Au lendemain de la conférence d’entente nationale, nous avons approché l’élu de Bankass, Idrissa Allaye Sankaré, grand défenseur de la cause peule. Il a accepté pour Le Point de se pencher sur les défis auxquels le centre du pays, véritable poudrière, fait face aujourd’hui.
L’Honorable Idrissa Sankaré était du rendez-vous de la conférence d’entente. Il travaillait avec d’autres, au nom de Taabital Pulaku, sur la question du centre du Mali à la commission « unité nationale ». Il a salué le fait que certains absents d’envergure ont rejoint le train conduisant à la destination Mali. L’ancien maire de Ouenkoro était logé à la commission unité nationale et a noté que les recommandations de son équipe seront transmises à qui de droit aux dires du Président de la CEN, Baba Hakib Haidara.
Durant les travaux, il a constaté que la question du centre malien fut fortement ignorée à cause d’autres acteurs qui avaient imposé la seule question du nord. Pourtant, le centre devient une question des plus préoccupantes, selon le parlementaire originaire de la zone. L’ampleur de la situation devrait conduire tout un chacun à tabler sur des solutions rapides pour contenir ce nouveau front qui s’embrase dans l’ombre du nord.
L’élu attire l’attention sur une chose : aucune indépendance n’est réclamée à Mopti et environs. Les motifs religieux avancés sont des aspects qui pourraient mettre à contribution le Haut Conseil Islamique.
Pour rappel, l’Honorable Idrissa Sankaré a effectué 2 missions d’Etat avec des députés et ministres en compagnie d’élus locaux. Ce fut juste avant l’éclatement des violences qui ont mis à mal les relations allant jusqu’à taxer les Peulhs de terroristes. Situation qu’il condamne fermement appelant à la retenue et à une lecture réaliste des choses.
« La façon de véhiculer l’info sur le centre prête aussi à confusion car ce n’est pas un affrontement entre Bambaras et Peulhs », indique l’enfant de Togon. Les dozos sont les principaux responsables pour l’ancien maire de Ouenkoro qui appelle à un redéploiement de l’armée avant d’alerter sur une chose : les dozos agissant dans la zone sont connus, or depuis un temps, certains d’entre eux sont méconnus des populations.
Une infiltration sur laquelle Idrissa Sankaré attire l’attention avant de proposer une formule inspirée du MOC : intégrer des éléments de toutes les communautés dans la confrérie à l’origine des affrontements. Ça permettra d’avoir une idée de qui assure la sécurité et la population est dans une quiétude. Celui qui est membre du groupe parlementaire APM n’oublie pas de rappeler que les dozos du côté de Mopti et environs ne sont pas là pour chasser mais assurer la sécurité. Une fonction régalienne de l’armée, qu’il appelle à prendre en main la situation dans les plus brefs délais.
Enfin, le député ASMA a salué l’opposition pour la proposition sur des assises autour du Centre du Mali. Occasion pour que Mahmoud Dicko puisse aussi s’exprimer à hauteur de souhait sur les négociations à entamer avec ceux-là qui indiquent être à l’origine des attentats et violences à caractères terroristes. La négociation avec Iyad Ag Aly et Amadou Kouffa est bien d’actualité puisque retenue parmi les conclusions de la CEN. On attend juste de voir qui seront les interlocuteurs de ces acteurs controversés de la crise qui restent néanmoins des Maliens.
Drissa Kéita
HONORABLE SANKARE, LE MALI A BESOIN D’UN DIGNE FILS COMME TOI. LES PEULHS N’ONT PAS COMPRIS JUSQUE LA QUE LE POUVOIR PASSE PAR ALLER A L’ECOLE ET RENTRER DANS L4ARMEE. INNOCEMMENT ILS DANS LA BROUSSE DERRIERE LEURS BOEUFS. L’ETAT SACHANT CELA A DECIDE DE CREER UNE MILICE DOZOS, LES A ARMES ET LES A ENVOYES TUER TOUT PEULH SANS DISTINCTION D’AGE ET DE SEXE. OR, CE FAISANT, IL CREE LES GRAINES D’UN NETTOYAGE ETHNIQUE. EVITEZ CELA. LES BMBARAS N’ONT JAMAIS DE PROBLEME AVEC LES PEULHS, JAMAIS. DANS CHAQUE FAMILLE PEULH, AU MOINS LA MOITIE EST BAMBARA ET VICE-VERSA.
LES donzos je soutien soutien pleinement leurs actions la région de KAYES il y a des peuls on a jamais accusé des peuls d’être terroristes ou complices mais la région de MOPTI et des certains localités de SEGOU il y avait des bandits et des complicités avec des terroristes .
MERCI HONORABLE POUR LA CLARTE DE VOTRE LECTURE DE LA SITUATION AU CENTRE DU MALI.
POURQUOI LES DONZOS ABANDONNENT LEUR MISSION DE CHASSER LES GIBIERS AU PROFIT DE SECURISER LES POPULATION, UNE MISSION DE L’ARMEE.
En tout cas la situation est precaire.
Bon commentaire Mr. Sankare, la retenue et la collaboration entre differents groupes sot necessaires comme le MOC.
A suivre…
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