Pourquoi cet interminable conflit entre agriculteurs et éleveurs ? Laxisme et impunité, tout est là !

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Le samedi 11 février 2017, des affrontements éclatent à Ke Macina, au centre du pays. Eleveurs et agriculteurs sont concernés comme d’habitude et toujours le même drame. Treize morts selon la voix officielle et 32 dans les sources officieuses, le Mali ne sait plus où donner de la tête face à ces assassinats à répétition. Pourtant, le responsable n’est pas à chercher loin : l’autorité a tout simplement failli. Elle a préféré la complaisance et les petites négociations à la poigne et la justice comme cela se doit face à un tel phénomène.

A Macina, on parle de l’attaque d’une boutique qui aurait mis le feu à la poudre. Cette attaque a déclenché des opérations de représailles dans d’autres localités, se traduisant par des incendies de maisons,  abattage de bétail, affrontement au corps à corps, etc. le bilan est déjà connu.

Face à la situation, la réaction des autorités locales traditionnelles, administratives et municipales, ne s’est pas attendre. Elle parmi un retour rapide du calme dans la localité. De son côté, Bamako a déployé l’armée pour une opération de sécurisation dans la petite localité de Dialloubé. Cette opération a eu le mérite de mettre la main sur quelques vingt personnes, sur lesquelles pèse le lourd soupçon d’avoir participé au massacre mais sous les couleurs du Jihadisme.

Jihadisme, voilà le mot qui a fait sursauter des cadres de la communauté Peule depuis Bamako. Le professeur Aly Nouhou Diallo est l’une des sommités de cette cause au Mali et en Afrique. Il dit sur les antennes de RFI : « Ce que je redoute réellement, ce sont les amalgames, parce que la plupart des jeunes gens [qui ont été arrêtés] sont des talibés. Donc des élèves de l’école coranique. Ce que je redoute c’est vraiment l’amalgame : qu’on pose l’équation que tous les élèves de l’école coranique sont forcément des jihadistes. Tous les jeunes peuls ne sont pas forcément des jihadistes ».

Que pense-t-il des cas d’exactions sur les peules dont se serait donnée l’armée malienne, Aly N Diallo répond : « Je n’ai pas été informé d’exactions ; j’ai été simplement informé qu’il y a eu un jeune homme à qui [l’armée malienne] a lancé une sommation, n’a pas voulu s’arrêter, et malheureusement il est mort de ses blessures ….« J’ai appris aussi qu’il y a eu une dame à qui on a pris un bracelet d’argent »

En tout cas, une chose est claire, le contexte actuel du Mali, surtout au centre, est de nature à faciliter tout amalgame et à confondre le simple éleveur peule au pire djihadiste à combattre. L’Etat malien aussi bien que la communauté internationale comprennent cela, c’est pourquoi il est nécessaire de mobiliser les moyens pour non seulement sécuriser les lieux mais aussi et surtout capturer et traduire devant les tribunaux de la nation toutes personnes impliquées dans ces affrontements.

Les conciliabules entre autorités coutumières, les délégations officielles sur place, les rencontres au sommet, tout cela est bien mais la meilleure est et reste la fermeté absolue face à l’un et l’autre camp en conflit. L’impunité qui a toujours régi ces affrontements intercommunautaires et qui est de nature à encourager les attaques meurtriers, doit maintenant cesser. L’Etat doit sévir d’une manière ou d’une autre. Reconnaissons qu’à ce niveau, rien n’est encore gagné, car au centre du pays, l’Etat n’existe pratiquement plus. Est-ce une raison pour rester là à ne rien faire ? Non ! Comme le disent les bambaras, « on ne peut pas refuser de se laver le visage parce que les yeux sont crevés ».

Ke

 

Commentaires via Facebook :

20 COMMENTAIRES

  1. Je pense que nous avons dépassé le clivage éleveurs cultivateurs
    Le problème est tout autre il s’agit de talibes talibans .
    Il sèment la terreur partout au nom d’un islam rétrograde

  2. Les bergers sont des Nomades. Ils bougent tout le temps et vont là où il y a de l’herbe pour le bétail… Comment adapter ce mode de vie d’avant à la vie moderne, avec une démographie qui augmente… ?
    Les Cultivateur ont le souci de protéger leurs champs pour que leurs plants ne soient broutés, piétinés ou la récoltes détruite… !
    Est ce que l’ETAT peut aider les Cultivateurs par des subventions… pour doter leurs champs de clotures… ?
    Comment les Agriculteurs et les Eleveurs Américains …, les Agriculteurs et les Eleveurs Argentins, font pour cohabiter sans heurts… ? Si possible, pourquoi ne pas s’inspirer de ce qui se fait ailleurs dans ce domaine. J’ai cité ces deux pays, par ce que ils sont les plus gros exportateurs de produits agricole et d’élevage dans le monde… !

    • Desolé Bamakè mais cette fois ci, tu passes a coté par des comparisons irreflechis.
      Nous ne sommes pas a ces niveaux du tout.
      Peut etre 1 jour mais reviens sur terre pour que nous puissions adapter les choses a nous mêmes dans nos contextes et realities.

    • Sauf qu’ici il n’y a ni problème de pâturage, ni problème de champ, je serais même étonné si encore en mi-février les Bambaras n’ont pas fini de récolter leurs champs. Au MALI nous sommes habitués à voir les fausses solutions apportées aux vrais problèmes mais cette fois-ci je crois que l’heure est si grave qu’on ne devrait pas essayer de regarder ailleurs ou de faire semblant. Quand on prend le fusil pour aller massacrer les femmes et les vieux, il est clair qu’on ne cherche ni le berger, ni le djihadiste. 💡💡💡💡

  3. LA TERRE APPARTIENT AU CULTIVATEUR SEDENTAIRES, LES NOMADES NE DOIVENT PAS PERMETTRE AUX BETES DE DETRUIRE LES EFFORTS DE BRAVES PAYSANS QUI D’ AILLEURS NOURRISSENT TOUS MMS LES ELEVEURS! L’ ETAT DOIT DEFINIR DES CORRIDORS POUR ELEVEURS ET TROUPEAUX PAR SAISONS ET DEFINIR DES TAXES ET PEINES POUR LA DESTRUCTION VOLONTAIRE OU INVOLONTAIRE DES BIENS ET DES CULTURES PAR LES ANIMAUX!

    LE PROBLEME EST AUTRE- IL YA DES GENS QUI SE CROIENT SUPERIEURS AUX AUTRES PAR LE RAPORT A LA RELIGION DES FOUS DU DIEU UNIQUE, INVENTE ET INSTRUMENTALISE POUR
    SOUMETTRE!

    LA PAIX AU MALI AVEC L’ ISLAM PAS POSSIBLE DANS L’ EGALITE -DES NEGRES ARABISES PLUS TOT QUE D’ AUTRES SE SENTENT CAR SE SONT FAIT SENTIR SUPERIEURS (POPULACES DU CENTRE A NORD) NEGRES LARBINS ARABES, LA MM CHOSES NEGRES LARBINS SCOLARISES FRANCO!!!

    C EST RIDICULE!!

  4. Pour une fois Mr. Diallo a fait assez un effort pour analyser et s’articuler. Bons commentaires aux kopins Toure et yugubané.
    Quand l’état ni le gouvernement ne s’assument avec aucune autorité oú beaucoup de localities fonctionnent comme des animaux pareil a Bamako où tout est no man’s land alors tout le peuple vivra dans l’anarchie. Mêmes les animaux errants fonctionnent en autorité plus mêmes ceux qui ont la Rage……
    Mes sincères condoleances a leurs familles et proches et que leur ame repose en paix.
    Pourvu que de serieuses lecons soient tirées de ces actes d’atrocité et de barbarie du moyen age.
    Peuple duMaliba….Resaisissons Nous, sinon……Nous Nous directement a Notre Propre Fin.

  5. L’elevage ,tout comme l’agriculture ,est un secteur prioritaire au Mali.A cette etape,l’elevage est pratique de facon traditionnelle.Les animaux cherchent leur nourriture en dehors des champs ou sur les surfaces cultivees ,apres les recoltes.Les animaux et leurs gardiens font ainsi de grands parcours a la recherche de la nourriture.Quand ils traversent des zones peu connues ,ces genres d’affrontements sanglants peuvent eclater tres facilement.Il y a ,en fait ,un passage de l’elevage traditionnel a l’elevage moderne.C’est cela qu’il faut encourager.Nos nouveaux eleveurs doivent etre aussi des agriculteurs pour produire du foin et certaines graines,du mil par exemple.Il faut promouvoir un type de produits industriels a base naturel,des aliments industriels pour les animaux:boeufs,moutons et chevres.Et aussi pour la volaille et arreter l’importation des poulets a hormone qui donne des toxines et le cancer et toutes ces maladies autoimmunitaires.Nos industriels doivent aussi creer dea fileteries pour produire des du fil barbele et construire des enclos ou l’animal est protege,nourri,engraisse et pret pour la boucherie.Ces investissements creeront plus de richesses pour les peuls qui sont continuellement exposes dans la brousse aux morsures des serpents venimeux.Les peuls et les eleveurs non-peuls,car il en aura,doivent etre encourages a faire de tels investissements par les banques et le Ministere de l’Industrie,Secteur petite industrie doit donner plus d’importance aux nourritures pour betail et la construction des enclos ouverts.

  6. De tous les temps, la cohabitation entre éleveurs et agriculteurs est jalonnée d’affrontements meurtriers récurrents. Mais, dans le contexte d’insécurité actuel, pour une fois, ces deux communautés pouvaient taire leurs antagonismes, pour faire face à l’ennemi commun, qui sont les djihadistes, qui eux, ne distinguent pas le peulh du bambara. Même si, comme le prétendent certains, les djihadistes en ont profité, s’ils avaient créés une unité même de façade pour la circonstance, ils auraient mieux défendus les populations toute ethnie confondue, et diminuer les pertes en vies humaines. Cette connerie de conflits ruraux doit être dépassée. Le monde a assez évolué pour que se poursuivent de tels affrontements. Avant, on pouvait le mettre sur le compte du manque de topographe. Aujourd’hui, qu’est ce qui empêche l’état de baliser les passages des animaux afin qu’ils ne broutent pas dans les champs des agriculteurs? L’état peut exiger de toutes les localités, des découpages parcellaires et la prévision de couloirs exclusivement destinés au passage des animaux, tout en exigeant l’érection de clôtures de sécurité pour la protection des cultures. C’est difficile à faire à cause des moyens financiers conséquents, mais plus sécurisant, puisqu’il sert à prévenir les conflits ruraux avec leur nombre de morts après chaque bataille. Pour ce qui est du djihadisme, tout le monde sait que les écoles coraniques sont le terreau fertile pour le recrutement de combattants pour le djihad. Ce sont eux les plus cons et les plus prédisposés, viennent après les désœuvrés et autres chômeurs.

    • – TOURE, toi tu es très raisonnable. Merci pour ta clairvoyance et ta maturité d’esprit. Les relations entre peuls et bambaras ou dogons ont évolué avec le temps. De relations de complémentarités, elles ont évolué vers des relations conflictuelles. L’histoire nous enseigne que le troc se faisait entre le lait du peul et le mil du bambara. Avec l’introduction du coton par le colonisateur, les superficies cultivées se sont multipliées et ont occupé l’espace pastoral tout en introduisant l’économie de marché qui a déstructuré les structures sociales. Ensuite avec l’affaiblissement du pouvoir traditionnel par l’État dit moderne, et la superposition des instances de règlement des conflits qu’il a introduit, les protagonistes changent d’arènes de confrontation comme ils veulent. Ainsi, avant, le Chef de village, le Chef coutumier ou l’Imam tranche le conflit et tous acceptent le verdict et enterrent l’affaire. De nos jours avec la police, les préfectures, la justice, etc., les arènes se sont multipliées et ont donné l’occasion aux protagonistes de migrer d’instance en instance sans oublier la corruption que cela a entraîné et multiplié.

      Par Kôrô Yamyélé

  7. Nous disons et rappelons l’histoire d’Abel et Caen nous enseigne que depuis que l’humain est sur cette terre le paysan et le berger sont des ennemis mortels tant qu’ils vivent dans la nature

    Nous disons et rappelons pour mettre fin à ce conflit mortel les sages à travers cette terre des humains ont décidé de réorganiser la vie du berger et du paysan à savoir le berger à son lopin de terre bien délimité avec des étables où il fait son élevage et le paysan a également son lopin de terre bien délimité qu’il aménage en fonction du type de culture qu’il veut faire

    Nous disons et rappelons ainsi un berger ou un paysan ne peut avoir accès au bien de l’autre

    Nous disons et rappelons que les arbres qui sont dans la nature n’est ni la propriété du berger ni du paysan ils doivent être sous le contrôle de l’état à travers ses services des eaux et forêts

    Nous disons et rappelons donc que les bergers du ké-macina au Mali ont outrepassé leurs droits et en tuant les premiers le paysans ils sont devenus des assassins Et comme les assassins du paysan étaient armés donc de vrais criminels la réplique des parents du paysans devaient être de les trouver et les mettre hors d’état de nuire sans aucun état d’âme selon les règles du « milieu » car l’état du Mali n’a aucun pouvoir dans le ké-macina

    • Trouver les criminels n’etait pas leur problème, ce qu’ils voulaient était de tuer les gens et leur bétail pour les appauvrir au mieux. C’est le système Malien ( sissan amw bê kèra kélen yé) qui consiste à faire tomber l’autre plutôt que de faire le même effort pour le rattraper en haut ou même le dépasser.

      Ces Donsos savaient bien que ces vieilles personnes, ces femmes et ces enfants qu’ils ont massacrés n’ont rien à voir avec ce qu’on les reproche mais il fallait les tuer parce qu’on les hait.

      Ce qui inquiétant et qui encourage le phénomène est l’impunité. Le villageois Bambara est tellement haineux que s’il sait qu’il bénéficie de l’impunité il oubliera le Peul et Dogon pour régler le compte de son frère ennemi (fadén jugu).

      Il y a tellement de rivalités et haines (souvent ancestrales) entre Bambaras que si l’on laisse ce problème prendre de l’ampleur, ces Donsos finiront par retourner ces fusils sur leurs ennemis héréditaires qui les préoccupent plus que les autres tribus. Vu leur nombre, on peut facilement prédire le cataclysme….

      • Yugubane, vraiment tu m’épates avec tes analyses très pertinentes et sans teinte de mensonges ou de parti pris. Félicitation frère.

        Par Kôrô Yamyélé

    • ”Nous disons et rappelons que les arbres qui sont dans la nature n’est ni la propriété du berger ni du paysan ils doivent être sous le contrôle de l’état à travers ses services des eaux et forêts”.

      – Koumba Sacko, toi tu n’as rien compris ! Justement c’est parce les arbres ne qui sont dans la nature ne sont ni la propriété du berger ni du paysan, qu’ils doivent faire l’objet d’une gestion concertée et partagée. Tu dis de les mettre sous contrôle de l’État à travers ses services des eaux et forêts. Mais mon bougre, c’est ce qui se fait maintenant sauf que l’État n’a pas les moyens de tout contrôler. Alors ces ressources deviennent des biens communs à accès ouvert. Tout le monde se sert, ce qui les détruit évidemment. Les économistes anglo-saxonnes désignent celà le terme ”The tragedy of Commons” autrement dit ”La tragédie des Communaux”. L’un exploite une partie de la ressource et prive l’autre d’exploiter la partie qu’il souhaite. Ainsi si tu abats un Bombax costatum (ou Kapoquier rouge) pour utiliser son tronc pour faire un objet d’art, tu prives les femmes d’utiliser les feuilles et les fleurs pour la sauce ou pour vendre et se faire des revenus.

      Par Kôrô Yamyélé

  8. Et si on interrogeait les oeuvres de Amadou Hampâté BA?
    Les intellectuels de l’Etat avec la complicité de l’Etat ont construit des murs entiers entre ses propres enfants.
    Maintenant au Mali, on dit : “Je suis peul et toi, tu es bambara”. Ou “je Suis bambara et toi, tu es peul”. Est ce que le Mali connaissait une telle division avant 1991?

  9. ardo 43 et Kôrô Yamyélé 5 ;
    Vos prises de positions n’aident pas à la recherche d’une solution de paix et de tranquillité… !

  10. Les peuls sont aujourd’hui en Afrique ce que furent les juifs en Europe. Les peuls sont les plus nombreux en Afrique, mais sont sans base territoriale fixe, sont très intelligents comme les juifs et sont aussi très riches comme le furent les juifs. Ils ne sont pas aimés par les autres haabès et sont jalousés par eux.

    Par Kôrô Yamyélé

  11. je dirais qu’il n’y a pas eu conflit entre ni agriculteurs et éleveurs ni entre peulhs et bambaras mais plus tôt les chasseurs bambaras sont partis tuer des innocents femmes , enfants et vieillards sans défenses.
    sinon si un affrontement entre peulhs et bambaras, le bilan ne sera pas aussi desiquilibré.

  12. … ” Pourquoi cet interminable conflit entre agriculteurs et éleveurs ?… ” … /// …
    :
    Laxisme et impunité… ? Je n’y crois pas . Et Le djihadiste évoqué dans ce type de conflit, c’est nouveau et c’est pas vrai… !
    Ce que l’ont sait, est que ce genre d’affrontements intercommunautaires existe dans les pays du Sahel depuis la nuit des temps… ! Depuis l’époque des Chefferies, en traversant la période coloniale, jusqu’à aujourd’hui, aucun pouvoir, ni de système de régime n’a pu trouver une solution à ce problème.

    Si on n’a pas pu trouver de solution au problème à une époque où la démographie était beaucoup moins importante qu’aujourd’hui. Je ne vois pas comment l’ETAT Malien va s’y prendre, pour éviter ces pertes de vie humaines.
    Pourquoi on ne cherche pas à s’entendre en bonne intelligence… ? Il faut trouver une solution, ça ne devrait plus durer…!

  13. Le Mali n’existe plus depuis longtemps, mais certains cadres de ce pays se refusent d’accepter cet état des choses, pourtant il n’existe réellement plus. Un pays qui caresse les bourreaux dans le sens des poils et s’acharne contre les victimes, cela est impensable, mais pourtant c’est ce qui se passe dans ce pays aujourd’hui. Croyez-vous que ce pays peut se construire? Ceux qui nous dirigent depuis 20 ans ne savent pas faire la différence entre impunité et l’injustice; l’injustice et la justice; le faux et le vrai; le mensonge et la vérité; le punissable et l’honnêteté; comment un tel pays peut-il prendre le chemin de l’organisation et l’émergence d’un pays où il fait bon vivre? Un tel pays doit être rebâti avec de nouveaux hommes et femmes qui n’auront aucun pesanteur pour finir avec l’impunité, la corruption, l’injustice, le désamour pour le pays. Ce jour est proche et très proche mais cette émergence se fera dans la douleur et dans très grande douleur, et ce jour là les mauvais acteurs d’aujourd’hui regretteront amèrement.

  14. Si en 2012 les groupes comme SADI, RPM, Disciples du Shérif de Nioro, COPA et tous les crétins qui faisaient tout pour que la transition échoue, savaient que les terroristes finiront par nous frapper à Bamako, ils allaient être moins cons qu’ils l’étaient.

    Comme on n’apprend rien de ses propres conneries, nous regardons en spectateurs comme si la mort ne franchira pas les portes du Macina.

    Ainsi nous donnons du temps et l’espace à l’unique fléau, la seule calamité sociale qui nous avait épargné jusque-là: le tribalisme.

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