Crise au Mali : Rôle joué par les réseaux sociaux

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Les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont révolutionné le monde. Il suffit d’être connecté sur Facebook ou twitter pour savoir à la seconde près ce qui se passe dans le monde. Tout le monde connait le rôle que Facebook a joué lors du printemps arabe. Avec les réseaux sociaux, le rêve de Marshall Mc Luhan est devenu une réalité, le monde est devenu un gros village. Cependant, la frontière entre l’information et la désinformation est devenue floue. Quel rôle les réseaux sociaux ont joué dans la crise que traverse le Mali ?


Tout le monde se souvient des images insoutenables des présumés soldats maliens égorgés par les rebelles à Aguelhoc (truqué ou pas ?), véhiculé sur Facebook. Et l’on se souvient aussi des nombreux commentaires des internautes à propos de ces images. Les réseaux sociaux sont de plus en plus présents dans notre société. Que ce soit pour le journaliste ou pour le citoyen lambda, ces réseaux ont changé la donne.

Depuis le début de la crise au septentrion de notre pays jusqu’à l’agression du président de la transition, le Pr Dioncounda Traoré, on n’hésite même plus à inventé pour avoir le scoop. Les réseaux sociaux (Facebook et Twitter) accélèrent plus que jamais la diffusion des nouvelles informations. L’une des conséquences directes reste la course au scoop. Déjà bien présente avant, elle s’est accélérée à l’heure d’Internet et des réseaux sociaux. Comme nous l’ont démontré les évènements du 21 Mai 2012, à travers l’agression du président de la république, le Pr Dioncounda Traoré. La course au scoop mène aux plus grandes dérives médiatiques. Le but est de diffuser l’information, le grand scoop, avant tous les autres. La course au scoop mène donc à la reprise de l’information dans la précipitation. Celle-ci empêche le journaliste de vérifier correctement ses informations.

Cela  peut donner lieu à diverses désinformations. Quelques instants après les faits (l’agression du président) l’information était diffusée sur Facebook. Certains sites web d’informations générales n’ont pu que s’empresser de relayer l’information, mais avec quelques erreurs monstres. Ainsi, on apprend tout d’abord qu’une grande foule se dirige vers Koulouba pour déloger le président de la république. Ensuite, on annonce la mort du président suite à l’attaque du palais. Il est donné pour mort, puis il serait  dans le coma, les militaires seraient en route vers les points stratégiques de la ville de Bamako…. Puis, constat, après quelques instants : le Pr Dioncounda Traoré a juste été blessé.

Ces rumeurs ont installé la psychose chez bon nombre de maliens. En effet, l’information ayant été diffusée sur Facebook et twitter, certains sites web se sont empressés de la relayer, mais cela sans même avoir pris la peine de récolter les informations  provenant  des sources sûres.

Facebook et Twitter permettent également un relais des informations provenant de différents médias. En effet, tous deux permettent de poster des vidéos ou des liens vers des articles. Cette fonction se retrouve facilitée par l’option “à partager” et son équivalent  ”retweet”  qui sont de plus en plus présentes sur ces sites web.  Ces derniers favorisent donc la propagation de l’information en leur donnant une portée bien plus grande que ne le permettraient de simples sites Internet. De plus, Facebook permet à des sites d’informations de se créer des pages à leur image. C’est par exemple le cas de Malijet et Maliweb : cette page leur donne la possibilité de diffuser l’information directement via Facebook aux diverses personnes qui y sont abonnés. Ces dernières peuvent ainsi facilement diffuser l’information à leur tour, sur leur propre page. Le risque réside dans la précipitation de la diffusion menant ainsi à diverses dérives journalistiques.

Les réseaux sociaux, bien que permettant de nouvelles initiatives et de nombreux avantages, risquent de conduire le citoyen tout droit à la dérive de la désinformation. L’information ne peut, dans ce cas, que très rarement être analysée en profondeur. De ce fait, nous nous dirigeons tout doucement vers une information superficielle qui ne sert qu’à informer dans les grandes lignes et à être ingurgitée « à la chaîne ».

Madiassa Kaba Diakité

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6 COMMENTAIRES

  1. maliweb si vous naver rien a ecrire encore par ce que vous etes censurer il faut fermer le site
    maliweb ne fait que changer les entete ca veut dire les titre seulement sinom tout les article publier sont pareil
    vous changer ou vous fermer votre boite 😆 😆 😆

  2. cest corect que les reseau sociaus joue par ce que les media au mali sont censurer carement meme les appel telephonique sont sur ecoute

    alors le seul moyen de voir directement les infot au mali cest se conecter sur les reseaux sociaux

  3. COLLECTIF Y EN A MARRE !
    Ce mouvement se veut être un mouvement de jeunes patriotes qui se démarquent de nos politiques pour affirmer haut et fort ce que tout le monde pense tout bas.
    Nous voulons confédérer tous ceux qui disent :
    « Plus jamais ça ! »
    « Y en a marre ! »
    « Mon pays d’abord ! »
    « Le Mali Un et Indivisible ! »… et tant d’autres !
    Nous, la jeunesse malienne, nous représentons plus de 70% de la population, nous devons prendre nos responsabilités et nous prononcer face à la situation désastreuse que connait notre pays.
    Jusque-là vous avez certes désavoué la plupart de vos leaders politiques pour les raisons que nous savons et qui sont justes à mon avis.
    Nous devons nous regrouper sans coloration politique, sans intérêt partisan mais plutôt pour l’intérêt supérieur de la nation.
    J’en appelle à tous ceux qui en ont marre de ces dirigeants qui nous mènent en bateau,
    J’en appelle à tous ceux qui sont convaincus que l’intérêt supérieur de la nation prime sur tout,
    J’en appelle à tous ceux qui pensent que la seule priorité du moment devra être LE NORD MALI
    Ne restons pas inactifs en espérant que d’autres feront le travail à notre place.
    Nous avons le devoir de rappeler aux uns et aux autres que nous tiendrons notre rôle qui sera de veiller au bon comportement de l’ensemble des acteurs.
    Autant nous avons désavoué les leaders politiques autant nous devrions exprimer notre désarroi sur la gestion actuelle de la crise malienne et cela à tous les niveaux.
    Allons-nous commettre la même erreur qu’ATT en laissant libre cours à la rumeur, à l’improvisation et à la désorganisation ?
    Assumons-nous ! Tous, autant que nous sommes, nous avons bénéficié à un moment ou à un autre de la grandeur et du respect qu’inspirait ce grand peuple du Mandé.
    Nous le devons bien à notre patrie et à nos générations futures,
    Si nous avions pu mener le combat en 1991 au nom d’une démocratie que nous avions su ô combien fragile et tordue, au nom d’hommes politiques qui nous ont laissé à la traine 20 années durant…
    Nous pourrions le mener aujourd’hui au nom de la patrie, au nom de l’intégrité territoriale, au nom de nos convictions propres, au nom de nos principes républicains de démocratie, de tolérance et surtout de justice et de paix.
    Ce n’est point un mouvement de révolte mais un cri de cœur face à une situation de ras-le-bol et à l’inaction et la passiveté coupable de nos dirigeants.
    Je suis convaincu que vous êtes pour la plupart autant déçu que moi mais nous devons le manifester, pas par la violence mais par la force de nos convictions respectives et collectives.
    Encore une fois j’en appelle à toutes les forces vives de la jeunesse,
    J’en appelle à tous ceux qui sont convaincus que l’intérêt supérieur de la nation est au-dessus de toute considération d’ordre politicienne ;
    J’en appelle encore une fois à tous ceux qui sont convaincus que la sauvegarde de l’intégrité territoriale est la seule véritable priorité du moment,
    Sachez mes frères et sœurs que si cette transition échoue, nous en serons tous coupables et l’histoire nous jugera !
    Tant que nous serons sur le vrai, sur les vraies valeurs républicaines pour l’intérêt supérieur de la nation, nous ne devons avoir ni crainte ni retenue pour assumer nos responsabilités.
    Soutenez-nous et Rejoignez-le mouvement sur https://www.facebook.com/#!/profile.php?id=100003860142812

    Boubou Doucouré
    Collectif Y EN A MARRE!
    Association VERT JEUNE ROUGE

  4. il faut compter avec les reseaux sociaux dans le cadre de l’information meme s’il y a quelques dérives.La génération “y” aussi a son mot à dire mais de temps en temps on se laisse aller jusqu’au insultes sur le net.Allah kan son hakili gnoumala.

  5. Je crois que cette crise doit permettre au peuple Malien de faire face a son destin et en meme temps de faire la difference entre ses amis et ses enemis.

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