L’ancien ministre président de la Commission de la Cédéao, Mohamed Ibn Chambas, bien parti pour être désigné envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, pour la région du Sahel et la crise au Mali.
Actuellement secrétaire général du groupe Afrique-Caraïbes-Pacifique (Acp), le Ghanéen Mohamed Ibn a bonne réputation dans la sous-région. Mohamed Ibn Chambas a présidé la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) et été ministre des Affaires étrangères de son pays. Il est pressenti non seulement pour devenir l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon, mais aussi pour remplacer le patron de la Mission conjointe de maintien de la paix des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour (Minuad), le Pr Ibrahim Gambari, appelé à faire valoir ses droits à la retraite.
Beaucoup de noms circulent.
L’annonce de la confirmation de la nomination d’un envoyé spécial pour le Sahel par Ban Ki-moon, le 26 septembre dernier à New York a donné lieu é des supputations sur l’identité de la personnalité qui sera choisie. Mohamed Ibn Chambas a assuré des médiations dans les crises au Liberia et en Côte d’Ivoire. Son pays n’a pas d’intérêt particulier au Sahel. Musulman et bon connaisseur de l’Islam, Mohammed Ibn Chambas peut discuter avec les groupes islamistes. Parmi les autres noms qui circulent figurent le Gabonais Jean Ping qui avait été battu par Mme Dlamini-Zuma aux dernières élections pour le poste de président de la Commission de l’Union africaine(Ua).
Il y a aussi l’Algérien Saïd Djinnit, le représentant spécial de Ban Ki-moon pour l’Afrique de l’Ouest. Le Mozambicain Joaquim Chissano est aussi cité dans une liste de candidats possibles ou d’anciens dirigeants ayant eu une carrière militaire comme les anciens présidents ghanéen Jerry Rawlings ou nigérian Olusegun Obasanjo occupent une bonne place. Le Mali et ses voisins ont de sérieuses divergences de vue sur le processus de sortie de crise. Il est souhaitable que l’envoyé spécial désigné soit un médiateur et un négociateur accepté par tous, qu’il soit capable de dialoguer avec les populations arabes et touaregs du nord du Mali.
Aider à reconquérir le nord du Mali
C’est lors d’un dîner à New-York, le lundi 24 septembre dernier que le président français François Hollande et le secrétaire général de l’organisation des Nations Unies (Onu) Ban Ki-moon avaient évoqué la possibilité de nommer un émissaire spécial pour le Mali. Dans le cadre du vote d’une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu donnant un mandat d’action – notamment l’intervention militaire – à l’organisation ouest-africaine. Le gouvernement malien a officiellement demandé une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu autorisant l’intervention d’une force militaire internationale afin d’aider l’armée malienne à reconquérir les régions du Nord occupées.
lanouvelleexpression.info/ Vendredi, 05 Octobre 2012 16:00
Je n’ai pas confiance à ceux qui viennent d’Algérie et de Mauritanie. Ils sont très sensibles à la cause du MNLA et des islamistes qui sont originaires de chez eux et qui n’hésitent pas à retourner chez eux s’ils sont combattus au Mali.
Ce Mohamed Ibn Chambas a une consonance maghrébine et non ashanti. Il faudra le surveiller de près s’il est nommé médiateur de l’ONU pour la crise malienne.
Tout sauf UN Algerien!!!!! 🙄
Bonne chance.
Les hommes integres qui ont su garder une certaine neutralite sont bien connus.Ce Monsieur est loin d’etre parmi les politiciens neutres.
Chissano, Obansajo, Niasse du Senegal seraient de meilleurs choix.
Ibn Chambas oui, nous ne voulons pas de l’algérien
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