Au vu de la situation de plus en plus chaotique qui secoue le septentrion de notre pays, ne serait-il pas mieux que les politiques et les militaires parlent un même langage ? Car la souffrance de nos parents des régions de : Tombouctou ; Gao et Kidal est de trop. Plus de cinq mois de dures conditions de vie marquées par des atrocités sans précédent, il est grand temps pour les leaders militaires et politiques d’agir.
D’accord que nous avions un besoin crucial d’armements ; d’accord qu’il y a une maldonne du côté de la CEDEAO (avec cet embargo qui ne dit pas son nom sur les armes maliennes bloquées sans arguments valables, dans différents ports de la sous région) ; qu’à cela ne tienne, si les politiques et les militaires acceptaient de partager leurs points de vue, laissant de côté des intentions et ambitions liées à la gestion du pouvoir central, nul ne doute de cela, on aurait certainement trouvé une solution à cette crise du Nord de notre chère patrie.
Au regard de toutes les considérations politiques, sociales et culturelles, notre pays ne mérite pas un tel sort. Que les leaders de la CEDEAO, comprennent que bloquer les armes du Mali n’est pas opportune à la recherche d’une solution définitive à la crise du Nord malien. Mais comme le dit un sage l’adage: « Si le chercheur de l’épine a son pied sur cette même épine, il sera bien difficile de la trouver ». Ce qui sous entend que dans le cas actuel de cette crise de rébellion qui s’est transformée en occupation par des terroristes, d’islamistes, de salafistes et de bandits armés ; la présence d’une main étrangère (occidentale ou autre) n’est pas à exclure. Nul ne doute que la crise au nord Mali est née à la suite du soutien du régime déchu au guide de la révolution libyenne. Et la puissance occidentale, colonisatrice du Mali ; la France qui était à la tête de l’opération « News tempête of désert » n’a jamais digéré la position prise par l’ancien président malien qui n’avait cessé de manifester son soutien à Kadhafi à chaque fois qu’il avait l’occasion. Donc, il lui fallait laver cet affront.
Bref, les paramètres, les causes et les dessous de la crise au nord Mali peuvent paraître nombreux, mais en acceptant de parler un même langage ici à Bamako, nul ne peut douter de cela, notre armée pourrait donner satisfaction à son peuple. Nous devrions comprendre que nos parents du Nord souffrent énormément, même certaines langues ignorent que les populations du nord Mali seraient en train de payer injustement une maldonne de l’ancien pouvoir central.
De nos jours, avec la mise en place du Gouvernement de large d’ouverture sous la houlette du Dr Cheick Modibo Diarra et sous l’œil vigilant du Président de la république par intérim, le Prof Dioncounda Traoré ; il serait très important que l’ensemble des maliens se rangent comme un seul homme derrière le trio : Prof Dioncounda Traoré ; Dr Cheick Modibo Diarra et le chef de file de l’ex junte, le Capitaine Amadou Haya Sanogo afin de mener à bien le combat contre ses occupants anarchiques du Nord de notre pays.
Par Zhao Ahmed Amadou Bamba
Intelligemment et respectueusement merci Mr le journaliste (A A BAMBA)si tous les journalistes avaient la capacité de réflexion comme vs on en serait pas là aujourd’hui ds un MALI trahi par ses pairs; Que DIEU vs benisse!!!
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