Circulation routière : La dégradation des routes à l’origine des accidents

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Les accidents de la circulation provoquent des décès et des blessures graves ou handicapantes à vie. La plupart des cas d’accidents déplorés dans notre pays sont dus au non-respect du code de la route, à l’inobservance  des feux tricolores, la mauvaise conduite des motocyclistes et voitures de certains usagers, les excès de vitesse,  les surcharges des camions, la cupidité des agents de sécurité en charge de l’application sur le terrain des textes en vigueur dans le domaine, l’alcoolisme au volant, etc.

Pour réduire le taux néfaste de ce fléau de la circulation devenu de plus en plus meurtrier ou cauchemardesque dans notre pays,  les Ministères de  la Sécurité et des Transports  doivent prendre des mesures qui s’imposent.

Certains quartiers du District de Bamako sont difficiles à accéder à cause de l’état de dégradation des routes (même goudronnées) comme  celles de Banankabougou, Missabougou, Faladiè, Yirimadio ou Bankoni.

Sur ces axes, il y a fréquemment des cas d’accidents très graves. Parce que les routes sont dégradées et  il est difficile d’y circuler en toute sécurité.

Pour palier a l’état dégradation de ces voies publiques, le Gouvernement, dans le cadre de l’organisation du Sommet Afrique France à Bamako , en janvier 2017 ,a rénové des routes et réalisé  plusieurs ouvrages allant dans le même sens dans les quartiers de la capitale.

Moussa Sidibé, Habitant à Faladiè, se prononçant sur l’état des routes, nous a confié qu’ «aujourd’hui plus que jamais les routes doivent être refaites pour non seulement réduire le taux des accidents mais aussi que les pertes en vies humaines ne soient plus comme avant».

De son côté, Oumou  Diarra, Habitante à Banankabougou, estimera que  beaucoup d’accidents sont dus à l’incivisme de certains citoyens. Selon elle, il y a des jeunes qui ne respectent pas les codes de la route et provoquent des accidents.

Il y a aussi des gens sans permis de conduire qui pilotent des voitures.

Pour les usagers de la  route, il est temps que les Départements ministériels de la sécurité et de l’équipement prennent les mesures appropriées, pour circonscrire ce phénomène d’insécurité routière à défaut de l’éliminer.

 

HawaTraoré, Stagiaire

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7 COMMENTAIRES

  1. Le problème de la circulation routière de Bamako a plusieurs facteurs: l’incivisme des usagers, manque d’infrastructure routière standards, bas salaires pour les agents de la police (un policier mal-payé n’a pas le temps de s’occuper proprement de la circulation ….plutôt de ses 1000f), manque d’application stricte de pénalités aux violateurs du code de la route.
    Pour résoudre le problème de la circulation au Mali je propose une méthode a 4 volets ordonnés: CADRE, AGENTS, USAGERS, LOI.

    1-CADRE = Environnement…routes standards, trottoirs bitumés et bien- définis, rond-points élargis et démêlés, échangeurs, passage-piétons clairement tracés, éclairages publics standards, feus tricolores efficaces, check point et stands de police, barrières métalliques de la police (dépliables et pliable au besoin), imprimante mobile de ticket d’infractions ( une fois imprimé par l’agent de police pour une infraction, le ticket est automatiquement comptabilisé dans l’ordinateur central et il n y aura plus possibilité d’annulation jusqu’au payement!), guichets-police de contravention ( installé a chaque 5-km de grandes artères…en forme de kiosque blindé et équipé d’ordinateur connecté, où on peut payer son ticket d’infraction pour retirer sa carte grise en 12h (maximum) ou on sera obligé d’ aller payer avec pénalité a l’Agence Centrale (GMS etc..) pour retirer sa carte grise).
    Il faut aussi strictement interdire l’importation de véhicules âgés de plus de 10 ans ( limite d’age de véhicules importés.. ça existe partout en Afrique sauf au Mali)

    2- AGENTS = agents de police routière adéquatement formés, PAYÉS, équipés (motos de course-police, voiture et motos de police, éthylotests (pour tester le taux de l’alcool des conducteurs), grue-camion (pour dégager immédiatement tout véhicule en panne sur la route)

    3- USAGERS = CONDUCTEURS qualifiés …exigence de permis de conduire authentique et valide pour moto, voiture et camion etc.. (non achetés ) , exigence d’age minimum de 16 ans pour moto et voiture… de 18 ans pour camion etc..

    4- LOI = APPLICATION STRICTE de pénalités ( par tickets de contravention ou par arrestation immédiate a la police et saisie de véhicule:

    DES VÉHICULES AUTOMATIQUEMENT SAISIS :
    -Sans plaque ou CH ( saisi en plus de ticket de contravention au chauffeur),
    -Sans visite technique ( saisi en plus de ticket de contravention au chauffeur);
    – Sans assurance ( saisi en plus de ticket de contravention au chauffeur);

    CHAUFFEURS ET CONDUCTEURS AUTOMATIQUEMENT ARRÊTÉS:
    – Au volant avec un taux illégal d’alcool
    – Sans permis de conduire
    – En dessous de l’âge minimum de conduire
    – Qui brulent le feu rouge
    – Qui fuient la police;

    TICKET DE CONTRAVENTION AUX CONDUCTEURS :
    – En moto supports-en- trois,
    – En moto avec des enfants de moins de 10 ans
    – En voiture avec les enfants de moins 12 ans sur chaise passager (devant) au lieu de les mettre derrière avec ceinture attachée,
    – En voiture sans attacher la ceinture.
    – En excès de vitesse
    – En parking anarchique de véhicules
    – En conduite au sens interdit

    Aujourd’hui de plus en plus la circulation routière se détériore avec de lourdes conséquences sur le quotidien des citoyens: racket de police, accidents et scènes macabres de tous les jours, entassement infernal et insultes (causant au quotidien frustration, stress, peur, colère aux usagers, état d’émotions qui peut entrainer de maladies cardiovasculaires ou les exacerber)!
    OR, Selon cette méthode de 4 volets ordonnés que je propose (plus haut), la LOI que la police prétend faussement a imposer au usagers est le dernier volet à être appliqué: Plutôt, maintenir un CADRE sain (infrastructure routière standards etc..) est le volet le plus primordial, suivi de bons AGENTS de police routière, suivi de bons USAGERS (civiques avec bon permis de conduire, réflexe de pénalité, âge légal) et enfin la LOI.

    Par ex., il serait simplement absurde de chercher a appliquer la loi hors d’un CADRE sain…. sur des routes cassées et aussi entassées que celles de Bamako, où il n y a pas de feu tricolore, ni passage piétons, ni pistes cyclables etc..?
    De même, Les AGENTS de police routière mal-payés, mal formés et mal équipés, soumis au soleil et qui subissent constamment l’indignité d’insultes des usagers inciviques et têtus ne vont évidement pas chercher a appliquer la LOI ..mais plutôt par réalisme chercher leurs pitances de 1000 f et quitter le soleil!
    Les USAGERS sont ainsi confus sur des routes aussi délabrées et bricolées que nos infrastructures routières actuelles..en plus d’être aliénés et abusés par la police qui ne leur cherche que des fautes a longueur de journée. Donc hors de question pour ces usagers de penser au bon respect de la loi…ils se cherchent plutôt toujours!

    On peut donc clairement voir qu’on ne peut pas appliquer la loi dans la circulation au Mali comme veut nous faire croire l’état et sa police…il y a des préalables que l’état n’arrive pas a faire face…qui est la mise en place d’un CADRE sain (INFRASTRUCTURES STANDARDS) avant tout autre!
    Le fléau de la circulation routière a Bamako tourne alors dans un cercle vicieux qui s’impose: chacun se plaint:
    L’État se dit: “Le malien ne respecte pas la LOI..!”
    Les Usagers se disent: “Il n y a pas de CADRE avec lequel suivre, comprendre et respecter la LOI”
    La Policiers se disent: ” La meilleure des Lois dans ce cadre de désordre aigu et de l’irresponsabilité de l’État c’est MON PAIN et non la PÉNALITÉ DE LA LOI!”

    • Pour vite apprendre beaucoup sans beaucoup d’efforts, je recommande a notre stagiaire HAWA d’aller interviewer les DGs de deux agences fantoches de l’état: l'”Autorité routière” et l’AGEROUTE. Ces structures puisent chaque année en leur nom plus de 50 milliards CFA de la poche des opérateurs pétroliers au niveau du BNP (BUREAU NATIONAL DU PÉTROLE ) sous prétexte de construire et entretenir les routes au Mali. Ces deux agences bidon et incompétentes, en plus de ces 50 milliards, accumulent aussi près 4 a 5 milliards additionnels en revenus de péages/pesages a travers le pays! HAWA tu posera deux simples questions:
      1. Où sont les routes construites par l’”Autorité routière” et AGEROUTE avec plus 400 milliards accumulés depuis 2009???
      2. S’il n y a pas de routes (évidemment il n y a rien même pas 10 bon km..en dehors celles que la Chine, l’UEMOA, l’UE, BAD ont financées! ) où est donc notre argent…les 400 milliards???

      POUR UN DÉBUT DU SÉRIEUX DANS CE PAYS PAR RAPPORT AU FLÉAU DE LA CIRCULATION ROUTIÈRE ET SON CORTÈGE D’ACCIDENTS MACABRES, IL FAUT IMMÉDIATEMENT DÉMANTELER LES SOI-DISANT “AUTORITÉ ROUTIÈRE” ET AGEROUTE! DES STRUCTURES BIDON ET BUDGÉTIVORE qui bousillent nos centaines de milliards a travers la surfacturation des entreprises de bricolage amis …

    • pkgame, je sohiate que nos autrorites pensent comme tu pense mais je doute qu’il sont une methode de travail la dessus. tout tes melenger de gauche a droite dans la circulation de bamako on dirait il ya pas de autorite et les maires aussi oublie les routes de leur quartiers c’est tout le monde qui s’en fou.

  2. Merci Fama,
    certe l’etat de nos routes jouent un role important mais le comportement des usagers, les regles de conduite, le civisme, le respect etc…..sont tres importants aussi.
    Helas il doit revoir son article torchon et le refaire mieux que ca.

    • Frère, 1FILSDUMALIBA, “Helas il doit revoir son article torchon et le refaire mieux que ca.” lol lol …faut pas être trop sévère sur nos stagiaires ….!

  3. Voici un sujet intéressant qui hélas n’a été que survolé voire bâclé par la journaliste stagiaire! Le minimum d’info, aurait été de rappeler le nombre d’accidents de circulation répertoriés chaque année chez nous avec un focus sur le nombre de victimes (décès, handicaps ). Bref, une occasion ratée de contribuer à la sensibilisation de nos compatriotes aux dangers de la route au Mali.

    Par ailleurs, il serait temps que nos journalistes prennent l’habitude de relire leurs torchons avant la publication. Trop de fautes dans cet article comme très souvent avec des phrases qui n’ont aucun sens! Le style aussi est à revoir. Il faut faire dans la simplicité : sujet, verbe et complément. Pour les verbes, il faut distinguer les transitifs directs/indirects. Ex: On pallier qqch et non à qqch.

    Revoyez votre français, lisez encore et encore pour vous améliorer.

    Bon courage Mlle Traoré!

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