Conflit frontalier : Les populations du village de Koriga sous la menace des hommes armés de la République Islamique de Mauritanie

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Tout est parti du projet d’un puits à usage pastoral qu’un habitant du village frontalier de Koriga dans la commune de Gavinané région du Nioro du Sahel veut  réaliser et cela depuis 2019. Ce dimanche les hommes armés en provenance de la Mauritanie ont fait irruption sur le village frontalier et ont sommé les villageois d’arrêter les travaux. Sont ils en mission des  les autorités Mauritanienne ? Et Pourquoi ?

Selon les sources locales le Dimanche 28 Novembre 2021, voulant poursuivre les travaux, une information anonyme parvient aux autorités Mauritaniennes  et quelques instants après des hommes armés arrivent précipitamment à bord de deux véhicules en procédant à des tirs de sommation avant de passer les populations de la dite localité au tabac, occasionnant l’arrêt des travaux et la panique était totale au village.

Révoltées, les différentes communautés toutes confondues Peuhls, Soninkés et Maures du côté Malien ont voulu en découdre avec ses hommes  en arme venus du pays voisin malgré le renfort dont ils ont fait appel. Quelques  instants après, ses hommes en arme ont rebroussé   chemin. Sur ordre de qui ? Mystère et boule de gomme.

« Nous ne comprenons pas la réaction tardive de nos autorités malgré, nos appels téléphoniques en guise d’alerte pour exhorter  les autorités Maliennes de prendre leur responsabilité le plutôt que possible pour protéger les populations contre les envahisseurs, rien a été fait. » regrette  M. N’Diaye un habitant de Koriga

Ce Lundi 29 Novembre 2021, une mission conduite par le Sous préfet de Gavinané s’est rendue sur les lieux pour s’imprégner de la situation et prendre des dispositions pour que ce genre d’incident ne se reproduise plus.

Pour l’instant le calme semble revenir mais les villageois de Koriga sont sur pieds de guerre. Les autorités de la transition sont interpellées.

Des Maliens Gazés par l’armée Mauritanienne sur la bande frontalière…

La non délimitation de la bande frontalière entre le Mali et la Mauritanie devient une source d’insécurité pour les Maliens qui y vivent.

Belel  Sekou est un hameau distant de 3 km de  Koriga, village de la commune rural de Diaye Coura  dans l’arrondissement de Gavinané.

Habitant  sur la bande frontalière entre le Mali et la République Islamique de Mauritanie,  les populations de Belel Sekou toutes de la communauté peulh se sont toujours acquittées  de leurs impôts à Diaye Coura  affirmant  ainsi leur appartenance à l’Etat du Mali et ses populations ont toujours vécu en parfaite harmonie avec celles du pays frère à savoir la Mauritanie.

Le Dimanche 28 Novembre 2021, les populations de cette localité on vécues une situation particulière, voulant creuser un puits  auprès d’un autre appartenant à un opérateur économique de ladite localité afin de combler le besoin en eau au profit de  leurs bétails, ils ont été sommés d’arrêter les travaux  par l’armée Mauritanienne en procédant à des tirs de somation à balle réelle en l’air ,  en leurs  lançant de lacrymogène et portant  atteinte à  leur l’intégrité physique en les passent au tabac

Selon le Maire de Diaye Coura Bakari Fofana, ce problème de puits à usage pastoral ne date pas de maintenant, c’est le  rebondissement d’un projet inachevé. Poursuivant, il a fait savoir que la seule condition d’une paix durable c’est la délimitation de cette bande frontalière que les mauritaniens considèrent comme leur propriété avec l’implication de toutes les autorités administratives et politiques du Mali déplorant le fait que ses administrés ne peuvent  plus entreprendre une action sur le sol de cet espace.

A en croire  un habitant du Village de Koriga , même pour forer un  trou en vue d’en faire un Cabinet, les Mauritaniens leurs demandent de se référer aux autorités Mauritaniennes.

Le Lundi 29 Novembre 2021, une mission conduite par le Sous préfet de Gavinané  Salif Kané s’est rendue sur les lieux pour s’imprégner de la situation et rassurer les populations angoissées de leur  soutien en leurs demandant de garder le calme.

Malick Gaye, depuis Nioro du Sahel

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