Ça chauffe et ça pique dans le corps de notre immortel Mali. Depuis sa naissance, le 22 septembre 1960, le Mali n’a jamais été si douloureusement et affreusement blessé sur son flanc nord par des gens qui ont perdu le nord.
Certains seront peut être surpris par ces propos tenus par nous qui animons le journal Option dont les critiques envers certaines décisions du président ATT et de son gouvernement sont souvent qualifiées de trop sévères, voire méchantes, même si nous les faisons toujours avec sincérité. Oui, bien avant la création de Option, nous avons été parmi les premières personnes qui ont osé durement dénoncé et condamné la signature des « Accords d’Alger » en 2006 sur le nord Mali par nos autorités. Nous avions à l’époque adressés le texte de notre contestation àla Présidencedela République. Pourn’avoir reçu aucune réaction, nous sommes passés par le quotidien L’indépendant qui a bien voulu publié notre analyse en l’annonçant àla Unesous ce titre : « Pour préserver l’indivisibilité du Mali : L’accord d’Alger doit être déclaré caduc. Les déserteurs et autres rebelles doivent être jugés».
Nous sommes certes, dans le même contexte d’agression sanglante au nord du Mali, mais à une période toute particulière et à un degré de dangerosité inégalé. L’atrocité de cette violence meurtrière commise sur des militaires et des civiles dans le nord, depuis le 17 janvier dernier, a atteint une animosité inadmissible. Cette barbarie a été tellement choquante que des femmes, parents de militaires et une population citadine tous révoltés ont fait spontanément de grandes marches de protestation à Kati et à Bamako. Des manifestations qui se sont terminées par une rencontre au palais entre le président dela République ATTet les contestataires composés majoritairement de familles de militaires.
Bref, le Mali est dangereusement blessé par ses enfants gâtés et égarés. Tous les autres enfants ainsi offensés doivent penser à panser cette béante plaie pour arrêter l’hémorragie déstabilisatrice. Ayant tous la certitude que le Mali ne mourra pas de cette blessure, il en souffrira longtemps si, au lieu de le mettre dans un espace éclairé et aéré, on le pousse dans un environnement exigu et obscur.
Ainsi, notre Mali malade se trouve à la croisée de deux chemins : Le pur à droite et le pire à gauche. En allant tout droit à droite, on prend le pur chemin avec ATT qui, dans la chaleur de la douleur, nous conduira vers des élections. En partant à gauche, on emprunte le tortueux et pire chemin d’une hypothétique transition qui, avec un ou des opportunistes, nous entrainera dans un gouffre.
Dans une telle situation spécifique, nous choisissons, sans hésiter, le pur chemin de l’élection avec ATT et invitons une très grande majorité de nos compatriotes à éviter d’envisager la marche trop incertaine sur un chemin de la transition plein d’inconnus. Nous avons choisi ce pur chemin parce que nous sommes déjà engagés dans de durs conflits d’anéantissement des prédateurs qui causent d’énormes difficultés à nos ressources humaines et financières. Dans ce contexte, nous ne devrons pas penser à l’instauration d’une transition qui ne serait que source de confusions. Quand on est engagé, malgré soi, dans le processus de résolution d’un tas de problèmes, on ne doit pas procéder à la confection d’un autre sac de problèmes. Comme l’a si bien souligné à la télévision, l’influent et populaire président du Haut Conseil Islamique, Mouhamoud Dicko « …quand notre case brûle, il faut d’abord chercher à éteindre le feu. Après on cherchera à savoir qui a mis le feu et pourquoi… ». Oui, la case Mali a prit feu. Chaque malienne et malien, chaque ami et voisin du Mali devrait apporter un bol d’eau au lieu de lancer un brin d’allumettes sur cette case. Chacun de nous doit comprendre que nous lancerons nos jets d’eau sur la case pour nous même d’abord et ensuite pour la postérité. Enfin, pour faciliter à nos forces armées nationales et à notre président dela Républiquele travail de sécurisation du territoire et de préparation d’élection. Nous ne devons, en aucun cas, refuser de faire ce geste patriotique d’extinction de feu qui fera inévitablement échec au plan destructeur des pyromanes de notre pays.
Supposons que certains continuent et parviennent à insinuer dans la mentalité de plusieurs compatriotes cette idée de transition précipitée. Et que, sous la pression de la volonté du grand nombre, le président sursoit à son devoir constitutionnel d’organiser l’élection présidentielle, c’est le Mali qui se trouverait dans le gouffre de l’impasse et ses corolaires de désolation et de lamentation. Oui, si ses efforts ne sont pas suffisamment soutenus, le président ATT, qui est à la fin de son mandat, peut se croiser les bras et attendre le 8 juin pour laisser un pouvoir vacant qui sera alors usurper par l’opportuniste le plus fort. En enveloppant le pays dans une telle crise transitionnelle et générationnelle, entre les partants et les restants qui seront perdants ? Ce sont bien sûr les restants qui souffriront.
Donc alignons nous, en rang serré, derrière le président Amadou Toumani Touré pour lui faciliter son travail de neutralisation des envahisseurs et d’organisation de l’élection présidentielle dans l’intérêt supérieur de notre grand Mali qui doit demeurer Un et indivisible.
Lacine Diawara, Option.
Oui le mal est la. C’est vrai les erreurs ont ete comises. Et elles sont d’ampleur considerables. Mais nous ne sommes pas a l’heure de discuter ou de juger leur ampleur. Maintenant il faut les corriger. Cela passe par nous unir tous derriere ceux la meme qui ont commis ces erreurs. Sauvons le pays ensuite faisons le bilan et assayons d’eviter que des choses pareilles se reproduisent. En fait beaucoup d’ennemis veulent que les elections soit reportees pour qu’ils aient le temps de realiser leurs intentions malefiques. Et tout patriote averti doit comprendre que cela n’est pas dans l’interet du pays. Ca fait des depenses supplementaires et beaucoup de parametres inconnus. Il vaut mieux passer aux elections, choisir des gens capables une fois pour toute qui peuvent defendre notre pays et continuer le combat pour le developpement. Ceux qui sont la actuellement sont affaiblis et sonnes. Ceux qui pretendent a une transition viendront certainement piller ce qui reste dans les caisses puisqu’ils savent qu’ils sont la pour une duree courte. Cela etant il sera suicidaire de passer par une transition qui n’aura rien resoudre.
Notre pays est à l’heure des choix.
Levons-nous pour amplifier la mobilisation, car le combat commence dès aujourd’hui!
Levons-nous pour vaincre le chômage!
Levons-nous pour reconstruire l’école malienne!
Levons-nous pour combattre la corruption!
Levons-nous pour rétablir la sécurité sur tout le territoire!
Levons-nous pour restaurer l’autorité de l’Etat!
Peuple du Mali, lève-toi! Ensemble nous changerons le Mali! Ensemble, nous sommes forts. En vous regardant aujourd’hui, je vois notre destin commun. Un destin de victoire.
Inch’Allah !
Je vous donne rendez-vous le 29 avril.
Vive la République,
Vive le Mali!
doudouba ses tout tes missives que les eléves doivent apprendre a l école au mali obligatoire car corruption l insécurité le non respect de la loie sont banal au mali
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