A la tête de la force conjointe du G5 Sahel, le chef d’état-major adjoint de l’armée de terre du Niger, le Général de Brigade Oumarou Namata Gazama a été nommé par les chefs d’Etats membre de l’Union en remplacement au Général mauritanien Hanena Ould Sidi.
Cette nomination du général nigérien au poste de commandement de la force conjointe du G5 Sahel intervient à la veille de la tenue du sommet extraordinaire sur la sécurité dans l’espace CEDEAO qui se tiendra en septembre prochain à Ouagadougou.
Le Président ivoirien Alassane Dramane Ouattara l’a annoncé à Abidjan lors du sommet des chefs d’État de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), le 12 juillet dernier. Le Président ivoirien a surtout insisté sur une large association des Etats contre le terrorisme.
«Nous avons convenu d’un sommet extraordinaire de la Cédéao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), le 14 septembre prochain à Ouagadougou pour mieux coordonner nos efforts et (…), prendre toutes les mesures nécessaires pour essayer de combattre le terrorisme », a déclaré le Président ivoirien devant ses pairs.
Créé pour lutter contre le terrorisme et les narcotrafic dans l’espace sahélien, le G5 Sahel, avec une Force conjointe regroupant les armées du Mali, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad et de la Mauritanie, a, pour mission principale de lutter contre le terrorisme tout au long de la bande sahélo saharienne.
Opérationnelle, depuis quelque peu, malgré ses difficultés de financement, la force conjointe du G5 Sahel, a son commandement à Bamako, dont un nouveau commandant, un Général nigérien, vient d’être nommé pour succéder au Mauritanien, après un an qu’il ait dirigé cette force conjointe.
Sur le terrain, les cinq pays membres du G5 Sahel, à travers la Force conjointe, devaient mobiliser quelques 5000 éléments venant de leurs armées nationales respectives pour un budget estimé à 423 millions d’euros.
Ousmane MORBA