Circulation routière à Bamako : L’ignorance + l’incivisme = non respect du code de la route

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Sotrama

Aujourd’hui à Bamako, bon nombre de personnes circulent sans avoir la moindre connaissance du fonctionnement de la circulation sur des routes étroites par rapport aux nombres d’engins qui y circulent. Aussi faut-il déplorer les poussières qui couvrent les routes, les nids de poule, l’incivisme en général et particulièrement l’excès de vitesse.

Dans l’ignorance, rien de bien ne peut se produire. Avant d’intégrer un circuit, cherchez à connaître comment il fonctionne afin d’éviter des mauvaises surprises après son intégration. Ceci semble une évidence dans l’état actuel de la circulation routière à Bamako. Les usagers de la route eux-mêmes reconnaissent que beaucoup de conducteurs conduisent à tue-tête.

Ainsi, selon Samou DIAKITE ” les ignorants du code de la route sont les plus rependus parmi les usagers “. Beaucoup de parents achètent la moto pour leurs enfants sans se soucier s’ils connaissent les modalités de fonctionnement du milieu que ceux-ci vont adhérer, avance M. DIAKITE. Toujours selon lui, avant d’acheter une moto à plus de deux cent mille francs CFA pour un fils qui n’a aucune notion de la circulation routière, il faudrait d’abord lui enseigner le code de la route à une auto-école. Sinon avec son statut d’ ” ignorant “, il pourrait provoquer un jour un accident au cours duquel tu risquerais de perdre ton cher fils bien aimé, poursuit Samou DIAKITE.

D’après Bassirou COULIBALY, tous les problèmes de la circulation routière dans la capitale malienne sont dus à l’incivisme et au non-respect du code de la route. M. COULIBALY évoque dans ses propos l’excès de vitesse, le comportement indécent des usagers entre eux.

Issa SAMAKE quant à lui soutient l’idée que les difficultés de la circulation routière sont liées à l’analphabétisme, à la méconnaissance des panneaux de circulation. M. SAMAKE a pris l’exemple sur lui que si aujourd’hui il connait ce que communiquent des panneaux implantés au bord des routes, il l’a appris à travers son métier de soudeur qui l’implique parfois dans l’implantation de ces panneaux.

Cependant, outre ces problèmes, la circulation routière à Bamako recouvre tant d’autres tels qu’annonce Alpha DAFFE. Les routes sont très étroites par rapport à la population des engins qui sont en forte croissance, martèle M. DAFFE.

Habi DIAKITE déplore l’insalubrité des routes qui sont menacées par la poussière. Malgré des efforts consentis par Ozone pour garder les routes propres, des travaux considérables restent à faire. Cette entreprise semble concentrer ses efforts au centre-ville, ajoute-t-elle. Certains quartiers un peu distancés mais pourtant peuplés manquent encore d’infrastructures routières.

Alors que faut-il faire pour remédier à tous ces problèmes qui dominent actuellement la circulation routière à BAMAKO ?

Yacouba TRAORE, Stagiaire

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Les populations ont raison de faire comme elles font…. qui ne veut pas profiter du temps dans une grande ville entassee comme? du moment ou Il n y a pas d’autorite ..au lieu de se casser a prendre le transport commun (il n’existe non plus) prendre le temps qu’il faut pour arriver a destination ou de suivre les regles…. tout le monde a decouvert le raccourci: achete une djakarta a 300 000 F, met de l’essence de 1000 f, monte dessus…(assurance? non! Permis de conduire? non! embouteillage? non! limite de vitesse? S/O)….tu arrives a destination 30-40 mn avant toute voiture et 1 hr avant tout transport commun! Quel deal alors! 😎 😎
    Le probleme de la circulation a Bamako est donc du a l’abscence de l’autorite tant au niveau des infrastructures routieres adequates qu’au niveau de l’application de l’ordre publique…les gens se debrouillent donc comme ils peuvent sur nos routes ridi.cules

  2. quand on voit rouler dans Bamako ces Sotrama plus que pourris avec trois fois plus de passagers que ne l’autorise la loi ,on a peur ! 😥 😥 le seul pays au monde ou il est possible de voir a peu près la meme chose c’est le Bangladesh 🙂 🙂 🙂 🙂

  3. les policiers sont à la base de don nombres d’embouteillages à cause de leur non maitrise de la gestion de la circulation mais aussi de leur comportement car ils s’occupent de leurs jetons que la circulation et par conséquent les usagers deviennent plus indisplinés .

    Il serait mieux que les échangeurs soient multipliés à Bamako , nous assistons une augmentation important flux de la circulation tous les jours à cause de l’insécurité

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