence demande aux membres du CNRDRE de retourner dans les casernes .COMME JE L'AI DIT AU 1ER POINT SI L4ORDRE CONSTITUTION EST RESTAURE LE CNDRE N'EST PLUS LÉGITIME !!!!!!!!!!

  8. ———–FATWA SUR SANOGO———-
    TOUT TYPE QUI TUERA SANOGO SERA BENI PAR DIEU ET IRA AU PARADIS

    • Je prie aussi dieu tous les jours que Sanogo laisse le pouvoir mais je ne souhaite pas sa more ,par ce que nous avons toujours besoin de luis pour récupérée le nord ,moi je veut seulement qu’il laisse les civiles dirigé le pays et les militaires dans les casernes , que dieu béni le Mali

  9. SANOGO DEGAGE!! Arrete de penser a ta petite personne pendant que le Mali brule!!! DEGAGE!!!

  10. Arreter de tergiverser !!!! Il faut degager Sanogo par tous les moxyens et aider les soldats du Mali à securiser le paays, sinon demain ca sera le Niger ou le Burkina!!!

  11. j espere que la feuille de route qui sera mis en place ne sera pas violer comme l accord cadre a ete violé

  12. ARRFE
    je n ai rien d autre a ajouter a ce que tu viens de dire
    les portes sont ouvertes pour le nord ( celui qui veut nous aider)
    mais si ce pour la transition qu’il reste chez eux nous n avons pas besoin

  13. En principe personne n’est contre l’envoi de la force de la CEDEAO au Mali.Si cette force doit être envoyer au Nord du Mali ou il y a danger,il n’y a aucun problème. Mais si cette force est pour Bamako,alors ce n’est pas la peine car l’urgence c’est le Nord.On dirai que les dirigents de la CEDEAO ont peur d’affronter les rebelles du Nord, et pour montrer qu’ils existent,ils veulent à tout prix envoyer une Force à Bamako pour mettre le Mali sous tutelle.L’URGENCE c’est le Nord et pas Bamako.

    Si la CEDEAO voulait bien aider le Mali,elle devait commencer par libérer le Nord, et après cette libération, le Capitaine SANOGO n’aurai plus d’arguments pour s’opposer aux autres décisions de cette CEDEAO libératrice.D’ailleur le peuple Malien n’allait plus pardonner un quelquonque refus de SANOGO à d’autres décisions de la CEDEAO.

    Pour l’instant la majorité des Maliens a de la haine sourde envers la CEDEAO pour la simple raison que la seule décision quelle a prise concernant le Mali est l’Embargo.Cela est resté en travers de la gorge des Maliens.L’Embargo a été décidé et mis en exécution en un temps record.Par contre la décision de l’envoi de la force de la CEDEAO au Nord du Mali a été prise elle aussi mais aucune action concrète et les Maliens attendent dans la souffrance.

    Tout se passe comme si certains chefs d’états de la CEDEAO étaient présser de trouver une OCCASION pour Humilier ce peuple Malien si fier.L’avenir nous dira qui fait quoi? Qui a fait quoi? Qui voulait faire quoi?

    Bon courage Peuple Malien. Que Dieu t’aide.

    • Merci pour cette analyse à laquelle j’adhère. La CEDEAO a été mise en mal par le CNRDRE dont ils croyaient vouloir refuser le retour à l’ordre constitutionnel. Maintenant eux ont des problèmes car mobiliser les moyens humains, materiels et financiers pour activer une mission de paix est plus que difficile. Pour l’instant moi je pense qu’il faut aider notre armée à se reconstruire et etre prete pour jouer le role premier avec l’appui de la CEDEAO et la Communauté Internationale. Mais, la France et l’Europe ont-elles la volonté d’aider à combattre les forces rebelles et bandits du nord?

      • DE QUEL ARMEE PARLES-TU?OUI SI C’EST POUR FAIRE LA DEMONSTRATION DE FORCE Á BAMAKO.QUE DIEU SAUVE LE MALIBA

    • anfe et Sidibe, comme descendants de Soundjata Keita, de Touraman, de Soumangourou, de Samory de Tieba et Babemba, etc. si vous croyez que c’est les froces armees de la CEDEAO qui vont venir defendre notre territoire national, alors detrompez-vous, les forces de la CEDEAO ne peuvent que nous aider et elles ne doivent pas et ne vont pas remplacer l’armee Malienne dont le devoir regalien est de liberer notre territoire national. Sanogo l’avait dit que l’armee n’a besoin que de moyens pour se battre, alors les forces armmees de la CEDEAO peuvent servir au Sud pour proteger nos populations tandisque que l’armee Malienne va liberer le Nord voici une distribution des taches tres honnete et regalienne digne pour notre pays et notre arme nationale.

      • Mr Kinguiranké, si vous m’avez bien lu, je dis qu’il fallait plutot compter sur nos propres forces et réorganiser notre armée. Je suis resté dans cette position jusq’à maintenant et je ne varierai pas. Dans tous mes posts sur ce dossier, j’ai demandé aux maliens de faire attention car je sais et tous ceux qui connaissent le mécanisme de déploiement des forces de mission de la paix savent que la CEDEAO n’a pas les moyens de sa politique. On ne met pas en place une mission dans un pays comme le Mali pour remplacer les forces internes qui fonctionnent. En plus de cela, pourquoi la CEDEAO a attendu maintenant pour s’intéresser à notre situation alors meme que depuis le 17 janvier on massacre nos militaires et les populations fuient? Pourauoi de 2000 à 3000 hommes au départ les 3 boss de la CEDEAO font des petites ponctions sur les effectifs des pays meùbres qui ne sont pas forcement mieux formés que les notres, pour les deployer rien qu’à Bamako où ils n’ont aucune utilité? Tout ce manège n’est que du bluff et depuis au depart c’est ma vision. Alors, il faut remettre nos propres forces dans les meilleures conditions et reprendre les initiatives de recuperation de l’intégrité de notre territoire. La CEDEAO ne nous fait pas de cadeau, c’est le droit pour notre pays de reçevoir de l’aide qui n’est pas forcement des troupes combattantes. Toutefois, ce n’est pas en créant des fronts anti-armée nationale que nous allons avoir des forces capables de gérer la situation. Merci de me comprendre.

    • Arrfe qu’est ce que tu raconte la CDEAO à peure d’aller au nord ? Et les militaires maliens qui ont fuit inclus Sanogo , et vous dite que l’urgence c’est au nord et Sanogo depuis qu’il es la qu’est ce qu’il a fait rien il ne parle même plus du nord tous ce qui l’intéresse ces le pouvoir c’est le pouvoir , regard il s’acharne pour le pouvoir .
      Donc c Sanogo qui a peure d’allée au nord la CDEAO ne sont pas les maliens ils veulent seulement nous aidés et Sanogo est entrain de vous bernés vous mettre contre la CDEAO

  14. PROPOSITIONS CONCRETES POUR UNE SORTIE DE CRISE
    Qui va diriger la transition ?
    Elire un président pour la transition est la meilleure solution. Cependant peut-on organiser des élections fiables dans les conditions actuelles ? Et comment ?
    Pour répondre à cette question, certains constats méritent d’être faits :
    – La volonté de tous les maliens jeunes ou vieux, hommes ou femmes, militaires ou civiles, acteurs de la vie politique ou non de faire de ce pays un havre de paix, un espace de bonheur, un exemple dans la sous-région et sur le continent ;
    – S’il est clair que les points de vue des uns et des autres convergent en matière d’objectifs à atteindre pour le pays, il apparait clairement que nos chemins divergent dans la marche à suivre pour atteindre les mêmes objectifs ;
    – L’égo de tout un chacun faisant penser à certains qu’ils sont les seuls habilités et les seuls dignes de confiance pour mener la mission tant difficile et longue de reconstruction d’un pays non pas à genou mais dans les abysses.
    Maintenant que ces constats sont dressés, il devient plus aisé de répondre aux deux questions qu’on s’est posé au début.
    A la première question, on répondra par l’affirmative assortie de conditions qui ne sont autres que :
    – Que chacun laisse de côté son égo ;
    – Et que chacun mette en avant le Mali.
    Quant à la deuxième question à savoir comment organiser des élections fiables, je propose deux alternatives :
    1ère alternative ou la voie de la sagesse :
    Le président de la transition est élu par un nombre restreint ou limité de citoyens soigneusement triés. Il s’agira donc d’hommes et de femmes jouissant d’une moralité, ayant une bonne presse en un mot de personnes sages n’ayant aucune coloration politique et venant de tous le Mali. Ces personnes peuvent être des religieux, des chefs coutumiers, ou de simples citoyens.
    2ème alternative ou scrutin à minima :
    Le président de la transition est élu par un nombre restreint ou limité de citoyens tirés au hasard dans le fichier électoral sur toute l’étendue du territoire national. Il est à noter que les logiciels informatifs permettent de faire ce tirage avec une fiabilité incontestable,
    Dans tous les cas, on pourra non seulement faire fi de l’occupation des deux tiers du territoire par des groupes armées mais aussi gagner en matière de temps et de moyens tant matériel que financier.
    Une troisième alternative peut être possible en fusionnant les deux premières.
    Quels sont alors les conditions d’éligibilité : ce sont celles dictées par la constitution de février 1992, en prenant soin de rajouter certains points notamment :
    – L’impossibilité pour le président de transition de se présenter aux élections qu’il va organiser ;
    – Il ne doit pas se déclarer avant le choix du mode de scrutin et la désignation définitive des électeurs ;
    – A sa prestation de serment, il doit jurer sur le livre de sa confession religieuse.
    Quelle durée pour la transition :
    Théoriquement le temps nécessaire pour pouvoir organiser des élections fiables. Cependant si au bout de 24 mois les conditions ne sont pas remplies, on procédera à l’élection d’un autre président de transition qui remplacera le premier.

    Mon contact : midimodou@yahoo.com

  15. à méditer avec un minimum de bon sens.
    L’avenir du Mali dépendant d’une association de pays pauvres et mal dirigé, n’arrivant pas a régler leurs propres problèmes, tente de venir en aide à un pays super pauvres pris en otage par un super crétin écervelé et entêté, avec le consentement d’un peuple hébété inconscient des enjeux de la situation, je suis triste pour mon cher Mali.
    Je ne vois pas comment nous allons nous sortir de ce bourbier.
    Maintenant on passe de 3000 à 700 puis 500 et bientôt rien!!!

  16. les Maliens doivent comprendre que la menace s’appelle AQMI. les groupes qui ont crée des problèmes au plus grande armée du monde. Ce n’est pas une armée Malienne demoralisé, sans repère , avec à leur tête un captaine depassé en retard avec son monde. les troupes de la CEDEAO et d’autres troupes si nous pouvons l’avoir. seule nous serons bouffé en une seule tartine. Attention, Attention les maliens.

  17. Je pense que ce serait bien d’envoyer Sanogo au Burkina Faso pour que finisse cette situation ou il y a trois poles de prise de decision, nous n’avons pas besoin d’un Mali a trois tetes. Il faut travailler vers la normalisation de la situation et le plus vite que possible, sinon c’est AQMi, Anasr Dine et le MNLA qui sortiront grandis de cette division.

  18. De quel droit Sanogo se permet pour pretendre diriger la transition,
    il est bien dit dans la constitution malienne que l’interim doit etre assurer par le President de l’assemblé jusqu’aux elections dans les 40 jours maxi. Donc compte tenu de la situation actuelle, une election est impossible, donc il va de soi que le president interimaire continu jusqu’a ce que les choses se regularisent.
    Je ne suis pas un fan de Dioncounda, d’ailleurs j’allais voté contre lui aux elections, mais je veux le respect de la constitution.
    Donc Dioncounda va diriger cette transition inch allah, Et ce n’est pas Sanogo qui peut l’empêcher, ni le MP22.
    Vive la République, Vive le Mali!

  19. si le danger se précise, rien ne dit que nous n’allons pas nous passer d’autorisation ».BRAVO A LA CEDEAO CEST COMME CELA QUONT REAGIE LES AUTORISATIOBN DE SANOGO CEST DU PAPIER IL FAUT QUE LA CEDEAO AGISE LE PLUS RAPIDEMENT POSIBLE

Comments are closed.