Le géant asiatique nous offre continuellement un moyen de transport rapide à des prix défiants toute concurrence. Ces engins qui inondent nos villes, sèment souvent la terreur, la désolation, et le désordre longueur de journée.
« KTM » comme on l’appelle, est une moto de technologie chinoise très en vogue au Mali, particulièrement à Bamako où elle est devenue une véritable révolution pour les jeunes. De sa conception, elle est admirée de tous, car dit-on, elle consomme moins d’essence et n’attire pas trop le mécanicien. Toute fois, cette moto reste à craindre sur nos routes pour des raisons de sécurité routière. Elles sont devenues des embarras routiers et la plupart de leur conducteur néglige le code de la route. Delà, découlent les nombreux accidents de la circulation. Ils se faufilent entre les véhicules, amenant un désordre extrême et posant beaucoup de problèmes aux chauffeurs. Une autre image est qu’à Bamako comme dans beaucoup de villes au Mali, les rétroviseurs et les casques ne sont pas usés. Très souvent, après l’achat d’une moto, les gens retournent les rétroviseurs sous forme d’un demi-cercle, ignorant ainsi leur utilité et causant beaucoup d’accidents par négligence.
Ainsi, la plupart des accidents de la circulation enregistrés depuis 2007, sont dus à cet oiseau de la cité. Cela a déjà duré et dure encore. Pourtant, il est écrit sur cette même moto, qu’ « avant de conduire ce véhicule, lisez attentivement la notice d’usage, …, portez le casque et les lunettes de protection, conduisez avec prudence, conduisez en pleine connaissance… ». Rares sont ceux qui prennent leur temps à lire ou du moins à comprendre cette notice avant de démarrer en trombe. La police CCR fait son mieux, mais nous n’avons guère d’attention pour éviter ce mauvais comportement-là qui nous fait violer tous les jours nos lois.
Alors, nous devons réfléchir maintenant, car ce désordre a déjà coûté des vies et va en couter encore, si nous ne cessons de négliger le code de la route. L’avenir de notre pays appartient à la jeunesse et c’est à eux de combattre cette situation, car ils sont les plus grands acteurs et les plus grandes victimes de la circulation routière.
Alors roulez et protégez !
Ibréhima Diamouténé. Stagiaire