Climat de tension à Kidal : Le 1er ministre empêché d’entrer dans la ville rebelle

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Oumar Tatam Ly
Oumar Tatam Ly

Les manifestants favorables aux groupes armés rebelles du Mnla empêchent le chef du gouvernement Oumar Tatam Ly de fouler le sol de la région de Kidal.

Ce jeudi 24 novembre l’avion du premier ministre, Oumar Tatam Ly, était attendu dans le bourbier Kidalois. Attendu dans la capitale des Ifogas pour la réinstallation officielle de l’administration, notamment le Chef de l’exécutif régional, Col. Adama Kamissoko, dans sa résidence officielle et son Bureau, précédemment occupé par les rebelles du MNLA et ses alliés, le chef du gouvernement, Oumar Tatam Ly  et la délégation qui l’accompagnait ont été obligés de rester cloitrer à Gao, avant de rebrousser chemin vers Bamako. Quant à la cérémonie officielle de réinstallation de l’administration dans cette ville elle a été reportée sine die. Pour cause : des manifestants pro Mnla ont pris d’assaut le tarmac de l’aéroport de Kidal, afin d’empêcher l’atterrissage de l’avion qui devait amener le premier ministre et  sa délégation. Un important dispositif sécuritaire avait été mis en place pour l’occasion. Cette ceinture de sécurité était composée des éléments des forces armées, internationales (serval, Minusma) et nationales (armée malienne) afin d’éviter d’éventuels dérapages. Mais malgré tout, l’événement a failli tourner en catastrophe. Car selon certaines sources , parmi les manifestants favorables au Mnla, il y avait des civils armés qui ont tiré en direction des militaires maliens. Avant d’affirmer que « c’est en réplique à ces tirs que certains éléments de l’armée malienne ont fait des tirs de sommation pour disperser les manifestants ».

D’autres sources soutiennent que suite à cette altercation entre manifestants rebelles et armée régulière, qu’il y a eu trois blessés légers du côté des manifestants. Transportés par la suite à l’hôpital de Kidal, qu’on ne déplore aucune mort des deux côtés.
Cet événement malheureux et humiliant à l’égard du Peuple Malien et ses autorités, s’ajoute à d’autres.
A quand notre souveraineté ?
Lassine NIANGALY

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