Commune III du District de Bamako:Les habitants de la rue 313 interpellent les autorités communalesrn 

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Longtemps décrié par l’opinion publique, le stationnement anarchique s’observe tous les jours que Dieu fait sur la rue 313 à Dibidani et inquiète. Cette situation met la vie des habitants de ce quartier en insécurité totale et elles se plaignent du comportement de certains commerçants qui ont transformé les trottoirs en parking. Le comble est que l’espace servant de passage aux véhicules est devenu un marché pour les femmes.
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rnIl est impossible aux populations de revenir à la maison à midi pour se reposer. Ces commerçants savent le risque qu’ils prennent pour eux-mêmes et pour les autres. La pagaille a élu domicile et tout se passe sans que les autorités communales ne pipent mot. De quelle émergence du Mali parlons-nous si le Malien se refusait à émerger de l’indiscipline pour retrouver cette attitude morale qui doit faire de chacun son propre gendarme ?
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rnCes commerçants n’ont que l’insulte à la bouche. Rien ne les arrête dans leur impolitesse sans bornes. Tout les pousse à se montrer sous un jour grossier et discourtois. Les cibles toutes désignées de ce syndrome de l’insulte facile et gratuite, ce sont les personnes du troisième âge. Cela est bien révélateur sur le profil moral, la teneur humaine de nos insulteurs publics. Franchement, si le Malien se refusait d’émerger de cette impolitesse urbaine entretenue, comme si la grande ville lui faisait perdre tous ses repères. Les travaux de rénovations engagés par les autorités communales suscitent un débat. Du jour au lendemain, les caniveaux se sont transformés en hangar. Ainsi, la culture de la saleté devient la chose de la cité la mieux partagée. On s’y plaît comme le poisson dans l’eau. On s’y complaît comme l’hyène dans la puanteur de la charogne dont elle se nourrit. Cela ne dérange personne, dans la mesure où cela arrange tout le monde. L’habitude, comme on le sait, étant une seconde nature. Une inconscience et insouciance qui conjuguent leurs effets néfastes pour l’enfoncer toujours plus dans une pensée minimaliste et misérabiliste. Le Maire de la Commune III doit se lever pour mettre fin à cette pagaille avant que le Chef de l’Etat ne soit sollicité par les populations.
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rnLe continent africain et ses élections
rnVivre sous nos cieux dans un cauchemar

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rnLe scrutin présidentiel organisé depuis l’avènement de la démocratie d’un bon nombre de pays sur le continent noir laisse à désirer. Voilà malheureusement le triste constat qu’on pourrait être amené à faire. Des élections sont toujours ratées : insuffisances et dysfonctionnements.

En matière électorale, nous ne progressons point. Nous reculons encore sur ce plan. C’est à croire que notre savoir et notre savoir-faire en matière électorale, depuis plus des années décennies, se trouvent gravement affectés par notre sous-développement. Aussi, proposons-nous que soit intégrée désormais aux différents indicateurs qui servent à apprécier le niveau de développement ou de pauvreté d’un pays, la capacité de celui-ci à organiser ses élections. Il faut absolument établir le lien entre élection et sous-développement. En Europe, les élections prennent les allures d’une fête. Pourquoi devons-nous continuer à les vivre, sous nos cieux, comme un cauchemar ? Pourquoi notre expertise supposée ou nos performances claironnées ne nous donnent-elles pas l’avantage de passer, sans coup férir, l’épreuve des élections ? Et si les élections n’étaient, en fait, qu’un révélateur. Elles serviraient alors à nous fixer devant un miroir de vérité. Elles participeraient à nous démasquer. Elles donneraient à nous voir en vérité, en nous faisant connaître pour ce que nous sommes sous nos apparences trompeuses. Et la morale de tout ceci pourrait s’énoncer aussi simplement. La tension qui tourne à chaque fois autour  de la liste électorale doit nous interpeller. Une décennie de parlotte, de papotage et de radotage autour de l’outil appelé à sortir l’organisation de nos élections d’un Moyen âge profond.
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