Crise au nord : La liste des responsables maliens qui soutiennent les groupes terroristes

Les députés ADEMA composés de Ibrahim Ag Assalek de Bourem, d’Alghabass Ag Intalla de Tin-Essako,   d’Ahmada Ag Bibi d’Abeibara, de Deity Ag Sidimou du PDES à Tessalit, auxquels s’ajoutent des cadres comme l’ancienne ministre  Mme Zakiatou Oualett Alatine, le Directeur Adjoint de l’OMATHO  Mohamédoune Ag, et le Colonel Meidou étaient la lumière, l’espoir, la vie …
Mais aujourd’hui, ces élus et cadres maliens représenterait la « liste de la honte », la  honte de soutenir l’obscurantisme islamique des terroristes du MNLA , d’Ançardine et de leurs alliés d’AQMI, la honte de mentir sous de faux prétextes sociaux et humanitaires alors que le monde entier reconnaît qu’il n’y a aucune raison de se servir d’une prétendue indépendance des régions du Nord pour « cracher » sur les Maliens du Sud ! Ces élus et responsables sont la honte du pays pour avoir soutenir les indépendantistes du MNLA et les terroristes Al-Qaïda. A l’instar de tout Malien qui veut leur manifester sa révolte peut leur écrire ou envoyer son récit que tout autre Malien pourrait,  nous nous adressons à tous les élus et cadres maliens pour leur demander de réagir afin que ces responsables de la honte soient traduits devant la Cour  pénale internationale (CPI) pour haute trahison. D’ailleurs, c’est avec stupéfaction que nous constatons que plusieurs cadres et personnalités politiques appartenant à l’ADEMA-PASJ  et au PDES ont fait  allégeance aux groupes terroristes dans le Nord-Mali. Et c’est tout juste en mai dernier, avec l’arrivée du président de l’URD, Younouss Touré au perchoir de l’Assemblée nationale pour que le salaire de ces élus de la nation soit suspendus. Auparavant, sous le régime déchu, plusieurs de ces apatrides étaient à des postes de responsabilité au sein de l’administration. Il s’agit du DG Adjoint de l’OMATHO, Mohamédoune Ag. Après la rébellion sous le régime d’Alpha, il a intégré dans la Gendarmerie nationale avant de devenir Garde du corps de l’ancienne ministre Zakiatou Oualett Alatine (qui a  tendu la main aux rebelles et se retrouve aujourd’hui en France). Par la suite, munis de vrais faux diplômes, il était parvenu à être nommé DGA de l’OMATHO par l’ex-ministre de la Culture, Mohamed El Moctar, juste avant le début des attaques du 17 janvier 2011 dans le Nord. Actuellement, il a rallié le MNLA et se terre au Burkina Faso. Idem pour le Colonel Meidou qui était Conseiller à la Primature avant le début de la crise et qui est aussi au Burkina Faso. A tout cela il faut ajouter le cas du DG de l’Agence pour le développement du Nord (ADN), Mohamed Ag Mahmoud dit « Alkilinine », actuellement arrêté et sur qui pèsent des soupçons de complicité avec les rebelles.
A tout seigneur, toute horreur !
En tout cas, le soutien de ces élus aux groupes armés dans le Nord-Mali déshonore non seulement ces personnalités, mais aussi leurs partis politiques, voire le Mali qui reste un pays démocratique, un et indivisible. Quelles que soient leurs dénégations, en soutenant ces bandits armés, leurs représentants, donc leurs partis, soutiennent et légitiment le terrorisme. En effet, si l’objectif de ces élus consistait seulement à ruminer leur colère, sans soutenir les groupes armés du MNLA et d’Ançardine, ils auraient logiquement décidé d’ouvrir la voie au dialogue. Mais tel n’est pas le cas car ils n’attendent que l’indépendance des régions Nord ou l’application de la charia dans tout le Mali. Or ces « dépités » ne peuvent pas ignorer que l’une des organisations principales du départ de ces flottilles est le Croissant-Rouge du Qatar directement lié au Mouvement pour l’unicité et le djihad  en Afrique de l’Ouest (MUJAO) qui fait allégeance à Ançardine et AQMI. Des membres de ce Croissant Rouge du Qatar se trouvaient le dimanche dernier à Gao. Est-il besoin de rappeler qu’un leader du MNLA qui participe à des négociations à Ouagadougou avec la médiation burkinabé regrette ce soutien du Qatar au MUJAO ? Est-il besoin de rappeler que la branche armée du MUJAO s’est livrée à des actes d’enlèvement, de séquestration et actes de torture envers des Occidentaux et des ressortissants algériens, que même le Qatar ravitaille ces djihadistes, ravitaille ces djihadistes, sous la bannière d’une visite de son Croissant Rouge à Gao et sous le couvert de l’humanitaire? Est-il besoin de rappeler qu’Ançardine est un mouvement islamiste radical qui a pour but d’imposer la charia au MNLA qui fait régner la terreur sur place et que les populations du Nord en sont les premières victimes ? Est-il besoin qu’Ançardine, ouvertement antisémite, a pour objectif déclaré la destruction pure et simple des État laïcs de la sous-région?
Après le sacre, le massacre   
Un mensonge affirme que « les régions du Nord du Mali ne bénéficient pas d’investissements pour le développement ». Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une totale contrevérité. Partout dans le Nord, il existe les emblèmes de l’Etat. C’est d’ailleurs ce que n’a pas manqué de relever les ressortissants du Nord lors de leur meeting au début de la crise.
En effet, au Nord-Mali, on trouve des restaurants de très haut standing, un Centre commercial de grand luxe, des marchandises souvent en abondance sur les étalages. Mieux, il y a de l’électricité dans toutes les régions du Nord, et il n’y avait pas de « catastrophe humanitaire » dans la région. Un second mensonge concerne la prétendue impossibilité, pour les populations civiles, d’accéder au développement. Pourtant, il existe un peu partout des routes pour rallier les localités.
C’est dans ce contexte que l’UA et la CEDEAO appellent l’ONU et les gouvernements des pays voisins à tout faire pour empêcher  l’indépendance des régions Nord du Mali qui sera l’arrière base de tous les djihadistes du monde.  Aujourd’hui, ces bandits déshonorent les élus de l’ADEMA-PASJ et du PDES en ce qu’ils attisent la haine envers toute une communauté en mettant de côté les incontestables atteintes actuelles aux droits de l’homme au Nord où les populations sont massacrées tous les jours.
Ces élus de la honte sont  déshonorés parce que ces bandits du Nord n’hésitent pas à employer les termes de « paix » et de «justice », alors même que loin de faire avancer la paix, ils  cautionnent plutôt  une idéologie pernicieuse faite de mépris, de malveillance, de haine, de rejet de l’autre et de compromission à la violence. Ce soutien déshonore en ce qu’il rappelle que des représentants de l’État malien peuvent manquer de lucidité et de courage. Ce choix décrédibilise définitivement ces élus et discrédite davantage le parti qu’ils représentent. Libre à ces élus d’avoir choisi la voix de l’obscurantisme plutôt que celui de la lumière. Mais libre aussi aux Maliens de penser que de ce fait, ils sont aujourd’hui la honte du Mali.
Jean Pierre James

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