Selon les officiels maliens, l’attaque touarègue de la localité d’Aguelhoc porte des signes qui font penser à Al Qaïda. En clair, ils accusent la bande d’AQMI de s’être impliquée dans le génocide qui a occasionné la mort de plusieurs dizaines de personnes parmi la population civile. C’est du moins ce qui ressort de la teneur du rapport d’enquête.
Pour les autorités maliennes, Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) pourrait être impliquée dans le massacre d’Aguelhok qui a entraîné de nombreuses pertes en vies humaines au mois de janvier dernier. « Il y a eu effectivement eu des exécutions sommaires ce jour-là. Des personnes ont été égorgées, d’autres ont tout simplement reçu une balle dans la tête ». C’est par ces mots que le Colonel Idrissa Traoré, Chef de la Direction de l’information de l’armée malienne ; se prononçait le 13 février à l’AFP sur les attaques de la localité d’Aguelhoc par des Touaregs. Selon lui, il y avait des civils parmi les victimes de ces exécutions qui ne peuvent avoir été commises que par Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
L’AFP a rapporté que l’assaut des Touaregs a fait 82 victimes. Mais d’autres sources portent ce nombre à plus de cent. Aguelhok se trouve à 150 km au Nord-est de Kidal, une région en proie depuis plus d’un mois à de violents affrontements entre les rebelles touaregs et le gouvernement malien. « Il y a eu effectivement des violences absolument atroces et inadmissibles à Aguelhok et il y a eu effectivement des exécutions sommaires de soldats et des civils », a déclaré le ministre français du Développement, Henri de Raincourt, sur RFI (Radio France Internationale) avant d’ajouter : « La méthode employée s’apparente à celle utilisée par Al Qaïda». Mais le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, est moins catégorique quant au rôle tenu par Al Qaïda dans ce massacre. « On ne sait pas très bien quelle est la part que joue Al Qaïda ou AQMI dans ces attaques. Mais il y a eu des massacres tout à fait épouvantables et que nous avons condamnés », a-t-il indiqué.
Selon des analystes du terrorisme, le lien entre Al Qaïda et les rebelles touaregs n’était pas clairement défini. « Malgré la controverse sur les éléments impliquant Al Qaïda dans l’attaque d’Aguelhok, on n’a pas encore clairement établi s’il s’agissait d’une action perpétrée en coordination directe avec Azawad ou d’une initiative indépendante d’Al Qaïda elle-même visant à profiter de la préoccupation de l’armée malienne pour lui porter un coup sévère », commentent-ils. « Personnellement, je considère cette dernière option comme la plus probable, conformément à la règle : les ennemis de mes ennemis sont mes amis », avance Moctar Salem, un imminent analyste du terrorisme.
Des rapports ont récemment circulé expliquant qu’AQMI tentait d’exploiter à son avantage le manque de sécurité au Mali pour atteindre certains objectifs. Selon des sources sécuritaires, le 13 février, un groupe de 7 combattants d’AQMI, vêtus comme des soldats maliens, avait tenté de se rapprocher d’une unité militaire mixte à proximité de la frontière algéro-malienne à Bouasi pour lancer une attaque terroriste. « Toutefois, le Commandant de l’unité algérienne ne s’y est pas laissé prendre et leur a ordonné de s’arrêter. Lorsqu’ils ont refusé d’obéir, il a donné des instructions pour ouvrir le feu sur eux, et ils ont été abattus », explique les autorités algériennes.
Ibrahim Assalah, un analyste vivant à Tombouctou, explique que le fait qu’Al Qaïda ait eu accès aux uniformes de l’armée malienne prouve uniquement qu’ils exploitaient la guerre en cours ; et que les combattants profitent de l’uniforme, des armes à feu et de l’équipement des soldats et ils prennent en même temps le matériel des combattants Touaregs. D’un autre côté, les rebelles touaregs persistent à affirmer qu’ils n’ont aucune connexion avec les terroristes. « Il ne pourra jamais y avoir d’alliance entre nous et Al Qaïda, en raison de l’importante différence qui nous sépare et de l’absence de confiance mutuelle. Je ne peux m’empêcher d’être surpris par les paroles répétées à ce sujet », a laissé entendre Hama Ag Sid’Ahmed, porte-parole du MNLA le 15 février sur RFI.
Jean Pierre James
Hey ! … Jean-Pierres James là…. dégage…. Tu entends ? … dégage dans ça……. AQMI = MNLA….. point barre ! ….. Ton fameux Moctar Salem… “imminent analyste du terrorisme”… hé bien… le Moctar là, il a tout faux… il est peut-être imminent… il n’est pas éminent… MNLA sera traduit devant la CPI… On n’égorge pas comme ça des centaines de maliens sans en assumer les conséquences…
Va donc demander l’avis des militaires maliens au front… 🙁 🙁 🙁
Il faut vraiment etre bete pour ne pas savoir que AQMI = MNLA!!! Apportez nous d´autres infos SVP, changez de disque ❗ ❗
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