Venus de la Mauritanie, du Niger, du Tchad, du Burkina Faso et du Mali, ils étaient au nombre de 24 auditrices et auditeurs à suivre du 30 octobre au 3 novembre un séminaire de formation en cybercriminalité et preuve numérique. Et l’initiateur de cette formation avait pour nom le Collège sahélien de sécurité.
Organisé à l’intention de 24 auditrices et auditeurs issus des Forces de sécurité et de la magistrature venus de la Mauritanie, du Niger, du Tchad, du Burkina Faso et du Mali, ce séminaire visait à doter les premiers intervenants au sein des Forces de sécurité et des autorités judiciaires de compétences nécessaires pour identifier, prélever et préserver les preuves électroniques en rapport avec n’importe quel type d’infraction.
Pour les responsables du Collège Sahélien de sécurité, cette formation avait également pour objet de faire acquérir des savoir-faire sur l’utilisation d’Internet et des réseaux sociaux à des fins judicaires. Il s’agissait aussi de préparer chaque participant à l’usage d’une valise pédagogique numérique qui leur a été remise et qui leur permettra, en qualité de formateur relais, de dispenser à leur tour cette formation dans leurs pays respectifs.
“La qualité de ces 24 auditeurs et leur niveau technique homogène a permis de délivrer une formation qui n’a pas eu à offrir et s’adapter à des niveaux disparates comme c’est malheureusement souvent le cas”, a martelé un formateur du Collège. Et d’ajouter que les participants répondaient parfaitement au profil défini pour suivre cette formation.
“Ils ont notamment eu à exposer pays par pays l’état de la menace en matière de cybercriminalité ainsi que l’état de la réponse institutionnelle et pénale en la matière dans leurs pays respectifs”, relèvera le coordonnateur de Collège sahélien, Moro Diakité.
Le séminaire a été sanctionné par une série de remise d’attestations aux 24 participations.
Oumar B. Sidibé