Circulation illicite des armes légères : La riposte se met en place

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Malgré l’énormité du défi à relever, la prolifération des armes légères demeure une préoccupation majeure pour notre pays. La lutte contre ce phénomène doit mobiliser tout le monde surtout en cette période d’après crise, ayant entrainé des événements graves qui ont ébranlé notre pays jusque dans ses fondements de janvier 2012 à nos jours.

 

 

Il ressort du constat fait par les spécialistes que la prolifération et la circulation illicite des armes légères constituent l’une des principales causes de l’instabilité, des guerres civiles et du grand banditisme armé  dans notre sous-région ouest -africaine. Avec ses 1.241.238km2 dont plus de 7000km de frontière avec 6 pays de la sous-région ouest-africaine et un pays d’Afrique blanche (l’Algérie), notre pays  n’est pas à l’abri du phénomène.

 

L’enclavement, la faible densité dans certaines zones comme le Nord et les ressources limitées dont dispose l’Etat rendent  difficile le contrôle des frontières. Cela amplifie le danger de la prolifération des armes légères et de petit calibre. Devant l’ampleur de la menace, il urge de combattre le phénomène, qui prend des proportions de plus en plus inquiétantes afin d’assurer la quiétude aux populations.  Et, la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères  (CNLPAL)  travaille sans relâche dans ce sens. Ainsi, elle doit être soutenue dans cette lutte.

 

Faut-il le rappeler que la commission Nationale de lutte contre la prolifération des armes légères(CNLPAL), a été créée en 1996 par décret  présidentiel et rattachée à  la présidence de la République. Elle est actuellement dirigée par une présidente, le Général de Brigade Coulibaly Kani Diabaté, nommée par décret du président de la République avec rang de Conseiller Technique à la présidence.

 

La commission a pour mission d’assister  le président de la République dans la conception et la mise en œuvre de la politique de lutte contre la prolifération des armes légères. Elle est chargée entres autres d’émettre des avis et faire des suggestions ou propositions au président de la République pour mener ou favoriser  toutes actions qui concourent à la lutte contre la prolifération des armes légères. En collaboration avec les départements techniques concernés, elle est chargée de mener toutes études, réflexion et actions qui concourent à la lutte  contre la prolifération des armes légères. Elle est chargée de coordonner et animer les actions des différents services de l’Etat impliqués dans la lutte contre la prolifération des armes légères. Elle collecte, centralise et exploite tous les  renseignement et informations  relatifs à la fabrication et au commerce des armes légères. Elle est aussi chargée d’évaluer les besoins, mobiliser les ressources nécessaires, préparer et exécuter les budgets arrêtés.

 

La prolifération et la circulation des armes légères est un problème sérieux qui menace la stabilité d’un pays et la quiétude des populations, raison pour laquelle tout le monde  doit s’engager à lutter  contre ce phénomène.

Fatoumata Fofana

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