Conflit au Mali: le roi du Maroc réitère sa volonté de “contribuer à une solution”

1
IBK et sa majeste se dirigeant vers les officiels
IBK et sa majeste se dirigeant vers les officiels

Le roi du Maroc Mohammed VI a réitéré sa volonté « de contribuer à une solution » au conflit dans le nord du Mali et ses implications dans toute la région, à l’issue d’une visite officielle de six jours, selon un communiqué conjoint.

 

 

Mohammed VI « a réitéré le souci constant » de son pays « de préserver l’unité territoriale et la stabilité de la république du Mali, ainsi que la nécessité de contribuer à une solution et à un compromis qui permettraient de lutter contre les mouvements intégristes et terroristes qui menacent aussi bien les pays du Maghreb que la région du Sahel et du Sahara », souligne le communiqué maroco-malien publié dimanche.

 

 

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a pour sa part remercié le roi « pour son engagement constructif dans la facilitation d’une solution politique à la crise qui sévit » dans le nord « dans le respect de l’unité et de l’Intégrité territoriale du Mali ».

 

 

« Considérant que la crise politico-sécuritaire dans le nord malien requiert un effort exceptionnel et soutenu pour la relance du développement dans les régions du nord du Mali, », le président Keïta a salué « les efforts de coopération économique, sociale et culturelle consentis » par le Maroc, « à travers la signature de 17 conventions multisectorielles entre les deux pays ».

 

 

Ces différents accords portent sur des domaines aussi divers que les services aériens, l’industrie, l’élevage, la santé, les finances, la formation professionnelle, les télécommunications, les hydrocarbures.

 

 

La seconde visite du roi du Maroc au Mali en moins de six mois s’est tenue du mardi 19 au dimanche 23 février, alors qu’avaient lieu à Bamako des réunions préparatoires à des négociations de paix avec les groupes armés du nord du Mali, dont la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).

 

 

Ce mouvement a participé à la déstabilisation du Mali en lançant début 2012 une offensive dans le nord du pays avec des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, qui ont ensuite laminé la rébellion touareg et occupé cette région pendant neuf mois.

 

 

Les groupes jihadistes ont en grande partie été chassés par une intervention armée internationale lancée le 11 janvier 2013 à l’initiative de la France, toujours en cours.

 

 

Cette intervention a été soutenue par le Maroc qui, bien que n’ayant pas de frontière commune avec le Mali, est concerné par les menaces que font peser les groupes jihadistes sur toute la région, Maghreb et bande sahélo-saharienne.

 

 

Avec l’accord du président Keïta, le roi Mohammed VI a reçu le 31 janvier en audience Bilal Ag Achérif, secrétaire général du MNLA, l’incitant au dialogue avec le gouvernement malien.

 

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Bonjour,
    Apprendre que le Maroc a participé, dans la plus grande discrétion à l’opération SERVAL, nous fait grandement plaisir malgré tout, on aurait voulu le savoir un peu plus tôt, par exemple, pendant la célébration, de l’investiture du Président Ibrahim Boubacar Keïta, à laquelle participait le Roi Mohamed VI.

    FÉLICITATIONS ET UN GRAND MERCI AU MAROC.

    Les Maliens sont reconnaissants au Maroc.

    Il serait intéressant que le Maroc seul n’effectue pas la médiation au Mali au risque d’un blocage qui émanerait des supporteurs des autres médiateurs potentiels, exemples, Blaise Compaoré et l’Algérie.

    Les pourparlers inclusifs doivent se faire au Mali.

    Je pense qu’un PANEL de médiateurs est vraiment à choisir officiellement pour nous aider à trouver une solution durable de sortie de crise CAR en l’absence d’un des médiateurs celui (ou ceux) qui sera (seront) présent (s) continuera (ont) la médiation sans perte de temps.

    Il est souhaitable que ce panel soit constitué de:
    – Un représentant de la MINUSMA (ONU),
    – Blaise Compaoré (pour la CEDEAO),
    – Un représentant de l’UA, exemple Buyoya,
    – Un représentant de l’Union Européenne,
    – Un représentant de la France,
    – Un représentant des États Unis,
    – MAROC,
    – ALGÉRIE,
    – Un représentant de chacun des pays de la zone sahel.

    Un responsable et un adjoint doivent être désignés.

    Ce panel auquel s’ajoute des représentants des parties prenantes doit rédiger les rapports des différentes sessions des pourparlers inclusifs inter-Maliens.

    Ainsi, on disposera de témoins de tout ce qui va se passer lors des sessions des pourparlers inclusifs et on profitera des apports des uns et des autres.

    Ne sous-estimons pas la médiation, elle est importante. Bien organisée, elle nous permettra de gagner du temps et de faire régner la confiance.

    Cette dernière est indispensable pour avancer vers la réconciliation nationale entre Maliens.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

Comments are closed.